03.genealogie du poche jacques lucan

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  • 7/21/2019 03.Genealogie Du Poche Jacques Lucan

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    Extensio n de Ia notion de poc he . cces et esca lie rs du Thea tre deBor dea ux figur e ex tra ite de Geo rge sGr o mo rt Essai sur Ia theori e d eI'a rchitect ure 1942 fig 129 p 221.La repr ese nt at io n du thea tre deBorde aux de Vic to r Loui s fa it ap p a rai tr eles acces e t les es paces majeur s lepoc he grisa nt le reste du plan.

    enealogie u poche

    De I'espace au vide

    jacqu es Lu ca n

    Qu 'est-ce q ue le po che?

    On sa it que le mot eta it co uram men t employe a ' Eco le de s bea ux- arts de Paris, mai s au ss ique c 'e tait un e notion d 'atelier qui d esigna it ce qui n 'ava it pas beso in d et re prec ise mentex plicite , parce que ne po sseda nt pa s d e dim e nsion theorique pa rticuliere. juli e n Gu ad et 1,pa s plu s qu e Georges Gromort 2 deu x d es prof esse urs de th eo rie d e 'a rchite ct ur e les plus en

    vue , n 'e n p a rle nt ni n'ec rive nt jamais le mot 3. Pour e n savoir plu s no us e n so mm es red u its asuivre Gu stave Umbqenstock , prof esse ur a 'Ecole polyte c hniqu e, qui , e n 193 0 de crit ainsile po che dan s s on Cours d 'a rch itec ture: Le rendu. Le poche. - Un plan contien t avan t toutIa section des murs aenviron 1m du so l. II est done necessaire de rendre tangible / expressionde saillie ou de relief des murs par rapport au sol ou au plafond, auquel cas on suppose Iapar tie s uperieure de / ed ifice sect ionne vue par-dessous). Ces t pour cette ra ison que / onteinte les sections des murs. On appelle cela le poche. On peut pocher dans une teintequelconque gris, vert, rouge, jaun e, na ir etc.), le choix dependant du caractere expressidu programme et aussi du temperament et du gout personnel. Toute fois Ia loi des couleursjoue. Ces t ainsi que le poche n a ir brillant ou mat , precise durement et monum enta lise . Onremarquera que les plans dits d execution (plan s de chan ier), ne sont pas poches. Ces t donebien un procede de presentation. 4

    A Ia lectur e d e ce tt e ex p lica tion, on co mpre nd qu il pourrait ne pas e tre necess air e des'ete ndr e plus ava nt sur Ia question du poc he, que st ion gra phiqu e d e pres ent a tion d esplan s. Neanmoins , un proce d e d e p resen tation d ' un proj et d 'a rc hitecture n' es t-il passou s-t e ndu p a r un e man ie re de le co ncevo ir ? Si o n regarde du co te d es Etats-U n is e t qu el'on prete d 'ab o rd att e ntion a ux propos de Lo u is I. Kahn r e lat ifs a ' e nse igne ment de typeBea ux-Arts di spe nse a Phil ade lphie, propos rapp ortes pa r William H . jor d y Ia question dupo c he d ev ie nt co mp lexe et entralne une suite de reflex io ns: Quelques-unes de mes ideesconce rnan t /e plan viennen Ldu poche , en regardant des plans de batiments anciens, passeu lemen t des plans des Beaux-Arts. Le sens de Ia st ructure appa ralt dan s /e poche. 5

    4 1

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    jacques Lucan

    Lou is I Ka hn : le mass if e t le c re ux

    Kahn ajoute ainsi a a definition d Umbdenstock une dim ens ion construct ive, le poche desmurs (et, eventuelleme nt , des piliers et colonnes) indiquant implicitement les caracteristiquesconstructives du batim en t dont les plans sont examines. Mais Kahn va plus loin dan s sesconsiderations et insiste encore sur son heritage Beaux-Arts : Le poche m a appris Iadifference entre mur creux et mur massif. }'ai pris cela directement des Beaux-Arts. ( . .) }'aifait du mur un contenant au lieu d 'un plein. Cela venait directement de mon apprentissageBeaux-Arts. Ainsi est venue /'idee des espaces de service et des espaces servis.6

    Kahn lie directement Ia problematique du poche a Ia distinction et a Ia complementariteentre espaces servis et espaces de service. Le poche revele aussi Ia difference entre un murmassif et un mur creu x. Kahn, pour illustrer ce tte difference , evoque les enormes piliersde Ia basilique Saint-Pierre de Rome, dans lesquel s se logent de s pa ssages et des escaliers.Les piliers peuvent ainsi devenir des abris, les co lonne s peuvent se creuser, ce que Kahn

    explique a John W. Cook et Heinri ch Klotz qui le questionn ent a ce suje t: J'ai imagine lesupport comme etant une co/anne creuse (hollow column) qui puisse etre utilisee. . . ) Ainsi,Ia source du support, Ia colonne, est devenue l'endroit qui abritait les services du batiment.Les co/annes d'hier, qui etaient pleines (solid), pouvaient devenir creuses et contenir que/quechose. 7 L idee de Ia co lonne creuse est done ve nue a Kahn de ce qu i l se rappelle avoirete un veritable respect (real reverence)B pour le poche. Afin d illustrer ce respect , ildonne Ia signification de ce qu est pour lui un pilier de Ia Trenton Bath House 1954- 1959),paradigme de Ia colonne ere use : Vous savez ce qu 'est un pochet (sic)? Chacun dessuppo rts de Ia Trenton Bath House est constitue de quatre murs enfermant un espace, ce quinous vient des anciens batiments, qui ont d 'enormes zones (areas) de pochet qui sont desespaces a 'interieur des structures de support. 9

    Le poc he e t l s p ace de Ia piece

    A l instar de Ia Trenton Bath Hou se, les anciens batiments ont so uve nt de s mur s ou desstructures de support suffisamment epais pour co ntenir des espaces: mais faut-il appelerespaces des elements de dimensions limitees , qui contien nent de s equipements, desserv ices ou de s c ircu lation s, et qui ne sont pa s eel aires de fa

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    Le servi etle servant.Louis I. Kahn, residence Elean orDonne/ley Erdman a Bryn Mawr 1960 -1964 ; figureextraite de Alexandra TyngBeginnings. Louis I. Kahn s Philosophyof Architecture, 1984 p. 46 .

    Ge nea logie du po c h

    Si done Ia p iece es t le co mm e nce ment d e 'arc h itecture, ce comme ncemen t ne peutqu 'avoir affa ire avec le poc he qui participe a Ia d efinit ion de Ia piece e n lui donnant en

    particulier sa conf igura tion.Nous nous retrouvon s Ia face a une preoccu pati on qu e nombre d 'a rchitecte s ant eue d e pu ile XV Je siecle re lative me nt a Ia defi nition de Ia regu larite des piec es co mm e eleme n tessentiels d e Ia co mpos itio n, et ce bien qu ' il n'ai e nt pas ex plic ite ment e mpl oye le mopoche pour decrire leurs projets.

    Pre nons l'exe mple de Jea n-Nico las- Louis Dur an d, lo rsqu' il est confro nt e a un ter ra iurbain irreg ul ie r su r lequel il doit co ncevoi r un batime nt d 'hab itation. L irregu larite eta nco nside ree choquante pou r l'ceil et incommode pour l'usage , Dur and demande qusoit pratique autant de parties regulieres que l irregularite du terrain le permet e t deco rrige r l irregula rite des parties restantes, soit par des pans coupes, soit par des partiecirculaires 14 . Les exigences ainsi formulees menent a ce que les murs qui co nfigure n

    les piece s s'e pai ss isse nt e t se creu sent a Ia fois; a insi, les strictes raisons co nstructi ves nfournisse nt pa s le seu l motif d 'exp licatio n a l'e paisseur de s mur s.

    Autre exemp le: Ia situation a laqu e lle se trouve nt confro nt es Charles Pe rcie r et PierreFran c o is- Leo nard Fonta ine lors qu ' il s'agit pour eux d ass ure r Ia re u n ion d es palais du Louvreet des Tuiler ies d ont les axes ne so nt pas st rictem e nt a gnes. Que font-ils? Le parti le plusimple - dise nt- il I le plus fac ile a execute r etait celui de separer les deux palais, de leuformer des avant-cours ento urees de ba timents, avec / ordonnance d architecture convenabla chacun. Ainsi, en adoptan t ce plan, toutes les irregu larites, toutes les discordan cestoutes les differences d alignemen t ou de sol, restaient dan s / epaisseur des batiments dseparation. 1 5

    II resu lte du parti pri s de Percier et Fontaine une suc cess ion d e deux cou rs se parees par un

    portique d o nt les rangee s de co lo nne s ne sont pas pa ralle les, un portique posse da nt ainsune geometrie biaise qui absorbe l'irregu la rite, c'es t-a- di r e qui co nserve a ux pieces que sonles cours le ur r eg ularite.

    Dan s le cas de Durand com me dan s celu i de Per cier et Fontaine , n es t o n pas a chaqu e foisco nfronte a ' illustra tio n d es vert us du poche pour assure r Ia regularite d 'un ensem ble dp ieces qu ' il se ra it cepe ndant anachronique de nom me r pr e matu rement espaces?

    a filiation e ricain e

    Pou r appr ofo ndi r et e te nd re Ia quest io n du p oche, retournons aux Etats-Unis et repartonsd 'un propos de John F Ha rbeson, p rofesse ur a Ph iladelph ie du te mp s o u Kahn y e taietudiant , propo s a uqu e l se mblent dire ctemen t faire echo les reflexion s de Kah n: Dan/ etude du poche, n oubliez jamais que le poche renferme toujours des pieces. 6

    Dans les ecr its theorique s america ins co nce rnant 'a rchitecture , publie s dan s les a nn ee1920, e t se si tuant da ns Ia ligne des preoccupations Bea ux-Arts , le poc he est un e notioncou ramm e nt em ployee, dans un sens beaucoup plu s etendu qu ' il n' est le cas po ur les ecritsfranc:;ais co nt e mporain s1 7 Ainsi , tout co mme Harbe so n, Natha niel Cortla nd Cu rtis y faappel: Naturellement, le poche ne pe ut pas etre etudie en lui-meme, parce que chaqucassure qui intervient dan s Ia silhouette d un pilier est inseparablement connectee avecd autres eleme n ts du plan, de Ia coupe, de Ia fac;ade - en fait avec Ia composi tion tout entieretetude du poche , ainsi, est presque / etude de toutes les autres chases de / architecture. 8

    Essa is 4

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    j ac q ues lu c n

    De simple procede graphi que , de simpl e procede de presentation com me le disaitUmbdenstock , le poche serait ai nsi devenu une notion clef permettant d 'abo rder unemultipli c ite d 'aspects d 'un batiment ou d ' un projet , mais sur t out d'en pre ciser lesca racteristi qu es spatiales. C'est dans ce tte perspective qu ' un historien comme David vanZanten s 'est inscri t, lui qu i s'es t familiari se ave c les pri nc ipes de I'Ecole de s beaux-artsau pres de Donald Drew Egbe rt (1902- 1973) , profe sse ur a Pri nceton 19. A 'occasio n d u nco lloque a Londr es, en mai 1978, qui repe rcute en Europe les preo ccu pations susc itee s parI'exposition de 1975-1976 au Musee d 'art moderne de New York, The Arch itectu re of theEco le de s Beaux -Arts 20 il donne une definition du poche qui lie cel u i-ci a Ia proble matiquede Ia piece: J s applique aux masses des murs que /'on noircit sur un plan et qui semblentetre mangee s - empochees (pocketed)- par les espaces des pieces. L:interetdu mot est qu 'ilattribue a 'espace de Ia piece le pouvoir phy sique de manger- d 'empocher (to pocket) - lemu r. Cela renforce /' impression visuelle donnee par les plan s rendus des et udiants des Beaux-Arts, que l espace est une force positive , effac;ant les masses passives que so nt les mu rs en segonflant pour former des sequences de volume s. 2

    Ainsi entre po che, piece et espace, une problematique arch itectura le se dess ine.

    Ro be rt Ve nturi : po che fe rm e, po che ou ve rt

    D eux protagonistes s a pproprient Ia no tion de po che et vo nt lu i d o nn e r n on plus seuleme ntune signi fica tion architecturale, m ais u ne sign if icat ion surtout urbaine: Robe rt Ven turi (avecDenise Scott Brown) e t Colin Rowe (avec Fred Koetter ).

    Apre s l'enseignement rec;u a Princeton , notamment au pre s de Jean Labat ut et d ' Egbert , suiv id 'un long sejour ( 19 54- 1956 ) a Rome, a I 'Academie ame rica in e, Robert Venturi , en ecrivantComplexity a nd Contradiction in Architecture , se propose d 'a nal yser Ia vieille tradition del'espace interieur clos el con traste 22 , s'atta quant ainsi a ce qu il juge avoir ete u n dogmede 'architecture du e iecle , Ia con tinuit e entre l interieur et l'exte rieu r, ou I'assertio n quel'exterieu r ex prim e l'interieu r. C'est pre cisem e nt dan s le c hap it re 9 de so n livre, q ui tr aitede l'interieur et de l'exterieur , de leur contr as te ou d e leur contradiction , que Ve nturi faitexpliciteme nt appe l a Ia notion de poche. II lu i donne deux sign ificat io ns, celle d 'un pochefe rme (closed poche ) et ce lle d 'un poche ouvert (open poch) 23 .

    l e poche ferme est l'espace res idu e (residual space) ferme p roduit lorsque Ia formeexte rieure ne co rrespo nd pas a Ia fo rme in t e rieure. Ven turi mu ltip lie les exemp les e mprunt esa Ia Rena issa nce et a 'a rchitecture baroque, m ais c ite aussi le pre m ie r pro je t d e l'e gliseunitarie n ne d e Roch es ter de Kahn, dont es espaces residue s sont clos 24 . II re marque auss ique le poche ferme, defini essentie llement par des contrai nte s spatia les exterieures plut 6t

    que par Ia structure interieure de Ia forme, est presque inconnu en architecture moderne 2

    5

    'exception etant ici le podium de co ncert d 'Aivar Aalto , une structure vert icale creuse ,re vetue de bois , dont Ia forme o riente le son aussi bie n que l'espace.

    Le poche ouvert est plus complexe et ambigu. La e ncore , Venturi fait refe re nce a Kahnen liant bien sur Ia qu est io n du po che a cel le de l es pa ce serva nt : Un espace residue/qui est ouvert pourrail etre appe le poche ouvert . L espace servant de Kahn, qui abritequelquefois l 'equipement techn ique, et le poche des mu rs de /'architecture romaine au de/'architecture baroque sont aussi des moyens permettant d 'adapte r l ex terieur aun interieurdifferent. 26

    44 m t ie r e s

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    Le poche du plan de Nolli.La photographie d u ne enseigne quiaffiche: Welcome to fabu lous Las Vegasest superposee a un fragment du p lan deNolli de Rome ; figure exlraite de RobertVent uri, Denise Scot Brown & S even/zenou r Lea rn ing f rom Las Vegas , 1977edition revisee ; premiere ed ition : 1972),

    fig. 17, p. 21.

    Ge nealogie du poch

    Venturi est maintenant particulierement interesse par les disposition s de batiments qurendent evide nt es les contrad ic t ions entre les necessites de l' interieur et les necessites d

    l'exter ieur. Aalto fournit encore un exemple avec son ate lier a Munkkiniemi dont le muconcave est determine par les courbes d ' une sorte d'amphitheatre en plein air 27 MaVenturi prefere s'atta rd er a de s exemples urbains , comme 'e nsemble romain forme parl'eg lise Saint- Ignace et Ia place au-deva nt d'elle, dont les ecrans et les courbes se repondent,remarquant en fin de co mpte qu'avec Ia contradiction entre l'interieur et l'exterieu 'architecture ouvre Ia porte une fois encore sur un point de vue urbanistique 28 .

    Le point de vue urbanistique est ce lui qu e Venturi adopte quelque temps plus tard lorsquse rend a Las Vegas , Ia v ille du jeu qui est a ses yeux I 'exact oppose de Ia ville ete rnell e. Pousitue r cette opposition et Ia rendre visuellement manifeste , il supe rpose a un fragment dfameux plan de o lli Ia photographie d ' une enseigne qui affiche: Welcome to fabulouLas Vegas et est plantee devant 'ho rizon d ' un eta lement urbain . Entre l'etendue ouvertede Las Vegas et les espaces fermes de Rome , il n'y a pas de commune me sure; autre mendit Las Vegas est au Strip ce que Rome est a a Piazza. 30 Le plan de Nolli de ssine ainsi lrues , les places , les cours e t l' interieur des batim ents accessib les au public (principalementles eglises ) com me auta nt de creux dans le massif constru it de Ia ville. Comme le preciseVenturi , les construction s privees sont indiquees par des hachures grises qui sont c reuseepar les espaces publics, exterieurs et interieurs. Ces espaces, ouverts ou couverts, soindiques dans leur detail a interieur d'un poche sombre. ))31

    Est il utile d 'ajou ter que Las Vegas , quanta e lle, ne con nalt pas le po che?

    Ess a is

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    cques lucan

    Co lin Ro we: po che u rb ai nColin Rowe pour suit le meme type de pr eocc upation , rapportant Ia que stion du poche ace lle de Ia text ure urbaine et parlant ace sujet d e poche urbain 3 . II oppose les ra iso nsde I' objet , c'e st-a -dir e les raisons d e Ia figure , aux raiso ns de Ia texture , c'es t-a-dire auxrai so ns du "fond ". II se pla it a noirc ir a po che r) les batiments pour montrer ce qui distingueet oppose les deux logiques, f ~ on de confronter deux image s d e ville, l e tendue noire duce ntre de Parm e creusee de rue s, de pla ces et d e cours, et l'etendue blan che du proj et deLe Corbusier p o ur le ce ntre de Sai nt-D ie , pon ct uee de batiments indep e nd a nts: Luneest une accumulation de vides dans un plein peu travaille, et / autre, une acc umulation depleins dans un vide peu travaille ; et dan s cha que cas, le fond laisse apparaltre une ca tegorietotalement differente de figures- d un cote , / objet, et de / autre , l espace. 33 Dans Ia memeoptique, a titre d 'exe mples architect ur aux, aux figu res convexes de Ia vil la Savoye et del'un ite d'habitation d e Mar se ille, il co nfronte les figures co ncaves de l 'hot el de Beauva is aParis et du mu see d es Offices a Florence , po sant 'equation: les Offices I Unite = hOtelde Beauvais I villa Savoye34 . Po ur qualifier les figu res concaves , c'est -a-di re des espaces, lepoche lui apporte so n secou rs, une noti on qu i - dit- i l - lui a ete rappe lee par Venturi : Pouretre francs, nous avions oublie le terme, au bien nous l avions relegue dan s un catalogue decategories obsoletes ; c est Robe rt Venturi qui nous avait rappele son utilite recemment. Maissi le poche (/u comme l empreinte de Ia structure lourde sur le plan) degage chaque espaceprincipal du batiment p ar rapport a ux autres, et s il designe une matrice so/ide encadra nt uneserie d evenemen ts spatiau x majeurs, if faut reconnaltre que le poche est au ssi une affaire decontexte , et que , seton le champ de nos perceptions, un batiment peut d evenir une sortede poche dans Ia mesure au ses pleins contribuent a a lisibilite de ses espaces contigus. Pa rexemple, le palais Borghese peut done etre considere com me une sorte de poche habitable,articulan t Ia transition avec les vides externes. 35

    En fin de compte, le po c he se rait un e no tion tr es utile pour decrir e o u co mp r e ndr e lesrelat ions en tre figur e et fond : II semble que l utilite generate de Ia notion de poche (dansnotre acception revivifiee et reexaminee) provient de sa capacite, en ta nt que plein, de secom porter a a fois co mme figure et comme fond seton Ia nece ssite au les circonsta nces. 36Rowe poursuit don e les preocc up ation s d e Ve nturi e t tire le po che ve rs une sign ificationurb a ine . Mais ceci ne l'avait pa s e mp eche d 'acce pter pre ce demment un e co nce ption plustraditionnelle du poche. En 1973 dan s l addendum a Ia nou ve lle publi ca tion de so n fameux

    46 m t i in e s

    Deux typ s de poche urbain.Le centre de Parme et /e projet de LeCorbusier pour le centre de Saint -Die;figures extraites de Colin Rowe et FredKoetter, Collage City, 1983 premiereedit ion: 1978) p. 6 et p. 62 .

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    Deux types de poche architectural.Karl Friedrich Schinkel, Altes Museum,Berlin 1822-1830) el Le Corbusier,Palais de a s s e m b Chandigarh; figuresextraites de Colin Rowe, The Mathematicsof the Ideal Villaand Oth er Essays 7976,fig. 14, p. 25 e fig. 16, p . 27.

    Strategy of he void I planning).OMA Office for MetropolitanArchitecture)- Rem Koolhaas, projet pourIa ville nouvelle de Melun-5enart, 1987.

    Ge nea log ie du p o he

    f_ _ _ _ _

    Ia rticle , Le s mat he m atiqu es de Ia villa ideale , par u un e p re mi e re fois e n 194 7 d a ns ThArchitec tural Review il fait appel a u p oc he pou r compr e ndr e deu x logique s de p la n.ajoute e n effet a Ia conf rontation i n itia le entre Ia villa Ma lco nt e nt a d A ndr e a Palladi o eIa villa a Gar che s d e Le Cor b usie r, ce lle entre le p lan d e I'Ai tes Mu se um a Berlin de KaFriedr ich Schi nk e l e t le pla n du Palai s d e l'asse mbl ee a Ch and igarh d e Le Corbu sier: U npa rti classique et conventionnel avec un poche traditionne l et un parti tres semblable maide forme e t presentant une variete de motifs particuliers qu il faut peut-etre interpreteco m m e des equ ivalents du po ehe traditionnel. 3 7

    e m Kool h aas : s tr a tegy o f the vo i

    L'o pp osi tion d e Ia figur e e t du fond , telle q ue Row e l'ava it illustree e n co nfron ta nt le p ladu centr e d e Par m e e t le proje t d e Le Corbu sier pour l e ce ntr e d e S ain t- Die, est de cellequ e Re m Koo lhaas de cline so uve nt , se lo n di ve rse s mod a lites. Et, ava nt qu ' il n'e mploiex plic ite m e nt l e m ot , a trave rs plusie ur s d e s e s p rojets, il a d onn e co m me d es illustr a tio nd e Ia no tio n d e poc he, d o nt n o us tra

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    jacques lucan

    Toujours es t-il que le projet pour Ia ville nou ve lle de Melun-Senart co rrespond a ce queKoolhaa s pr ec ise ra etre une premiere s tr a tegie du vide", ce lle relati ve a a planification .Koolhaa s proposera une se conde strategie du vide ", relative cette fois aun batiment et nonplu s a un plan d 'urbanisme. Lars de Ia conception du projet pour Ia Bibliotheque nationalede Fran ce a Paris e n 1989 4 il cons idere Ia biblioth eq ue elle -meme co mme un bloc duqu elsont excav es de s c reux , les vides que so nt les espa ces receva nt le public: La bibliothequeest interpretee comme un bloc so /ide d information s un emmagasinage de toute s es formesde memoire: livres, disques optiques , microfiches, ordina teurs ... Dans ce bloc, les espa cespublics so nt definis comme des absence s de bati , vides creu ses dan s le mas s i d information.Elles se presentent comme de multiple s embryons - flottant d ans le mag as inage - chacundote d un pla centa technologique singulier .. 43

    Lorsque Koolhaas presente toute Ia serie de s plan s des etages du batiment , ainsi queplu sieurs co upe s, il noirc it les espaces de vo lus au rangement de s livre s et , dan s ce poche ,

    il creuse de s vides de diver ses config ur atio ns, like ice-cream , comme il dira plu s tard44

    .II precis e aussi, e n 1990 , a Par is, a 'aide d 'un croquis e t de texte s colles sur un mur deI'expo s ition qui presente le tra va il de I'OMA a ' lnstitut fran

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    Leservr et le servant: nouvelle approche .OMA - Rem Koolhaas, Casa da musica,Porto, 1999-2004. En divisant leprogramme en tre espaces collectifs quison t excaves et espaces seconda iresservants - distributions verticales, toilettes,bu reaux, reserves, etc. - le ba timent est aIa fois clair et mysterieux - le diagrammedevien t une aventure architecturale.(Rem Koolhaas da ns A U, numerospecial ([email protected]+ u ), mai 2000,p. 147.)

    Swiss CheeseOMA - Rem Koolhaas, Ville debureaux , s tuee pres de / aeropo rt deFrandort, 1989 . Opposition de deuxsolutionsenvisagees: city under a dome (a Ia f ~ o nde Buckminster Fuller); city ina building (Swiss Cheese .

    2 ~ ~ \ - ;_ QI ~

    e ne logie u poche

    poche: ( .. ) nou s s omm es parvenu s en fin de compte a cette n o tion d 'un corps so /ide avecdes entaille s et de s excav a tions . ( ) Et u point de vue architectural , ce la devint une situationfascinante de tr availler pour Ia premiere fois avec ce qu 'on appelle po che .49

    Si Ia quest ion du poche est rep rise, il va sans dire que c'est selon des m oda li tes topo logiq uequi metamorphosent Ia problema tique kahnienne , et en quelque sorte l'inversent. Koo lhaas,e n effet , lo rsq u' il explique les ope rations auxque lles il soumet ses projets , parle de videplutot que d 'espa ce meme s il ne peut se d ebarras ser de ce mot, omnipr esent dans lesdiscours archite c tu raux du e iecle. II confir me a insi une strategie a rchitecturale qu i laissede cote les question s relatives a 'articu lation ou a a compo sition spatiale. Ce retour a cequ ' il dit etre quelqu e chos e de s tupide et simple 5 0 est un nou veau depart , qui mene a aconceptio n de Ia Casada musica de Porto (1999-2004 ). Celle-ci oppo se enco re une fois levides collectif s excaves et les serv ices constituant l'epa isseur servante , les vides et le poche.

    Le poche , Kool haas l'ava it inc ide mm en t nomme - ma is san s s 'y ar re ter - lors de Iconception du projet pour le Me Cormick Tribun e Campu s Center de ' Illinois Instituteof Tec hn o logy a Ch icago (199 7-2003 ). L'objectif eta t de reurbani ser le vide 5 1 par lederoulement d

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    jacques Lucan

    'Indian Institute of Management a Ahmedabad (1962 -1974), ou meme avec ' idee deIa colonne creuse comme dispensatrice de lumiere, developpee lors des etudes pour lebatiment de l'assemblee a Dacca (1962-1974 ) : lmaginez que les co/anne s s ont creu ses etplus grande s (que les co/anne s normale s ), et que leur mu r s peuvent eu x-memes donner Ialumiere ; alor s les vides sont de s pie ce s et Ia co/ann e fabrique Ia /umiere , elle peut prendrede s formes complexes , tenir des espaces et leur donner Ia lumiere. 54

    Herzog &de Meuron relancent et inflechissent d 'une autre fa

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    Eponge de Serpinski ou encore epongede Menger ; d apres Benoit Mandelbrot,Les O bjets f ractal s Forme, hasa rd etdimension , 7975 , p. 134). Elle s obtienten soustrayant le neuvieme d un carre enson centre, puis en faisant de meme pourchacun d s cam?s resultan t, a inlini.

    \4ur creux ou excave .Herzog de Meuron, Ciudad de lFamenco, Jerez de Ia Fron tera, 2003.

    Genea logie du poche

    v ille interieure . L'image Ia plus emblematique de celle-ci pourrait e tre ' iceberg , formemonolithique dont Ia plus grande partie est immergee , san s c onte xte ni reference , et dont

    Winy Maa s et Jacob van Rijs en visagent qu 'elle puis se etre habite e : Comment pourrions-nous imaginer qu existe Ia une vie souterraine de termite ? 58

    De l e space au vide

    Les termites c reusent. Creu ser n'est pas co nstru ire, n' est pa s fabriquer une piece ou fabriquerun espa ce.

    Creuser est deg ager un vide ; il s' agit Ia d 'une autre operation que celle de construire unespace. Comme on le voit avec les projets de Koolhaas , de Herzog & de Meuron , MVRDVou encore Holl, cett e operation d 'excavation a partie liee a vec le monolithi sme. On nepeut en effet reellement creus e r que dans une mas se , un solide , ce que l'on peut nommerpar exten sion un poche. Et Ia forme de cette masse ou de ce solide e st fondamentalementindifferente , ou peut etre le resultat de contraintes contextuelle s o u programmatiquesassumees de far;on litterale.

    Le poche n'e st don e plus lie a une problematique spat iale , au sen s ou l'entendaient Kahn ,Venturi et Rowe , mai s a une strategie du vide , comme l 'entend Koolhaas.

    Le poche es t entropiq ue , substance a l'int e rieu r d e laque lle on creuse, milieu isotrope al' interieur duque l on re serve des vid es. Ces operations sont ou bien architecturales , ou bienurbaines , Ia difference n e tant pa s s yste matiquement tranchee.

    Si les operation s sont urbaine s elles s 'adressent a l'eta lement present ou futur. A un Melun-Senart imag ine par Koolhaa s ou a Ia greyness d 'une ville decrite par MVRDV. Ace queRobert Smithson qua lifiait de slurbs contraction de slums et de suburbs a ce qu ' il avait

    releve comme etant les monuments d 'une banlieue banale du N e w Jer se y deglinguee et

    Ess a is51

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    j que s c n

    laissee a abandon , les monuments de Passa ic co llection d o bjets disperses et entassesanalogue a Ce t s de detritu s historiqu s59 qu avait a ses yeux re presente Rome: autreimage que celle don nee par le plan de No Ii. ..

    Si les operati ons sont architecturales , elles s adr essent a un milieu qu il n est pas requi s defragmenter et d articuler en pieces di stinctes. Le poch e emporte l idee de co ntinu ite, queIa figure soit co nsideree par rapport au fond , ou que le fond le soit par rapport a a figure ,dans une alternance possible des inversion s successives , du blanc et du noir, du positif etdu negatif , du plein et du vide , de Ia convexite et de Ia concavite, dejouant encore leshierarchies composition nelles habituelle s.

    Composer ou recomposer , c est mettre de l ordre ou concevoir un o rdre dans lequel serangent les elements. Un etat entropique dejoue toute possibilite de co mp oser ou dereco mpo ser. Dan s une substance, un mi lieu entropique , dans un po che , on coupe , ontran che , on taille , on excave, on creuse, on troue. On produit des vide s.

    5 m t i e r e s

    Produire des vides.Cristina Diaz Moreno et Efren GarcGrinda (cero9), projetpour a bibliotheqUIB, Palma de Mal/orca, 2003.(ci-dessus)

    Produire des vides.MVRDV, ensemble d habitations, BuNe9en (neighbourhood number ninAmsterdam, 2002 maquettes d etud(ci-contre)

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    otes

    1 julien Guadet 1834-1908) est

    p rofesseur de th eorie de 'a rchitecture a 'Eco le des beaux-arts de1894 a 19 08 , et 'auteur d es fameux Elements et theorie de / a rch itecture , Paris, 1901-1904.

    2 Geor ges Gromort 18 70- 19 61)est professeu r d e t heorie de 'architec ture a I'Ecole des beaux-artsde 19 37 a 194 , e t 'au teur , dansIa suite de ce cours, d 'un Essai sur atheorie de / architect ure, Paris, Vincent , Frea l & Cie , 194 2.

    3 Grom ort ne parle pas du poche ,seulement du fail de pocher un

    plan ; il emploie le mo t entre gui llemets (voi r : Georges Gromort , Essaisur Ia theorie de / architecture, op.cit., p. 385).4 Gu stave Umbdenstock , Coursd a rchit ecture, Paris , Gau thie r-Villars et Cie, 19 30, deuxieme vo lume , p. 635. Umbdenstock 1866-1940 ) est profe sseu r d 'a rchi tecturea ' Ecole polytechnique , a Paris, de19o1 a193 7.s Kahn on Be aux-Arts training ,dans W illiam H. )o rdy, Kimbell ArtMuseum , Fort Worth , Texas. Libra

    ry, Philips Exeter A ca demy, Exete r,ew Hampshi re, The Architectural

    Review, vol. ClV. n 928 , juin 1974,p. 332.6 Ibidem.7 John W. Cook , Heinri ch Klotz,Ques tions aux architectes, Bruxe lles- Liege , Pie rre Mardaga , 1974(traduction de Conversa ti ons withArchitects, N ew York - Was h ingt on,Praeger Publi she rs, 19 73), p . 364;Ia traduc tion a e te revisee.

    8 Ibidem, p. 365.

    9 Ibidem.10 Pour Ia di stinction initia lementfaite par Kahn entre espaces serv is

    ~ et s u ~ e s (areas) serva n tes, quidevie ndr a ce lle entr e es paces servis e t es paces se rvants , voi r jac queslu ca n, De Ia decomposition de Iafen e tr e a a piece de lumier e, Ca -hiers de theor ie, n 2-3 , 2000 , pp.100-101.

    11 Voir: Deni se Scott- Brown , Awor m s eye view of rece n t archi t ec-

    Essais

    tural history , Architectural Record,

    fevrier 1984.12 Se lon une to p ologie annulaire ,Kahn co n\Oit plusieurs projets comme l 'eglise unitar ienn e de R oc he ster 19 58-1969) o u Ia re siden ceEleanor Donnelle y Erdm an 1960-1964 ) a Bryn Ma w r ou meme Iabibliotheque Phillips Exete r 1965-19 71 .

    13 lo u is I. Kahn , The r oom, thestreet an d h uman ag reem en t , AlAJournal, vo l. 56 , n 3, se pt embre1971 ; tradu ctio n fran dan s lequel il donn e Ia d e finition suiva nte du poc h e: n.m. ; lesmurs noircis d un plan ; / etude d unplan en reference aux seu ls murs et

    piliers .17 De fac;on genera le , les ec ritsth eo riques amencam s expliciten t des notions qui , a ' Eco le desbeaux -arts , resta ient so uve nt imp licite s, par exemple Ia notion de pa rti, ce lles de poche , de mosa'ique ,d ' ent ourage , etc.

    18 ath aniel Cortland Curti s, Ar-ch itectural Composition, Cleveland ,).H. jansen , 1923 , p. 111 .19 Voir: D onald D rew Egbert , The

    Genea logie du p oc he

    Beaux-Arts Tradition in French Archi-

    tecture, edite par D avid van Z antenavec un avant-p ropos de RobertVentu ri, Prin ceto n, Pr inceton Architectu ral Press, 1980.

    2 l.'exposition a l ie u du 29 octob re1975 au 4 janvier 19 76; elle estsuivie , en 19 77, de Ia publicationde Arth ur Dre xler (ed. ), The Archi-tecture of the Ecole des Beaux-Arts,londre s, Seeker & Warburg , 1977 ,avec de s essais de David va n Zanten, Richard Chafee et eil le vine.

    21 Davi d Van Zanten , le syste m ede s beaux-arts , l on dr es, AD Pro

    files 1 7 (The Beaux-Arts ), s.d.1978) , p. 73; Ia tradu ctio n a ete

    revisee.

    22 Robert Venturi , De l ambigui te en architecture, Paris, Dunod ,1971 (tr ad uctio n de Complexityand Contradiction in Architectur e,New York , Mu se um of Modern Art,1966 , p. 72.

    23 II es t a not e r ici que Ia tra duction franc;a ise de Complexit y andContradiction in Architectu re ev iteplu sieur s fois de repr endre le motpoc h e, prefe rant le tr adu ire et

    provoquant ainsi des impreci sionssinon des contresen s lorsque 'oppositio n ent re poche ferme e t poche o u vert d ispa rai t

    24 Robe rt Venturi , De l ambiguneen architecture , op . cit., p. 82.

    2s Ibid em ; Ia traduction a ete revisee, comme c'es t enco re le cas deIa plupart d es citation s s uivan tes d eDe l ambiguile en archit ecture.

    26 Ibidem, p. 84.

    27 II fa ut no ter a propo s de cetexem ple qu e Ia co ntr adiction en tr e

    les ne cess ites de l i nteri eu r ( 'usagede Ia p iece e lle- m eme ne demandant cepe ndant pa s de paroi co urbe) et les n ecess ites de I' exterieurne produit pas ici ree llem e nt le poche d u n es pace residue .

    28 Robe rt Ven tu r i, De l am bigufteen architecture , op. cit. , p. 89.

    29 Robert Venturi , Den ise Sco ttBrown & Steven lze n ou r Learn ingfrom Las Vegas , Cambridge , MITPres s, 19 77 (edit ion r ev isee ; p re-

    53

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    j acq u es Lucan

    miere edition: 1972 ), figure 17 ,p. 21: Nolli s map of Rome (detail) .

    3 Robert Venturi , Denise ScottBrown & Steven lzenour, I. Enseignement de as Vegas , BruxellesLiege , Pierre Mardaga, 19 78 (traduction de Learning from Las Vegas ,op . cit., 19 77), p. 32.

    31 Ibidem. La traduction a bien sure te revisee car le mot poche a comme tel disparu du texte franYJiS. Letexte est repris de Robert Venturi &Denise Scott Brown , A significance for A&P parking lots. Learningfrom Las Vegas >> The Architectural

    Forum , vol. 128 , n 2, mars 1968.32 Colin Rowe et Fred Koetter ,Collage City, Paris , Centre GeorgesPompidou , col i. Supplementaires ,1993 (traduction de Collage City,Cambridge , MIT Press , 1978 ), p.127.

    33 Ibidem, pp. 105-106, figuresp. 10 7.

    34 Ibidem, p. 125 .

    3S Ibidem, pp. 126-127. Dans cepassage , Rowe fait bi en sur reference a Complexityand Contradictionin Architecture. Pour Ia dernierephrase , Ia traduction a ete revisee.

    36 Ibidem, p . 12 7.

    37 Colin Rowe, Mathematiquesde Ia villa ideate et autres essais,Paris, Hazan , 2000 (traduction deThe Mathemati cs of the Ideal Villaand O ther Essays , Cambridge , MITPress , 19 76), p. 26. La traductiona ete revisee puisque les mots partiet poche ont disparu dan s I'editionfran