mademoiselle else - malafesta...arthur schnitzler naît dans la grande bourgeoisie juive de vienne....
Post on 15-Apr-2020
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Mademoiselle ElseD’après la nouvelle d’Arthur Schnitzler
Un spectacle de Giulio SERAFINI
Sommaire
• Mademoiselle Else p. 3
• Note d’intention p. 4
• Histoire p. 6
• Arthur Schnitzler p. 7
• Extraits p. 8
• L’équipe artistique p. 10
• Fiche technique p. 15
• Contact p. 17
Mademoiselle Else« Avec Mademoiselle Else nous avons voulu raconter une histoire violente.
Une violence subtile mais très puissante, qui conduit la jeune protagoniste à un passage obligéde l'innocence de la jeunesse à l'âge mûr du compromis et du choix.
Tout au long du spectacle, Else, une jeune fille bourgeoise, élevée dans la glorieuse Vienne del’empire Austrohongrois, se confie au spectateur dans la totalité de son intimité, à travers unmonologue intérieur sans fin. On passe d'un agréable aprèsmidi d'été à une soirée durantlaquelle elle doit choisir si elle accepte de se sacrifier pour sauver l’honneur de sa famille et, peutêtre, sauver la vie de son propre père.
Else nous raconte tout de ses pensées, ses rêves et ses envies avec une habilité et une fraîcheurpropre à ses 19 ans, alors même qu'elle est en train de se précipiter dans une spirale de laquelleelle ne pourra plus s’extraire.
Schnitzler démontre dans cette nouvelle une faculté à retranscrire les détails et les multiplescirconvolutions de la nature humaine à un niveau tel que, de notre pointdevue, il atteintpresque la perfection.
C’est la capacité de Shnitzler à sonder la profondeur de l’âme humaine qui nous a poussés àcréer cette pièce. »
Compagnie Malafesta
Note d’intentionDès la première lecture de cette œuvre, j'ai eu envie de dramatiser ce texte qui contient déjà enluimême, comme l'indique l'auteur dans son journal intime, une forte propension à lathéâtralisation.
Je connaissais déjà Schnitzler comme auteur de théâtre pour avoir travaillé sur son œuvre la pluscélèbre (La Ronde), et aimant son style et son langage, j’étais décidé à lire d'autres de ses écrits.
Seulement, si j'avais été impressionné par son style narratif dans ses autres livres, j'étais cettefoisci entièrement captivé par la lecture de Mademoiselle Else : mon esprit fusionnait avec lapensée de la protagoniste. Son flux de pensées n'était ni banal ni évident, mais vrai, réel.
Il n’existait finalement quasiment aucune distance entre ce personnage et moi.
Je considérais, et je considère toujours, ses actes plausibles, de par son éducation mais égalementde par la condition féminine à la fin du XIXème siècle et, malgré les différences qui nousséparent, je partageais pleinement ses angoisses, conflits et envies.
Les improvisations réalisées avec l’équipe ont confirmé l'hypothèse de départ, à savoir lanécessité d’un style réaliste et dramatique avec un regard onirique et joyeux, de façon à pouvoirpeindre la folie d’Else.
J'ai identifié trois sujets qui ont orienté notre travail de recherche :
• la condition féminine de cette époque et la violence de genre effectuée à travers un fortconditionnement psychologique. Ce conditionnement est double : d’un côté acquis par safamille et par son éducation et de l’autre côté imposé sous la forme d’un chantage sexuel.
• les tensions engendrées par les divers transformations accomplies par Else : de l’enfanceà l’âge mûr, de la liberté à l’obligation, de l’innocence à la responsabilité. Je me suisconcentré sur la déstabilisation générée par ces transformations. Il faut dire que lanouvelle est écrite dans la période où Vienne devint le berceau de la psychanalyse.
• l’imaginaire d’Else par rapport à son futur, où tout est à construire, fait d’envies maisaussi de lucidité et de désillusions. Mademoiselle Else est avant tout un drame humain,celui d’une jeune fille qui trouve dans un geste extrême une solution libératoire, bienqu’inutile, à une situation insupportable.
Pour rendre une telle tension sur scène, la forme choisie n’est pas le monologue mais une pièceavec dialogues et actions scéniques faisant intervenir les personnages évoqués par Else dans lanouvelle. Pour maintenir l’idée de monologue intérieur, j’ai décidé de mêler, sans en privilégier aucun, lesdifférents niveaux de conscience d’Else. Il n’y a pas de différence nette entre ses pensées et sesparoles ; son adresse directe aux personnages et ce qu’elle s’imagine leur dire ; son monologueintérieur et le fauxdialogue qu’elle se fera à ellemême par le moyen d’une voix off. De la mêmefaçon les autres personnages joueront à la fois leur propre rôle mais également la perceptionqu’Else a d’eux. Je crois ainsi de pouvoir donner au public une subjectivité totale, où leur expérience estidentique à celle vécue par Else ellemême.
Giulio SERAFINI
L’histoireElse, belle jeune fille de dixneuf ans venant de la bourgeoisie Viennoise, est en séjour estival avec sa tante Emma et son cousin Paul.
Suite à un aprèsmidi passé à jouer au tennis avec Paul et Cissy Mohr (amante secrète de son cousin), Else rentre à l’hôtel Frattazza. L’ambiance est excellente, une magnifique fin d’aprèsmidi d’été au cœur des Alpes italiennes, à cette époque en plein territoire autrichien (début des années 1900).
Rentrée à l’hôtel, Else reçoit une lettre de sa mère. Lettre qui lui apprend de mauvaises nouvelles: son père, célèbre avocat, doit réunir 30 000 florins pour échapper à la prison. Pour ce faire il compte sur sa fille : elle doit demander l’argent à Monsieur Von Dorsday, également en séjour au Fratazza, un vieil « ami » de la famille…La situation devant laquelle Else se retrouve la révolte mais elle doit agir : l’honneur de son père et de toute la famille est en jeu.
La rencontre avec Von Dorsday arrive par hasard et plus tôt qu'elle ne l’aurait voulu. L'homme écoute sa demande et accepte de prêter l'argent à une condition: il veut la voir nue. Une « condition » qui ressemble terriblement à du chantage et qui bouleverse Else.
Elle doit donner sa réponse le soir même à Von Dorsday. Elle tombe alors dans un délire dans lequel elle se perd, s'imaginant déjà morte, ou vendue comme prostituée ; ou encore elle rêve de tuer Von Dorsday ou de laisser son père aller en prison et mille autres fantaisies. Un délire où réalité et rêve se mêlent.
Mais alors que l’état mental d’Else semble être à son plus bas, la situation empire de nouveau : elle reçoit un télégramme de sa mère qui lui dit que la somme est de cinquante mille florins et non plus trente mille, « sinon peine perdue ». Arrivée à ce stade, Else, déjà profondément perturbée, perd complètement la raison et ne voit plus qu’une solution radicale pour échapper à une situation sur laquelle elle n’a désormais plus aucun contrôle.
Arthur SchnitzlerL’AutricheHongrie de la seconde moitié du XIXe siècle, danslaquelle naquit Arthur Schnitzler, semblait s’être fait unespécialité du refoulement ou de l’occultation des réalités lesmoins plaisantes ou rassurantes. Johann Schnitzler, le pèred’Arthur, croyait pouvoir résoudre tous les problèmes duquotidien en proclamant « L’affaire est close ». Toute sa vie,Arthur Schnitzler cherchera ainsi à percer l’« envers du décor ».
Arthur Schnitzler naît dans la grande bourgeoisie juive deVienne. Son père Johann est un médecin réputé et sa mèreLouise se consacre entièrement à sa famille et aux intérêts de sonépoux, comme le voulait l’usage à l’époque. Arthur marched’abord dans les pas de son père en se destinant à une carrière demédecin, mais regrette assez rapidement sa décision.
Ses années d’études s’accompagnent de premiers travaux littéraires, d’une passion pour le jeudévorante, de visites assidues aux cafés et d’un grand nombre de liaisons amoureuses. Le premiervéritable amour de Schnitzler sera pour Olga Waissnix, femme mariée et propriétaire d’une aubergede Reichenau, le Thalhof. Elle ne parviendra pourtant pas à le réformer et Schnitzler continuera toutesa vie à multiplier les aventures.
Schnitzler l’écrivain fait parler de lui pour la première fois en 1893 avec le Conte de fées. Le succèss’accompagne d’un scandale – ce sera souvent le cas dans sa carrière – car la pièce revendique ledroit des femmes à décider ellesmêmes de leur vie, droit dont Schnitzler faisait luimême fort peu decas pour ses nombreuses partenaires. Deux ans plus tard, Liebelei lui vaudra une renomméeinternationale. Arthur Schnitzler devient le plus célèbre et le plus reconnu des écrivains autrichiens.Le succès de Liebelei lui permet de mettre enfin un terme à l’exercice de la médecine. L’année de cetriomphe marque aussi le début d’un trouble de l’audition dont il souffrira toute sa vie.
En 1900, c’est la nouvelle le SousLieutenant Gustl qui à son tour fait scandale. Pour avoir dénoncéle code d’honneur corrompu de l’armée austrohongroise, Schnitzler est déchu de son propre titred’officier. Sa pièce le Professeur Bernhardi s’en prend quant à elle ouvertement à l’antisémitismeambiant et est interdite par la censure. En 1911, Schnitzler connaît avec Das weite Land un succèscomparable à celui de Liebelei. À la veille de la Première Guerre mondiale, il brosse ainsi le derniergrand portrait de la haute bourgeoisie de la Vienne impériale.
La renommée de Schnitzler survit à la guerre et en 1921, soit vingt ans après sa rédaction, Schnitzler ose présenter sur scène sa pièce La Ronde. Celleci crée le plus grand scandale que le théâtre de langue allemande ait connu au XXe siècle. La pièce sera qualifiée de « pornographique». Son veritable dernier succès est Mademoiselle Else, publié en 1924. Dans cette oeuvre, Schnitzler prévoit la tragique fin de sa propre fille Lili, qui 4 ans plus tard se tuera de la meme façon qu’Else.
Schnitzler connaît le destin de cette époque révolue immortalisée dans son œuvre et rejoint son propre univers dans l’oubli. Lorsque ses amis s’affirment convaincus que son œuvre va bientôt connaître une renaissance, il leur répond : « Moi aussi. En 1962 ! » Fortement atteint par le suicide de Lili, il s’éteint le 31 octobre 1931 à son domicile viennois, au 71 de la Sternwarte Strasse.
ExtraitsScène 7:
"Mère: ...et voilà qu'est arrivée ta lettre, ma fille chérie. Tu mentionnes Dorsday, qui séjourne lui aussi au Fratazza : "un signe du ciel!", avonsnous pensé.
Tu sais que Dorsday était un de nos intimes. Le hasard veut que depuis deux ou trois ans il ait cessé de venir aussi souvent. Il a un fil à la patte, rien de bien reluisant, entre nous.
Tous les jeudis, au club Residenz, Papa joue au Whist avec lui, et l'an dernier il lui a sauvé une belle somme en plaidant son affaire contre un autre marchand d'art.
Et puis, pour tout t'avouer, il a déjà aidé papa.
Else: Je me le disais bien...
Mère: Il s'agissait, à l'époque, d'une broutille, huit mille florins. En fin de compte, même trente mille ne signifient rien pour un Dorsday.
Je m'étais donc dit que tu pourrais peutêtre nous rendre service et parler à Dorsday.
Else: Quoi?!
Mère: Il a toujours eu un grand faible pour toi..."
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Scène 10:
"Else: J'ai abusé de votre temps, monsieur von Dorsday.
Else va pour partir, Von Dorsday la retient par la main.
Von Dorsday: Il doit y avoir longtemps que vous le savez, Else! Seriezvous une femme si vous ne vous en étiez pas aperçue? Je vous désire. Fautil ajouter quelque chose?
Else: Vous en avez déjà trop dit!
Von Dorsday: Else, Else! (La tire vers lui) Else, pardon! Moi aussi j'ai plaisanté comme vous tout àl'heure pour le million. Mes exigences sont moindres que vous ne l'avez craint. Ce dernier mot est dur, mais je le sais vrai. Peutêtre ma modération vous surprendratelle agréablement? Else, arrêtezvous, je vous en prie.
Else: (Et je m'arrête, pourquoi? N'auraisje pas dû le gifler? Qu'estce qui me retient? Je suis lâche, je suis brisée, je suis humiliée. Que peutil vouloir à la place du million? Un baiser? On
pourrait peutêtre s'entendre. Un million est à trente mille comme... Qu'il existe au monde de drôles d'équations.)
Von Dorsday: Si jamais il vous fallait un million, Else, nous en reparlerions. Bien que je ne sois pas un homme riche. Mais pour cette fois je me montrerais modéré, tout comme vous. Pour cettefois je ne veux qu'une chose, Else, je ne veux que...vous voir.
Else s'écarte de von Dorsday."
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Scène 13:
La mère apparait derrière Else pendant qu'elle ouvre le télégramme.
"Mère: Te supplie encore parler avec Dorsday. Montant pas trente mais cinquante. Sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala.
Else: ...Mais cinquante. Sinon peine perdue. Tralalère, tralalère. Cinquante. Adresse toujours Fiala.
(...)
Petite rectification Monsieur Von Dorsday, veuillez m'excuser. Pas trente mais cinquante, sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala.
Dorsday apparait en vision en surgissant des affaires d'Else.
Von Dorsday: Pour cinquante, il me faut exiger d'avantage, Mademoiselle. Sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala.
(…)
Else: Comme il vous plaira, Monsieur Von Dorsday, je vous en prie, vos désirs sont des ordres."
L’équipe artistiqueGiulio SERAFINI, metteur en scène Après le lycée, il fonde avec un groupe d'amis sa proprecompagnie amateur nommée “Malafesta”. Avec ce groupe, ilmonte ses premiers spectacles qu'il écrit et met en scène :Criminels Natals (2002), Uomini d’onore (2003), Le Katamun(2004).
En 2003 il joue dans la pièce Veronika tirée du livre de PaoloCoelho Veronica décide de mourir pour la mise ne scene de Paolo Paganelli. Entretemps commencesa formation dans la classe libre de l'Ecole de Théâtre « A. Galante Garrone ».
En 2004 Giulio Serafini intègre l'École nationale d'Art Dramatique de Milan "Paolo Grassi" où ilfréquente la classe d'acteur. Il ne reste qu’une année durant laquelle il rencontre le professeurKuniaki Ida qui lui conseille de quitter l'Italie pour continuer sa formation en France.
Il travaille sur une creation originale Shakespeare in Death, mis en scene par Alessandra Frabetti.Parallèlement à cela, il commence à travailler avec Luisa Pietri et joue dans son spectacleL'incendiario de A.Palazzeschi ; puis ils comettent en scène Fiumi Prosciugati, une performance dedanse/théâtre sur le massacre de Srebrenica. Il obtient son diplôme de Sciences Politiques, sa thèse portant sur le théâtre politique de BertoldBrecht.
En 2007 il intègre l'École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq à Paris. Il y réalisera les deuxannées de formation. Il a comme professeurs Jos Houben et Paola Rizza.
En 2010, il joue avec la Compagnie Chromos dans le spectacle Nuit d’Amérique, inspiré du romanVoyage au bout de la nuit de L.F. Céline, mis en scène par Julien Bal.
En 2011 il fonde sa propre association loi 1901, « Malafesta ».
Avec Julien Bal et Renaud Amalbert, ils fondent le Collectif 01 Jour et en une année ils réalisent cinqcourts : L'amour est dans le pré, Poursuite, Amanite phalloÏde, Les orphelins d'Hawkins et Cendretournés en France, Espagne et Belgique. L'amour est dans le pré est aussi la première réalisation deGiulio Serafini produite par « Malafesta ».
En juin, il travaille avec une compagnie internationale nommée « Made the world over », et joue dansle spectacle Le rêve du papillon, mis en scène par Jeongiu Kim. L'année suivante, avec ce spectacle, ilparticipe au festival d'Avignon et, en aout 2012, il part jouer en Corée dans les festivals de Suwon etChounchown.En 2012, il travaille d’une part sur la miseenscène de la nouvelle création de la Compagnie «Malafesta » : Mademoiselle Else; d’autre part, comme comédien, avec la Compagnie « The LastBaguette » pour jouer dans une farce librement inspirée du roman Dracula de Bram Stoker.
En 2013 il joue au Théâtre de l’Épée de Bois dans Le malade Imaginaire et L'Avare de Molière, mis enscène par Antonio DiazFlorian.
Juliette DUTENT, comédienne
Dès l'âge de huit ans, elle entre dans le monde artistique par le biaisde la musique et se destine à une carrière de violoniste classique.Elle débute à l'école de musique de Senlis puis, à 14 ans, elle partvivre à Paris où elle suit des cours à horaires aménagés et poursuitses études musicales principalement au Conservatoire de Bobigny. A 18 ans elle obtient son baccalauréat littéraire et entre encycle spécialisé de violon dans la classe de Jacques Bonvallet. Cettemême année elle intègre, toujours au Conservatoire de Bobigny, uncours de chant lyrique qui lui permet de participer à un cours dethéâtre, dirigé par Christian Croset, également professeur d'ArtDramatique au Conservatoire. Ce cours développe son goutpour cette discipline qui était né quelques années auparavant lorsd'expériences scolaires. L'année suivante elle entre dans la classe dethéâtre en Cycle d'Orientation Professionnelle et pendant un an suitcette biformation : théâtrale et musicale. Suite à cela, elle choisit de s'orienter vers le métier decomédienne mais n'arrête pas le violon pour autant. Durant cette même année, elle participe au stageorganisé par Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil.En 2010, elle obtient son Diplôme d'Etudes Théâtrales du Conservatoire de Bobigny et quelques moisplus tard intègre le CEPIT du Conservatoire de Noisiel. Elle y suit les cours d'interprétation deDelphine Boisse et Mourad Mansouri, participe à des stages dirigés par Pascal Collin, AntoineCaubet, Claude Degliame ou encore JeanFrancois Auguste, et suit également des cours de chant etde danse contemporaine. Cette même année elle joue dans Le Bouc de Fassbinder au Théâtre deMénilmontant et apparait dans le courtmétrage de Giulio Serafini L'Amour est dans le pré.En octobre 2011 elle intègre la Compagnie de spectacles pour enfants « L'Ours mythomane ». Ellejoue dans la pièce Mathilde se marie où elle est à la fois comédienne et violoniste. En décembre de lamême année, ainsi qu'en 2012, elle part en tournée dans les Zénith de France avec "Le Grand Cirquede Noel". Parallèlement à cela elle fonde avec Giulio Serafini la Compagnie Malafesta et travaille surl'adaptation théâtrale de la nouvelle Mademoiselle Else de Schnitzler où elle interprètera le rôleéponyme. La pièce se joue en juin 2012 au Théatre des Deux Rêves puis est reprise en février 2013 aumême endroit. En septembre 2012 elle obtient son Diplôme d'Etudes Théâtrales du Conservatoire de Noisiel etmonte Home Sweet Home, spectacle qu'elle a écrit et mis en scène. La pièce est jouée à l'AuditoriumJean Cocteau de Noisiel. Deux mois plus tard, elle tourne dans le longmétrage réalisé par BrunoMercier So long qui sortira fin 2013. Dans ce film, elle tient l'un des premiers rôles et est à la foiscomédienne, violoniste et chanteuse.
Hélène Morzuch, comédienne,usicienne
Elle fait sa première formation théâtrale à l’école EICAR(20062007) puis poursuit avec l’école de l’acteur Côté Cour(20072008). Elle entre ensuite à l’Ecole Internationale deThéâtre Jacques Lecoq d’où elle sortira diplômée en 2010.Parallèlement, elle suit une formation musicale en piano auConservatoire russe Serge Rachmaninoff jusqu’en 2009.
Cette formation l’amène à participer au concours musicalde France niveau virtuosité 2 où elle reçoit le 1 er accessit
en février 2006, mais également au concours Claude Kahn en 2008 où elle obtient la 2 ème médailleen niveau fin d’étude.
Son parcours théâtral commence en 2005 dans l’association des Nouveaux Tréteaux de l’Ane Vert àFontainebleau (77). En son sein, elle interprètera le rôle d’Eurydice dans L’Intervention de VictorHugo (20052006), La Comtesse dans L’Ane et le Ruisseau de Musset (20062007), L’infante dans Inèsde Portugal, de Alejandro Casona (20082010), jouée dans divers festivals.
Dans cette association, elle intègre la compagnie professionnelle Naphralytep en 2008 pour le rôle deDolorès dans La Trappe de Claude Mercadié, pièce jouée à Avignon en 2008, Héloise dans Comptined’automne, de Claude Mercadié, jouée 11 fois au festival d’Avignon en 2010.
En 2007, la compagnie Envie Théâtre situé à Champagne (77) lui propose d’interpréter le rôled’Angélique dans La Nuit de Valognes d’Eric Emmanuel Schmitt qui se jouera jusqu’en 2009.Parallèlement, elle participe avec les élèves de l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq àl’événement «Fulgurances» au musée du Louvre, Paris en 2010.
Après avoir été diplômée de cette école, elle participe à une création collective dans la compagnieinternationale Made The World Over Theater, lespectacle Rêve du Papillon joué sur Paris en 2011.Encontinuité, elle jouera dans Cabarêt Emotivo, spectacletravaillé et joué en italien, en Sardaigne à Cagliari authéâtre Stabile Massimo (décembre 2011).
Pour finir, elle créa avec sa promotion de l’EcoleInternationale de Théâtre Jacques Lecoq la compagnieCIT 38 qui jouera une adaptation du Maître etMarguerite, Paris en janvier 2012. Ce spectacle est par lasuite sélectionné au Festival Premiers Pas. Dans lemilieu du cinéma, elle jouera le 2éme rôle dans un courtmétrage Et nous pendant ce temps de Boukrim Rachid,réalisé en septembre 2010, mais également le rôle deJuliette Drouet, dans un documentaire intitulé «Vie deVictor Hugo» diffusé en octobre 2011.
Eva Babbini, comédienne
Danseuse de formation, elle étudie à l'Ecole Professionelle de Musique etd'Arts du Spectacle de Milan (MAS) sous la direction de Susanna Beltrami,et à l'école de danse thérapie de Gênes. Elle pratique la dansecontemporaine, jazz, hiphop aussi bien que le flamenco et la danseclassique. Elle participe à plusieurs comédies musicales en tant quedanseuse et comédienne.
Sa passion pour le théâtre grandit. Elle continue à fréquenter plusieursformations aux techniques de jeu auprès de Massimo Navone, Paola Galassi,Melissa Smith, et Michel Azama.
Ses expériences sont très variées, on la voit à la fois dans des clips, des films(Cimice, Bagno Maria, La Pelle Adosso) et bien sûr au théâtre: We aretalking about music qui fait l'ouverture de la Biennale théâtrale de Venise en 2005, Aria de SusannaBeltrami au Teatro Nuovo Milano. Elle joue à travers l'Europe, en Italie, France, Allemagne et auRoyaumeUni.
Tendant toujours vers une expressivité plus grande du mouvement et de la parole, elle arrive enFrance en 2007 pour suivre la formation de l'école Jacques Lecoq. Actuellement, Eva partage sa vieentre l'Italie où elle travaille notamment avec la compagnie Scarti comme comédienne, collaboratriceartistique et chorégraphe, et la France avec la compagnie Illico Echo. Elle a participé en septembre2009 à une adaptation de Mulholland Drive avec TongueTied Theatre au BAC Theatre.
En 2010 et 2011 elle joue plusieurs fois la pièce Les pieds dans le plat, création collective de sacompagnie Illico Echo fondée avec Livia Arditti, Camille Blouet et Jade Collinet en 2009 .
Eva Babbini est aujourd'hui une artiste qui rassemble en elle la danse et le théâtre. Sa formation dedanse professionnelle, de théâtre classique et plus tardde théâtre corporel lui donne une diversité qui luipermet de piocher dans différents univers afin denourrir sa créativité et la création artistique.
Valerian Balliau, comédien
Il prend des cours de théâtre à la Compagnie Maritime de théâtre deMarie Ecorce à La Rochelle de 1993 à 2004. Il joue dans denombreuses créations de Marie Ecorce comme La Rochelle la revue surl'histoire de La Rochelle, Chacun son Faust d'après Goethe et Marlowe,L'amère patrie sur la guerre d'Algérie, Ici Bas de Dominique Mechinspectacle hommage à Leo Ferré puis Le Cabaret Furieux, spectacleprogrammé à La Coursive pour le festival Les Francofolies en juillet 2004et au Café De La Danse à Paris en octobre 2005 et à Dammarie Les Lys.En 2004, il monte à Paris et prend des cours avec Ange Tropeano.Il intègre le cours de Jean François Prevand du XIV arrondissement deParis en septembre 2005 pendant deux années.
En septembre 2006, il entre en créationrésidence et joue dans La Nuit à L'envers de Xavier Durringermis en scène par Aurélie Charbonnier, à la Fabrique du Vélodrome à La Rochelle.Ils reprennent le spectacle en février 2007 à la Loge Théâtre à Paris. En juin 2007 Il joue égalementdans Bergman, pièce écrite par Jean François Prevand d'après différentes œuvrescinématographiques d'Ingmar Bergman, mis en scène par Raphael Grillo et Cyril Manetta dans lecadre du conservatoire. La pièce est ensuite reprise et programmée au festival Off d'Avignon 2009 auPulsion Théâtre.
Il intègre le cours de Christian Croset au conservatoire de Bobigny en septembre 2009. Il joue dansdifférentes créations au conservatoire, Haute Surveillance de Jean Genêt, mis en scène par CapucineBaroni en juin 2010, Le Bouc de Fassbinder mis en scène par Cyril Manetta qu'ils jouent au ThéâtreMénilmontant de décembre 2010 à mars 2011 puis dans Les Chiennes d'Eduardo Manet, mis en scènepar Thierry Gaudin au conservatoire. Il obtient en juin 2011 le diplôme d'études théâtrales auConservatoire de Bobigny. En avril 2011, il tourne dans Looking For Stallone,courtmétrage de Thierry Gaudin et Lucie Laurentprogrammé au festival Besancourt 2012 et aufestival Armoricourt 2012. Le film remporte le prixdu film indépendant de Besancourt et le prixspécial du jury d'Armoricourt. Il travailleactuellement sur deux projets Mademoiselle Else etLa Forêt d'Alexandre Ostrovski.
Johanna LEGRAND, création lumière
Johanna est née en Alsace, en 1982, où elle a grandi.
Dès l'âge de 17 ans elle commence en tant qu'amateur la régie avec unecompagnie de la région. Elle fait aussi du théâtre avec une troupe amateur.Après un BTS électronique, elle part pour poursuivre un BTS audiovisuelledans les métiers du son. Pendant plus d’une année elle fait des vacationsdans le domaine audiovisuel, pour revenir à ses premiers amours: lespectacle vivant.
Finissant de se former en lumière elle part travailler dans des théâtres sous lesoleil de la République Dominicaine et de l'Égypte. Elle revient en Francedepuis maintenant deux ans, où elle a travaillé principalement pour un
théâtre du 19eme, ainsi que pour des compagnies sur Paris où elle a fait de la création lumière et des régies.
Fiche technique Melle ELSE
Légende plan feu
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1 PC Face 151
2 PC Face 205
3 PC Face 205
4 PC Face 151
5 Découpe sur le lit
6 Découpe Centre
7 PC Latéraux 205
8 Par 56 Contre bleu 120
9 Par 56 Contre bleu 120
10 Par 56 Contre orange 134
11 PC douche piano 205
12 PC douche lit 151
13 quartz fond de scène sol
14 PC Douche centre avant scène violet 180
15 PC Douche réception 205
16 PC Latéraux (vert bleu) 115
Lumière :
2 de deux faces
2 latéraux
4 douches
2 découpes
1 quartz fourni par la compagnie
1 console lumière, minimum 24 pistes avec 12 mémoires
Son:
Console son
lecteur cd
La scène:
Scène de 5 m sur 6 m minimum
Equipe:
5 comédiens
Décor et préparation:
Temps de montage du décor : 40 minutes
Stockage matériel :non
Le spectacle:
Durée: 75 minutes
Quel public:
A partir de 12 ans
Impératif : un piano sur scène
Contact :
Compagnie MALAFESTAGiulio SERAFINI
68, rue Charles Nodier93500 Pantin
+33(0)6.49.74.66.89
Email : associationmalafesta@gmail.comSite internet: www.malafesta.com
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