banque africaine de developpement multinational …
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BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT
MULTINATIONAL
SERVICES REGIONAUX D’INFORMATION SUR LE CLIMAT POUR LA
RESILIENCE FACE AUX CATASTROPHES EN AFRIQUE AUSTRALE
(SARCIS - DR)
DEPARTEMENTS AHAI/PGCL
Avril 2017
Document traduit
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TABLE DES MATIERES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................ i
RESUME ANALYTIQUE ..................................................................................................... iv
1. CONTEXTE……………………………………………………………………………..1
1.1 Contexte et origine du projet........................................................................................... 1
1.2 Priorités sectorielles ........................................................................................................ 2
1.3 Définition des problèmes ................................................................................................ 3
1.4 Bénéficiaires et parties prenantes .................................................................................... 3
1.5 Justification de l’appui du CDSF .................................................................................... 3
2. LE PROJET ..................................................................................................................... 4
2.1 Objectifs du projet........................................................................................................... 4
2.2 Impacts ............................................................................................................................ 4
2.3 Produits ........................................................................................................................... 5
2.4 Activités .......................................................................................................................... 6
2.5 Risques .......................................................................................................................... 11
2.6 Coût du projet et plan de financement .......................................................................... 12
3. MISE EN OEUVRE……………………………………………………………………15
3.1 Le beneficiaire………………………………………………………………………...15
3.2 Analyse de l’organisation et des institutions du projet ................................................. 14
3.3 Calendrier d’exécution du projet .................................................................................. 15
3.4 Dispositions relatives à l’acquisition ............................................................................ 16
3.5 Dispositions relatives aux décaissements ..................................................................... 17
3.6 Capacité de gestion financière ...................................................................................... 17
3.7 Plan de supervision du projet ........................................................................................ 18
3.8 Mécanismes de suivi, d’évaluation et d’établissement de rapports .............................. 19
4. AVANTAGES DU PROJET ......................................................................................... 22
4.1 Efficacité et efficience, y compris l’optimisation des ressources ................................. 22
4.2 Durabilité ...................................................................................................................... 23
5. INSTRUMENT JURIDIQUE ....................................................................................... 24
6. CONCLUSION ET RECOMMANDATION .............................................................. 24
6.1 Conclusion .................................................................................................................... 24
6.2 Recommandation .......................................................................................................... 24
Annexe 1 : Plan de travail
Annexe 2 : Cadre logique du projet
Annexe 3 : Budget détaillé en euros
Annexe 4: Zone de couverture du projet
Annexe 5: TDRs relatifs aux services de consultants et aux postes du projet
Annexe 6A: Evaluation des risques liés aux acquisitions du projet
Annexe 6B: Modes de passation de marchés
Annexe 6C: Procédures d’examen des passations de marchés
Annexe 6D: Plan d’acquisitions
Annexe 7 : Organigramme du CSC de SADC
Annexe 8 : Rapport d’evaluation de la GF
Annexe 9 : Plan d’action de la GF
Annexe 10: Diagramme de flux du Fonds
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1. Risques liés au projet et mesures d’atténuation …………………………………12
Tableau 2. Estimation des coûts par composante (en Euros) ...……………………………..13
Tableau 3. Estimation des coûts du projet par source de financement……………………....13
Tableau 4. Estimation des coûts du projet par catégorie de dépenses……………………….13
Tableau 5. Plan de suivi…..………………………………………………………………….19
i
Informations sur la demande et les données de base
1. Titre du projet Services Régionaux d’Information sur le climat pour la résilience
face aux catastrophes en Afrique Australe (SARCIS - DR)
2. Nom et
adresse de
l’organisme
demandeur
CENTRE DE SERVICES CLIMATIQUES DE LA SADC
Private Bag 0095 Gaborone
BOTSWANA
Tél. : +267 3951863
Fax : +267 3181070
E-mail : [email protected]
3. Statut
institutionnel
et juridique du
demandeur
Le mandat de la Communauté de développement de l'Afrique
australe.
Le mandat du Centre de Services Climatiques de la SADC est de
fournir des informations et données météorologiques et climatiques
appropriées et fiables aux parties prenantes afin de soutenir la
planification du développement socio-économique et la gestion des
risques de catastrophe.
4. Nom et
adresse des
cofinanciers et
partenaires
CENTRE DE SERVICES CLIMATIQUES DE LA SADC
Private Bag 0095 Gaborone
BOTSWANA
Tél. : +267 3951863
Fax : +267 3181070
E-mail : [email protected]
5. Financement
du projet
Montant total du projet : 3.436.600,00 EUR
Financement sollicité sur les ressources du Fonds spécial ClimDev
Afrique (CDSF) : 3.198.600,00 EUR
SADC contrepartie (Contribution en nature) : 238.000,00 EUR
6. Durée du
projet
36 mois (2017 – 2019)
7. Domaines
d’intervention
du CDSF
Part des opérations du projet dans les domaines d’intervention du
CDSF en %
Production, diffusion à grande échelle, vérification et utilisation
d’informations fiables et de qualité sur le climat - 80 %
Renforcement des capacités des scientifiques et des spécialistes du
secteur à coordonner l’utilisation des produits, et des capacités des
décideurs et des institutions d’appui stratégique par la production
d’analyses de qualité et de données factuelles concernant les
changements climatiques - 20 %
Mise en œuvre de pratiques pilotes d’adaptation aux risques
climatiques qui montrent l’importance d’intégrer l’information sur
le climat dans la planification du développement - 0 %
8. Portée
géographique
Afrique du Sud, Angola, Botswana, Ile Maurice, Lesotho,
Madagascar, Malawi, Mozambique, Namibie, République
Démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie,
Zimbabwe.
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ACMAD Centre africain d'application météorologique au développement
ACP Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
AOIR Appel d’Offres international restreint
AOO Appel d’offres ouvert
AOR Appel d’offres restreint
DAO Document d’appel d’offres
FAD Fonds africain de développement
BAD Banque africaine de développement
ATOVS Sondeur vertical opérationnel avancé de TIROS
UA Union africaine
CUA Commission de l'Union africaine
CPN Comité de pilotage national
CPP Comité de pilotage de projet
CPR Comité de pilotage régional
CPM Centre de production mondial
CTN Comité de travail national
ACC Adaptation au changement climatique
FSCD Fonds spécial ClimDev (Climat pour le développement en Afrique)
COSMO Consortium pour la modélisation à petite échelle
GRC Gestion des risques de catastrophe
RRC Réduction des risques de catastrophe
EAC Communauté de l'Afrique de l'Est
EGP Equipe de gestion de projet
CEPMMT Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme
IPE Indicateur de prévision extrême
CI Méthode de sélection des consultants individuels
OT Observation de la terre
SPE Système de prévision d'ensemble
UE Union européenne
EUMETSATAT Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques
AP Alerte précoce
SAP Systèmes d'alerte précoce
FIP Programme d'investissement dans les infrastructures
FEWS NET Réseau de systèmes d'alerte rapide contre la famine
GHACOF Forums sur les perspectives climatiques dans la grande région de la Corne de l'Afrique
GFDRR Dispositif mondial de réduction des catastrophes et de relèvement
GPC Centre mondial de production de prévisions à long terme
HELIX Impact et évènement extrêmes pour un réchauffement élevé
ICPAC Centre de prévisions et d'applications climatologiques de l'IGAD
IDDRSI Initiative de l'IGAD sur la résilience à la sécheresse et sa durabilité
IGAD Autorité intergouvernementale pour le développement
IPCC Panel intergouvernemental sur le changement climatique
IPSAS Normes internationales de comptabilité du secteur public
PAIIAC Projet d'appui institutionnel aux institutions africaines du climat
TI Technologies de l'information
iii
KM Kilomètre
S&E Suivi et évaluation
MESA Suivi de l'environnement et de la sécurité en Afrique
SMHN Services météorologiques et hydrologiques nationaux
SSM Statistiques de sortie de modèle
PNT Prévision numérique du temps
PDLNA Evaluation des pertes et besoins post-catastrophe
CEP Cellule d'exécution de projet
PREPARED Planification aux fins de résilience en Afrique de l'Est par les politiques, l'adaptation, la
recherche et le développement
RARS Services régionaux de retransmission ATOVS
CCR Centre climatologique régional
RCOF Forum régional sur les perspectives climatiques
PME Prévision météorologique extrême
SIG Système d’Information Géographique
SMC Sélection à Moindre Coût
SWFDP Projet de démonstration de prévisions météorologiques extrêmes
UNCCD Convention des Nations-unies pour la lutte contre la désertification
PNUD Programme des Nations-unies pour le développement
UNESCO Organisation des Nations-unies pour l'éducation, la science et la culture
CCNUCC Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques
UNISDR Bureau des Nations-unies pour la réduction des risques de catastrophe
USAID Agence des Etats-Unis pour le développement international
USGS Service d'études géologiques des Etats-Unis
USS Unité de suivi de sécheresse
BM Banque mondiale
WRF Recherches et prévisions météorologiques
OMM Organisation météorologique mondiale
CA Comité d’audit
FAO Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
FfD3 Conférence internationale sur le financement du développement
GRC Gestion des risques de catastrophe
PMN Prévisions météorologiques numériques
UA Union africaine
UE Union européenne
UNESCO Organisation des Nations pour l’education, la sciences et la culture
ICPAC Centre de prévision et d’applications climatologiques de l’IGAD
RISDP Plan stratégique indicatif de développement régional
RRC Réduction des risques de catastrophe
SADC Communauté de développement de l’Afrique Australe
SADC CSC Centre de services climatologique de la SADC
SARCIS-DR Services régionaux d’information sur le climat pour le renforcement de la résilience aux
catastrophes en Afrique australe
MCR Modèles climatiques régionaux
iv
RESUME ANALYTIQUE
Chaque année, la région de l’Afrique australe connaît des conditions climatiques extrêmes et
aléas naturels qui causent d’importantes pertes en vies humaines et en biens, compromettant
ainsi le développement économique et social dans la région. Entre 2000 et 2012, plus de 14
millions de personnes ont été durement touchées et des biens d’une valeur de plus de 500
millions de dollars endommagés par des événements liés aux inondations dans la région, en
raison de la faiblesse des capacités, voire de l’inexistence, des systèmes d’alerte précoce. Un
certain nombre de pays situés au Sud et à l’Ouest de la région ont connu de fréquents épisodes
de sécheresse grave au cours de la même période.
Conscient de la nécessité de produire, diffuser et utiliser des informations climatiques fiables
et de grande qualité afin de réduire les impacts négatifs des phénomènes et risques liés aux
phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes au sein de la région de la Communauté
de développement de l’Afrique australe (SADC), le Centre des services climatiques de la
Communauté de développement de l’Afrique australe (CSC SADC), en collaboration avec le
Centre de production mondial et les grandes universités de renom, envisage de mettre en œuvre
le projet de « Services régionaux d’information sur le climat de l’Afrique australe pour le
renforcement de la résilience aux catastrophes (SARCIS-DR) » dans quinze pays membres de
la SADC. Le projet vise à renforcer les capacités des pays de la SADC afin de leur permettre
de faire face aux catastrophes dues aux changements climatiques et réduire les pertes en vies
humaines et les dégâts causés aux ressources et autres biens. Le projet est en phase avec le
Programme conjoint du Groupe des États de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et de
l’Union européenne (ACP-UE) pour la réduction des risques de catastrophe intitulé
« Renforcer la résilience aux catastrophes naturelles dans les régions, pays et communautés
d’Afrique subsaharienne », qui vise, d’une manière générale, à créer une base d’analyse et
accélérer la mise en œuvre effective d’un cadre complet de réduction et de gestion des risques
de catastrophe (RRC et GRC) en Afrique. Le présent projet, dont l’exécution s’étalera sur 36
mois, apportera une assistance technique au CSC et aux SMHN de la SADC. Il renforcera les
capacités de manière à permettre d’utiliser les modèles de prévisions météorologiques
numériques (PMN) et les modèles climatiques régionaux pour les prévisions saisonnières
climatiques.
Le projet comporte quatre principales composantes à savoir : l’Amélioration des équipements
d’infrastructures météorologiques afin de doter les États membres de systèmes d’alerte
précoce ; la Production et la diffusion de services d’information sur les phénomènes
météorologiques et climatiques extrêmes en vue de réduire les risques de catastrophe ; le
Renforcement des capacités en matière d’alerte précoce aux niveaux national et régional ; et la
Gestion du projet.
Trois résultats sont attendus à la fin de la mise en œuvre du projet. Ce sont: Les capacités de
base du CSC de la SADC et des SMHN améliorées, pour répondre aux besoins des agences
DRM; Mise en œuvre de systèmes régionaux intégrés efficaces d'alerte précoce (SAP); Et une
équipe compétente d'experts nationaux / régionaux formés pour répondre à la nécessité d'une
gestion nationale des risques de catastrophe.
La structure proposée pour la mise en œuvre du projet comprend: La création de comités
directeurs régionaux, de comités régionaux de travail, de comités directeurs nationaux et
l'équipe de gestion de projet. Les comités directeurs régionaux seront responsables de la
politique globale, de l'examen permanent, de l'approbation des plans de travail et de la
coordination de la mise en œuvre du projet. Les comités régionaux de travail et les comités
directeurs nationaux fourniront des contributions techniques; Examineront les plans de travail,
v
les rapports d'étape et aborderont respectivement les questions régionales et nationales.
L’équipe de gestion du projet sera responsable de la coordination, de l'exécution et de la gestion
courante du projet, y compris la gestion budgétaire et financière, les acquisitions, les rapports
d'étape et le suivi.
Il sera procédé à une mutualisation du soutien du 10e FED au programme ClimDev Afrique et
celui du projet «Suivi pour l'environnement et la sécurité en Afrique» du 10e FED dans le but
d’accroître leur efficacité pour la RRC (réduction de risque de catastrophe).
1
1. CONTEXTE
1.1 Contexte et origine du projet
La région de l’Afrique australe (voir annexe 4 pour la couverture géographique) est soumise à des
pressions constantes sur les plans environnemental, économique et social. Elle a souffert de conditions
météorologiques rigoureuses au cours de la dernière décennie. Entre 2000 et 2011, Madagascar, la
Namibie, le Mozambique, le Malawi et l’Angola ont pâti de graves inondations. Entre 2000 et 2012, le
Lesotho, le Malawi, le Swaziland, le Zimbabwe, le Mozambique et Madagascar ont souffert d’une
insécurité alimentaire, suite à de longs épisodes de sécheresse dans la région. Madagascar a connu, en
outre, des invasions acridiennes en 2010, 2013, et 2014.1 Entre décembre 2014 et janvier/février 2015,
des inondations ont affecté les parties septentrionale et centrale de la région de la SADC.2 Dans le même
temps, plusieurs pays situés au sud et à l’ouest de la région ont connu une grave sécheresse. La région
côtière et un certain nombre de pays insulaires ont été frappés par de graves cyclones, qui ont causé
d’importantes destructions (annexe 4).
L’intégration des Services d’information climatique pour la GRC dans les processus de développement
pourrait contribuer à la résilience de la région de la SADC aux catastrophes liées au climat pour
l’agriculture, l’infrastructure et la santé. Le Plan directeur pour le développement de l’infrastructure
régionale de la SADC dans le secteur de la météorologie (RIDMP,20123) présente les insuffisances
généralisées en ce qui concerne les réseaux d’observation hydrométéorologique et les
télécommunications, et dispose de capacités très limitées en matière de gestion de données, d’adaptation
des produits et de coordination des opérations entre les producteurs et les utilisateurs finaux des données
climatiques.
Afin de prévenir les nombreux risques liés aux changements climatiques dans les pays de l’Afrique
subsaharienne (région de la SADC incluse), la Commission européenne a annoncé au cours de la
quatrième réunion du Comité directeur ACP-UE sur la Facilité pour les catastrophes naturelles qui s’est
tenue à Bruxelles, Belgique, les 30 et 31 janvier 2013, une enveloppe financière de 80 millions d’euros
pour la mise en œuvre d’un programme de gestion des risques de catastrophe. Plus tard, en juin 2014,
l’EUMETSAT, la Commission de l’UE (CUE) et la BAD ont coorganisé un atelier à Darmstadt,
Allemagne4, en collaboration avec l’OMM et la Commission de l’UA (CUA) afin d’élaborer une
approche de mise en œuvre pour le Domaine de résultat 3 (Amélioration des capacités de base des
Institutions climatiques afin de satisfaire les besoins des organismes de GRC) du Programme de gestion
des risques de catastrophe de l’UE. Au cours de la troisième Conférence internationale sur le
financement du développement (FfD3) qui s’est tenue à Addis-Abeba, Éthiopie, la Commission de l’UE
a réitéré officiellement sa volonté de soutenir les institutions africaines.5
L’objectif principal du Programme de réduction des risques de catastrophe de l’UE consiste à créer une
base d’analyse et accélérer la mise en œuvre effective d’un cadre complet de réduction et de gestion
des risques de catastrophe (RRC et GRC) en Afrique. Les 5 Résultats escomptés du programme seront
réalisés par le truchement de quatre institutions, en l’occurrence la Commission de l’union africaine
(CUA), le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR), la Facilité
mondiale de réduction des catastrophes et de relèvement (GFDRR) et la Banque africaine de
développement (BAD), par le biais du Fonds spécial ClimDev-Afrique. En tant que l’une des CER, la
SADC s’emploiera à réaliser, par l’entremise, du Centre des services climatiques de la SADC (CSC),
l’un des résultats escomptés du programme, qui a trait au renforcement des capacités de base des
Centres climatiques nationaux et régionaux (CCR) spécialisés, afin de satisfaire les besoins des
2 http://reliefweb.int/disaster/fl-2015-000006-mwi 3 Le Plan directeur pour le développement de l’infrastructure régionale de la SADC, 2012. Un exemplaire peut être téléchargé sur http://www.ridmp-
gis.org 4 Atelier sur le Résultat #3 du Programme UE-ACP sur la résilience aux catastrophes, EUMETSAT Siège, 2-4 juin 2014, Darmstadt, Allemagne. 5 Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Bureau du financement du développement, financement pour le développement,
13-16 juillet 2015, Addis-Abeba, Éthiopie.
2
organismes de GRC et des secteurs socioéconomiques pour une utilisation efficace des services
météorologiques et climatiques et des systèmes d’alerte précoce (SAP) axés sur les collectivités et en
temps réel ».
Le renforcement du Système d’alerte précoce (SAP) – condition préalable à la réduction des risques de
catastrophe naturelle – est l’une des priorités du Cadre de Sendai6. Au nombre des domaines qui
appellent des améliorations pour l’efficacité d’un SAP en vue de renforcer la stratégie de RRC figure le
Système de prévision des phénomènes météorologiques graves. L’expérience actuelle relative au Projet
de démonstration concernant la prévision des conditions météorologiques extrêmes de l’OMM
(SWFDP7) révèle un déficit de prévisions et de services d’alerte précoce pour les phénomènes à
évolution rapide et localisés. Il est possible de combler le déficit en utilisant les produits des systèmes
de prévision météorologique numérique (PMN) et des Systèmes de prévision d’ensemble (SPE)
existants pour améliorer la prévision des phénomènes météorologiques extrêmes et les services d’alerte.
En Afrique australe, la plupart des pays participant au SWFDP ne disposent pas de radars opérationnels
pour rendre les alertes plus opportunes au cours du très bref délai de prévision. En l’absence de radars
opérationnels pour la couverture, les données satellitaires constituent de puissants outils pour appuyer
les prévisions à très court terme, notamment les prévisions en temps réel. Par conséquent, le recours aux
stations satellites des Systèmes régionaux de retransmission avancée (RARS) pour assurer la couverture
et l’accès en temps réel aux informations pertinentes pour la RRC fournies par les satellites
météorologiques en orbite polaire apportera une contribution efficace et efficiente à la conception du
présent projet en vue de renforcer les capacités des institutions climatiques et de leur permettre ainsi de
satisfaire les besoins des organismes de GRC.
Au nombre des activités de préparation aux catastrophes entreprises par le CSC de la SADC figurent
l’élaboration de méthodologies en matière de suivi du climat, de prévision météorologique saisonnière
et de services d’information et de prévision climatiques appuyés par la Banque africaine de
développement, dans le cadre du Projet d’appui institutionnel aux institutions africaines du climat
(ISACIP). En dépit des efforts déployés pour prévenir les catastrophes, la région manque encore de
compétences en matière de modélisation numérique prenant en compte les caractéristiques régionales.
L’apport d’une assistance technique aux RCC et aux SMHN africains afin de renforcer leurs capacités
en matière d’utilisation des modèles de prévisions météorologiques numériques (PMN) et des Modèles
climatiques régionaux pour les prévisions climatiques saisonnières demeure un besoin impérieux pour
la région. Le CSC de la SADC, en collaboration avec le principal Centre mondial de production et les
universités africaines joueront un rôle primordial dans la coordination de la mise en œuvre du présent
projet.
1.2 Priorités sectorielles
Le projet est en conformité avec la Stratégie de l’Union africaine sur les changements climatiques8 en
ce qui concerne l’intégration des impératifs des changements climatiques dans les processus de
planification, de budgétisation et de développement. Il vise à fournir aux Services météorologiques et
hydrologiques nationaux des données pertinentes et à les doter des capacités nécessaires en matière de
PMN afin de faciliter la diffusion des alertes précoces face aux phénomènes météorologiques extrêmes
à l’effet de satisfaire les besoins liés à la gestion des risques de catastrophe. Il est également en phase
avec les stratégies et politiques sectorielles, régionales et nationales pertinentes, notamment la Stratégie
africaine intégrée pour la météorologie et la Stratégie africaine pour les risques de catastrophe, qui vise
à positionner dûment les services météorologiques et climatiques en tant que composante essentielle du
cadre de développement national et régional et du développement durable en Afrique, en particulier les
efforts de réduction de la pauvreté, d’adaptation aux changements climatiques et de réduction des
6 Troisième Conférence des NU à Sendai, Japon, le 18 mars 2015 7 Le Projet de démonstration des prévisions météorologiques graves de l’OMM (SWFDP) : http://www.wmo.int/pages/prog/www/swfdp// 8 http://rea.au.int/en/content/climate-change-and-desertification-ccdu; www.un.org/en/africa/osaa/pdf/au/cap_draft_auclimatestrategy_2015.pdf
3
risques de catastrophe. En outre, le présent projet s’inscrit dans la droite ligne de la Stratégie de gestion
des risques climatiques et d’adaptation de la Banque, qui affirme le rôle que joue la Banque en vue de
créer une économie verte résiliente aux changements climatiques ; ainsi que du principal document de
politique stratégique de la SADC, à savoir le Plan stratégique indicatif de développement régional
(RISDP), qui identifie les catastrophes comme l’une des principales causes sous-jacentes de la pauvreté
et de la vulnérabilité dans la sous-région. Il appuie, entre autres objectifs de la SADC, la réduction de
l’impact des catastrophes climatiques sur les économies et les moyens d’existence des populations de
la région. Par ailleurs, il vise à fournir des informations climatiques aux décideurs, améliorer la
préparation aux catastrophes et renforcer les capacités des experts en matière d’alerte précoce.
1.3 Définition des problèmes
L’infrastructure et les installations météorologiques dans la région ont continué de se détériorer, rendant
très difficile la fourniture des services météorologiques et climatiques en vue de satisfaire les besoins
nationaux et régionaux liés à la RRC. Des catastrophes telles que la sécheresse, les cyclones et les
inondations, qui entraînent d’importantes destructions de biens et l’insécurité alimentaire, ne
connaissent pas les frontières nationales, revêtant plutôt un caractère transfrontalier. Ceci fait d’une
approche régionale une stratégie de lutte plus viable pour le développement durable. Afin de limiter les
impacts négatifs de ces catastrophes, il est impérieux d’améliorer les capacités de base des institutions
climatiques pour satisfaire les besoins des organismes de GRC. Les interventions du projet tendront à
améliorer l’infrastructure météorologique pour la production et la diffusion d’informations exactes sur
les phénomènes météorologiques et les conditions climatiques extrêmes ; et l’élaboration de documents
pour la formation sur la gestion des risques climatiques.
1.4 Bénéficiaires et parties prenantes
Les bénéficiaires directs du SARCIS-DR seront le SADC-CSC régional, ainsi que les 15 services
météorologiques nationaux (SMN), 15 organismes de gestion des risques de catastrophe (GRC) et les
utilisateurs intermédiaires régionaux de la région de la SADC. Trente-cinq (35) membres du personnel
technique des institutions hydrométéorologiques des 15 États membres travaillant au niveau national
seront initiés à la Prévision météorologique à l’échelle méso et à l’utilisation du modèle de Prévision
dans le domaine de la recherche météorologique (PRM) adapté à leurs pays respectifs. En outre, ils
recevront une formation sur la collecte, le traitement, l’interprétation et la traduction des données et la
communication de prévisions probabilistes ; ainsi que l’évaluation des risques et l’établissement de leur
profil, et la gestion des risques climatiques. Les bénéficiaires finaux seront tous les secteurs tributaires
du climat dans les pays de la SADC, notamment l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce,
l’agriculture, la production d’énergie et la santé, ainsi que les populations locales des 15 États membres
de la SADC estimées à 280 millions d’habitants. Enfin, la communauté, au sens large, tirera parti
également de la disponibilité d’observations météorologiques améliorées nécessaires qui constituent
une contribution essentielle à l’amélioration des prévisions météorologiques et des modèles
climatiques, ainsi qu’à la surveillance des variations et changements climatiques.
1.5 Justification de l’appui du CDSF
La disponibilité d’informations météorologiques et climatiques pertinentes et fiables dans les pays de la
SADC a été freinée par le développement insuffisant de l’infrastructure météorologique et la pénurie de
ressources humaines. Ces deux problèmes découlent de l’insuffisance du financement accordé aux
services météorologiques. Le présent projet permettra au CSC de la SADC de gérer les modèles de
prévision à haute résolution dans l’ensemble de la région de l’Afrique australe afin d’assurer la prévision
de phénomènes météorologiques extrêmes tels que les précipitations extrêmes qui entraînent
l’inondation ou la sécheresse, les températures extrêmes, les vents violents, les orages et la foudre. Les
résultats du présent projet permettront aux Services météorologiques et hydrologiques nationaux de la
région de fournir de meilleures informations d’alerte précoce concernant les phénomènes
4
météorologiques extrêmes aux Institutions de gestion des risques de catastrophe dans leurs pays
respectifs. Ceci permettra aux pays participants d’élaborer des stratégies efficaces d’atténuation de
l’impact des catastrophes de nature à faciliter la réduction des risques de catastrophe météorologique et
de renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des communautés. Par conséquent, le présent projet
est en phase avec les trois domaines d’intervention du CDSF. Dans le Domaine de résultat 1, il est en
conformité avec les points iii) Renforcement des capacités de collecte et de gestion des données
climatiques et hydrologiques ; iv) Mise en place de systèmes d’alerte précoce et de prévision à court
terme et saisonnière ; et vii) Conditionnement et diffusion appropriés de l’information climatique pour
tous les secteurs sensibles au climat et les utilisateurs. Dans le Domaine deux, le projet s’inscrit dans la
droite ligne des points i) Mise en place de systèmes de gestion du savoir pour les informations, les
connaissances, l’expérience et les meilleures pratiques communs ; ii) Identification et analyses des
risques et des impacts potentiels des changements climatiques, ainsi que de la vulnérabilité au climat
des efforts de développement de l’Afrique et de réduction de la pauvreté ; et iv) Mise au point d’outils
d’aide à la décision concernant l’élaboration des politiques visant à déterminer les pratiques les plus
efficaces pour améliorer la résilience et l’adaptation en Afrique.
Le projet est en phase avec le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-30
(SFDRR) qui reconnaît la nécessité de renforcer les Systèmes d’alerte précoce multirisques (MHEWS),
en particulier à grâce au renforcement des services d’alerte hydrométéorologique combinés à
l’amélioration de la préparation aux situations d’urgence et des plans et opérations de réponse afin que
les pays soient plus aptes à faire face aux risques climatiques.
2. LE PROJET
2.1 Objectifs du projet
Le présent projet vise à renforcer les capacités des pays de la SADC à l’effet de leur permettre de
répondre aux catastrophes liées au climat et de réduire la perte en vies humaines et les dégâts causés
aux ressources et aux biens. Son objectif global consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes
météorologiques et climatiques extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC, et de
contribuer au développement durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-
après :
1. améliorer les équipements d’infrastructures météorologiques afin de doter les États membres
de systèmes d’alerte précoce ;
2. produire et diffuser des informations sur les phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes pour la réduction des risques de catastrophe.
2.2 Impacts
Le projet contribuera à améliorer les infrastructures et installations météorologiques de la région afin
de fournir de meilleurs services météorologiques et climatiques à l’effet de satisfaire les besoins
nationaux et régionaux de RRC. Il contribuera à renforcer la capacité à répondre aux catastrophes
climatiques dans les pays de la SADC et à les gérer. L’ensemble des 15 États membres seront mieux
outillés pour produire et diffuser des informations climatiques et météorologiques exactes aux fins
d’atténuation de l’impact des changements climatiques et assurer l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la sécurité hydrique et la protection de l’environnement. Les données seront utilisées
pour la réduction et la gestion des risques de catastrophe dans la région. Le projet contribuera à
améliorer l’infrastructure des réseaux météorologiques des 5 États membres (Madagascar, Maurice,
Seychelles, Afrique du Sud et Tanzanie) qui n’ont pas bénéficié du soutien du Projet d’appui
institutionnel aux institutions africaines du climat antérieur de la BAD (ISACIP), d’où la nécessité
d’améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et les systèmes disponibles pour la
5
compréhension de la manière dont les pertes liées aux catastrophes surviennent afin de les éviter à
l’avenir, de sauver des vies et d’éviter les pertes économiques. Enfin, il contribuera à réduire l’impact
des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de l’élévation du niveau de la mer dans la région de
la SADC pour les plus de 260 millions de personnes qui y vivent, dont 16 pour cent ont été affectées au
cours des vingt dernières années, grâce à la publication accrue d’alertes en temps opportun permettant
aux populations d’améliorer leur état de préparation et de réunir les ressources nécessaires par le
truchement de plans et de mécanismes d’urgence pour entreprendre des activités de réponse.
Le projet renforcera les capacités aux niveaux régional et national en matière de préparation et de
prévention afin d’atténuer les impacts de catastrophes climatiques telles que les inondations pour
environ 25 % des 21 843 401 millions de personnes affectées par ces phénomènes entre 1990 et 2013
dans la région.
2.3 Produits
Les résultats escomptés du projet par composante qui découleront de la mise en œuvre des activités du
projet sont décrits dans la section ci-après.
Composante 1 : Amélioration des équipements d’infrastructures météorologiques
L’équipement de traitement des données pour l’ingestion des données brutes reçues de
l’antenne de réception satellitaire de la station de Systèmes régionaux de retransmission
avancée (RARS) est acquis et entretenu ;
5 stations météorologiques automatiques sont acquises, installées et mises en service à
Madagascar, à Maurice, aux Seychelles, en Afrique du Sud et en Tanzanie ;
14 équipements de télécommunication (Autocommutateurs de messages) sont mis à jour
ou acquis ;
les équipements appropriés pour les SMHN assurant l’accès au modèle de PMN et,
éventuellement, le traitement de la PMN au niveau national sont acquis.
Composante 2 : Production et diffusion d’informations sur les phénomènes météorologiques et
climatiques extrêmes pour la réduction des risques de catastrophe
Les modèles appropriés de PMN et de SPE de l’ACMAD pour la région de l’Afrique
australe sont choisis ;
des prévisions climatiques et météorologiques saisonnières sont produites ;
un système régional d’alarme météorologique est mis en place ;
le portail de gestion des risques de catastrophe pour la région de la SADC est créé.
Composante 3 : Renforcement des capacités en matière d’alerte précoce à tous les niveaux
Les prévisions météorologiques à l’échelle méso, les prévisions statistiques et
dynamiques saisonnières, les prévisions probabilistes sont fournies ; et la modélisation
des impacts climatiques, l’évaluation et l’établissement du profil des risques, la gestion
des risques climatiques et la formation sur les systèmes d’administration des TIC assurés
pour les institutions nationales et régionales dans les cadres d’alerte précoce de chaque
État membre.
6
Composante 4 : Gestion et coordination des activités du projet et expertise technique
Recrutement du personnel de l’Équipe de projet : Chargé des achats, Chargés des finances
et de la comptabilité, Chargé du suivi et de l’évaluation, Conseiller technique, Chargé
adjoint de l’informatique, Chargé adjoint des prévisions saisonnières, Chargé adjoint de
la modélisation climatique ;
mise en œuvre des activités d’amélioration de l’infrastructure météorologique,
production et diffusion d’informations sur les phénomènes météorologiques et
climatiques extrêmes, et renforcement des capacités en matière d’évaluation et de gestion
des risques ;
présentation de rapports de revue trimestrielle et à mi-parcours, et de rapports d’audit.
2.4 Activités
Composante 1 : Amélioration des équipements d’infrastructures météorologiques
Produit 1.1 : Les équipements du système d’alerte précoce aux phénomènes météorologiques sont
améliorés.
Activité 1.1.1 : Acquisition, installation et mise en service des Stations météorologiques automatiques
(SMA) dans les cinq pays identifiés dans le Plan directeur pour le développement de l’infrastructure
régionale de la SADC dans le secteur de la météorologie (Madagascar, Maurice, Seychelles, Afrique du
Sud et Tanzanie) ;
Activité 1.1.2 : Acquisition des équipements de traitement des données pour la SADC-CSC et suivi du
fonctionnement de l’antenne de réception satellitaire du Service régional de retransmission avancée
(RARS) ;
Activité 1.1.3 : Remplacement/modernisation de l’AM au niveau des SMN pour la collecte et le transfert
des données au CSC de la SADC afin de valider les résultats de la PMN.
Produit 1.2 : Le matériel et les logiciels sur l’ordinateur haute performance et les prévisions
météorologiques numériques et les modèles climatiques sont achetés et installés au CSC de la SADC
et les équipements légers dans 14 États membres.
Activité 1.2.1 : Mise en œuvre de la connectivité internet à large bande au CSC et au CMN ;
Activité 1.2.3 : Acquisition et installation de l’OHP et les logiciels connexes pour l’assimilation des
données, ainsi que l’analyse et la génération de produits adaptés pour le CSC de la SADC ;
Activité 1.2.4 : Acquisition des équipements appropriés pour le SMHN en vue de l’accès au modèle de
PMN et de leur traitement éventuel au niveau national.
Le projet contribuera à améliorer l’infrastructure météorologique en mettant l’accent sur l’accès aux
données et leurs traitements et suivi par le système météorologique et climatique. Des fournisseurs
seront retenus pour fournir, installer et mettre en service les Stations météorologiques automatiques
(SMA), les équipements de télécommunication (Autocommutateurs de messages), les ordinateurs haute
performance et le modèle de prévision météorologique numérique, ainsi que le receveur de données
satellitaires pour le Service régional de retransmission avancée (RARS) pour le CSC de la SADC et les
cinq États membres (annexe 3.B, annexe 6 B, et annexe 6 C). Ces équipements seront installés dans les
services météorologiques des États membres. Les SMA captent et mesurent les variables et les
paramètres atmosphériques, et les transmettent aux centres météorologiques nationaux (CMN) par le
7
truchement du Service général de paquets radio (GPRS). Il s’agit d’une technologie de commutation de
paquets qui permet le transfert des données par les réseaux cellulaires. L’Autocommutateur de messages
(AM) est un système de télécommunication qui gère dûment le flux de données nationales et
internationales et les envoie à des systèmes appropriés selon la table de routage d’observation configurée
(SYNOP, METAR TEMP), au système de gestion de la base des données climatiques, la prévision
météorologique numérique (PMN), dans le format approprié du système de traitement des données
climatiques. Il permet d’envoyer les images satellites vers les stations de travail sur les prévisions.
L’AM, qui sera installé dans les 5 PM, recevra, vérifiera et enverra des données et produits
météorologiques automatiquement au CSC de la SADC, selon les normes de l’OMM. Il interconnecte
les appareils météorologiques, partage le produit des données au plan interne et avec le monde
météorologique. Le système de réception satellitaire comprendra une antenne parabolique satellitaire,
un receveur et un logiciel de traitement. Le progiciel permettra le prétraitement intégral des données et
produits. Des ordinateurs haute performance (OHP) seront utilisés pour gérer la PMN, le SPE et le
Modèle climatique régional (MCR). L’acquisition de tous les équipements contribuera à améliorer la
capacité du CSC de la SADC et des SMHN à produire des informations météorologiques et climatiques
fiables.
Le principal résultat de cette composante sera le renforcement des capacités de base du CSC de la SADC
afin de fournir des prévisions météorologiques concernant les évènements climatiques extrêmes en vue
de satisfaire les besoins des SMHN et du MCR.
Composante 2 : Production au CSC de la SADC et diffusion auprès des SMHN d’informations sur
les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes pour la réduction des risques de
catastrophe
Produit 2.1 : Les prévisions des phénomènes météorologiques extrêmes sont produites à l’aide des
modèles de PMN et du SPE appropriés de l’ACMAD pour la région de l’Afrique australe.
Activité 2.1.1 : Choix du modèle de PMN et du SPE approprié pour la région de l’Afrique australe ;
Activité 2.1.2 : Gestion du modèle retenu et validation du produit à l’aide des données de l’observation
au sol par pays ;
Activité 2.1.3 : Production d’informations adaptées sur les phénomènes météorologiques extrêmes
localisés à l’intention des utilisateurs aux fins de planification dans les situations d’urgence ;
Activité 2.1.4 : Intégration des données satellitaires dans le Système de prévision des phénomènes
météorologiques extrêmes.
Produit 2.2 : Les perspectives climatiques et hydrologiques saisonnières régionales sont générées.
Activité 2.2.1 : Production d’informations météorologiques à moyen terme (jusqu’à deux semaines) et
à long terme (jusqu’à six mois) pour la planification de la logistique des utilisateurs;
Activité 2.2.2 : Production de perspectives relatives à la sécheresse et aux inondations ;
Activité 2.2.4 : Fourniture d’informations pour l’élaboration des outils d’ai à la décision ;
Activité 2.2.5 : Convocation du Forum sur les perspectives climatiques régionales de l’Afrique australe
(SARCOF) pour la prévision consensuelle et la diffusion des produits.
8
Produit 2.3 : Un système régional de diffusion de l’information climatique est mis en place.
Activité 2.3.1 : Intégration du modèle retenu dans l’exploitation du système régional d’alarme
météorologique ;
Activité 2.3.2 : Intégration des données satellitaires dans le Système de prévision des phénomènes
météorologiques extrêmes ;
Activité 2.3.3 : Mise en place du système d’alerte en mode automatique.
Produit 2.4 : Un portail régional sur la gestion des risques de catastrophe est mis en place.
Activité 2.4.1 : Mise en place de systèmes en ligne afin de présenter le résultat du modèle de PMN en
Afrique australe, de concert avec les SMN ;
Activité 2.4.2 : Entretien et alimentation du système en ligne.
Les données et informations reçues de l’infrastructure météorologique améliorée seront intégrées et
traitées par le truchement de la PMN et du MCR afin de définir de manière exacte le caractère continu
des fluctuations climatiques sur des échelles de temps, depuis les prévisions météorologiques
jusqu’aux prévisions et projections climatiques. L’identification de la PMN et du SPE se fera en
collaboration avec l’ACMAD, les universités (et les institutions de recherche), ainsi que les Services
météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN). Il convient de souligner que des prévisions
continues pour lesquelles une base dynamique (mondiale) appuie toutes les échelles de temps, depuis
les prévisions météorologiques à court terme jusqu’aux prévisions régionales (changements
climatiques), seront produites avec l’aide des assistants techniques en matière de prévision et des
chercheurs visiteurs. L’équipement fourni dans le cadre de la première composante (SMA, AM, OHP)
satisfera les besoins évolutifs d’une large gamme d’utilisateurs, pour les produi ts adaptés qui seront
générés avec l’aide de l’Hydrologue, expert des risques de catastrophe détaché. L’amélioration des
produits de la Phase de démonstration concernant la prévision des conditions météorologiques extrêmes
(SWFDP) passera par l’intégration et le traitement des produits satellitaires et de la série de données.
L’expertise des Services météorologiques d’Afrique australe (SAWS) liée à la SWFDP sera mise à
profit pour la formation de l’EM sur l’amélioration des produits par le truchement de l’ingestion de
données satellitaires. Les assistants techniques exécuteront les activités de base et travailleront sur les
prévisions, la modélisation et les systèmes informatiques afin de mettre au point un outil d’alerte
précoce pour le système d’alarme météorologique et fournir des services en matière de prévention et
de préparation à la sécheresse et aux inondations avec l’aide du personnel national détaché, des
chercheurs visiteurs et du consultant international. Ces experts aideront à :
élaborer les modèles climatiques régionaux avec le CSC de la SADC et les SMHN et
les utiliseront pour les prévisions climatiques dans la région de la SADC ;
interpréter et évaluer les produits de la Prévision à long terme pertinents (PLT) des
Centres de production mondiaux (CPM) ;
utiliser le Centre principal du Système de vérification standard sur le PLT et générer
des produits adaptés aux niveaux régional et sous-région al ;
vérifier les produits quantitatifs de la PLT, y compris l’échange de données
prévisionnelles et a posteriori de base ;
produire une déclaration « consensuelle » sur les prévisions régionales ou sous-
régionales ;
9
assurer l’accès en ligne aux produits/services pour les utilisateurs ;
élaborer et valider les modèles régionaux, les méthodes de téléchargement et
d’interprétation des produits mondiaux.
Cette composante aura pour résultat la mise en place d’un Atlas régional électronique des risques qui
sera exploité au centre de données climatiques du CSC de la SADC en vue d’accroître le savoir sur
l’exposition à cinq types de risques (inondations, feux de brousse, fortes précipitations, vents et
cyclones tropicaux). L’Atlas régional électronique des risques est un outil fondé en ligne conçu pour
stocker les données relatives aux risques, à la vulnérabilité et à l’infrastructure critique. Il permet de
produire des cartes d’évaluation des risques de catastrophe, d’évaluer l’impact potentiel des
catastrophes, d’assurer le suivi de la progression en temps réel des catastrophes, et d’apporter des
contributions pour la détermination de l’usage le plus efficace des ressources et des fonds . Ce partage
d’expérience reposera sur la Directive de l’UE relative aux inondations et le système d’alarme
météorologique, et la mise en œuvre d’une approche intégrée de la gestion des risques d’inondation
comprenant la prévention, la préparation et la réponse conformément à la gestion intégrée des
sécheresses et des inondations. En outre, le projet constituera un moyen de production et de diffusion
des produits auprès des utilisateurs finaux. Le système gérera la production de masse (mais adaptée)
pour les utilisateurs finaux, par le truchement des moyens de diffusion médiatiques (courriel,
télécopie, sms, site web, messagerie vocale, etc.). La diffusion automatique des messages d’alerte
précoce (cartes de sensibilisation et rapports) pour un public donné (autorités, médias, sécurité civile,
grand public) dans un format approprié (télécopie, courriel, etc.) sera la principale caractéristique du
système. Celui-ci aura pour but de transformer les données météorologiques brutes et l’expertise des
prévisionnistes en produits adaptés pour les utilisateurs finaux et en alertes données par le truchement
d’un centre de production automatique planifié. Les produits seront générés au niveau du CSC de la
SADC et les informations sur les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes diffusées au
niveau national aux fins de la RRC. Ces activités (production et diffusion) seront les activités de base
du projet, qui seront appuyées par la composante « Formation » pour la durabilité des initiatives.
Le principal résultat de cette composante sera la disponibilité de Systèmes d’alerte précoce (SAP) intégrés
efficaces opérationnels dans la région de la SADC.
Composante 3 : Renforcement des capacités en matière d’alerte précoce aux niveaux régional et
national
Produit 3.1 : Les prévisions météorologiques à l’échelle méso et la formation sur les prévisions
climatiques saisonnières à long terme sont assurées pour les institutions nationales et locales.
Activité 3.1.1 : Organisation pour 20 membres du personnel tant du CSC de la SADC que des SMHN
d’une formation sur les prévisions météorologiques à l’échelle méso (Prévisions dans le cadre de la
recherche météorologique (PRM)) et pour 20 membres du personnel une formation sur le Modèle
climatique régional.
Produit 3.2 : Les risques climatiques sont évalués.
Activité 3.2.1 : Organisation pour 35 membres du personnel travaillant avec les SMHN et les
Organismes de gestion des catastrophes d’une formation sur la gestion des risques climatiques (15 du
secteur de la météo, 15 de celui de la RRC et 5 du centre).
Produit 3.3 : Le système d’administration de l’OHP est mis en place.
Activité 3.3.1 : Organisation pour 15 administrateurs des TIC de l’OHP d’une formation sur le SAP.
Le CSC de la SADC renforcera les capacités de la masse critique du personnel afin de le familiariser
avec l’intégration des nouvelles technologies et méthodes de production et de fourniture de services
10
dans les domaines de la prévision météorologique, des applications climatiques, de la technologie de
l’information et des télécommunications. Le renforcement des capacités techniques aux niveaux tant
régional que national sera assuré en organisant un programme de formation dédié dans les 3 domaines
du projet (prévisions méso-météorologiques et climatiques, évaluation et gestion des risques
climatiques, et système d’administration de l’OHP) dans le cadre de la « formation des formateurs »,
tout d’abord au niveau régional, puis au niveau national. Ce programme prévoit la formation aux niveaux
régional et national dans chaque État membre participant. Une formation « sur le tas » sera organisée
dans le cadre d’un programme de détachement en vertu duquel des experts nationaux seront détachés
par les États membres. Le projet aidera les SMHN à assurer aux utilisateurs une formation sur
l’application et les implications des produits de la Prévision à long terme ; favorisera le renforcement
des capacités techniques au niveau des SMHN (par exemple l’utilisation de l’OHP et du logiciel
spécialisé, etc.), tel que requis par la mise en œuvre des services climatiques ; et aidera à assurer le
renforcement des capacités professionnelles (formation) des experts du climat en vue de la mise au point
de produits à l’intention des utilisateurs finaux. Le paquet du SWFDP de l’OMM géré par les SAWS
sera l’un des éléments utilisés dans le cadre de la formation.
Dans le cadre de cette composante, le projet organisera une formation pour 15 membres du personnel
sur les prévisions météorologiques à l’échelle méso (la Prévision dans le cadre de la recherche
météorologique servant de modèle) et pour 15 membres du personnel sur les Modèles climatiques
régionaux (scénarios saisonniers et à long terme). Le projet formera également 35 membres du personnel
travaillant avec les SMHN et les Organismes de gestion des catastrophes sur la gestion des risques
climatiques (15 du secteur de la météo, 15 des Organismes de réduction des risques de catastrophe et 5
du centre). Dans le cadre du même programme de formation, le projet initiera le personnel susmentionné
à la traduction de l’information en impact sur les risques climatiques potentiels et en options de réponse
et cartographie des risques climatiques. Cette formation se fera à travers des ateliers régionaux auxquels
les États membres enverront des délégués pour participer aux travaux. Les experts assistants joueront
un rôle primordial en facilitant l’activité en tant que personnes ressources et formateurs.
Cette composante aura pour principal résultat la constitution d’une équipe compétente d’experts
nationaux/régionaux qualifiés afin de satisfaire les besoins en matière de gestion des risques de
catastrophe au niveau national dans la région de la SADC.
Composante 4 : Gestion et coordination du projet
Produit 4.1 : L’équipe de coordination est recrutée.
Activité 4.1.1 : Recrutement de l’Équipe de gestion du projet comprenant le Conseiller technique en
chef, le Chargé des achats, le Chargé du S&E et le Chargé des finances et de la comptabilité.
Activité 4.1.2 : Recrutement des consultants afin de mettre au point les services concernant les
prévisions météorologiques et saisonnières, le modèle climatique régional, l’appui informatique et
l’ingénierie du système de réseau.
Produit 4.2 : La mise en œuvre des activités est coordonnée.
Activité 4.2.1 : Mise en œuvre des activités relatives à l’amélioration de l’infrastructure météorologique,
production et diffusion de l’information sur les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes,
et renforcement des capacités en matière d’évaluation et de gestion des risques.
Produit 4.3 : Les rapports trimestriels, de revue à mi-parcours et d’audit sont soumis.
Activité 4.3.1 : Publication des rapports trimestriels ;
Activité 4.3.2 : Participation aux réunions de supervision et d’évaluation à mi-parcours ;
11
Activité 4.3.3 : Facilitation et organisation de la mission d’audit du projet.
Cette composante comprend : i) la gestion, le suivi et l’évaluation du projet et l’établissement de rapports
sur l’exécution des activités et sera mise en œuvre par l’équipe d’exécution comprenant le Chef d’équipe,
le Chargé des achats, le Chargé du S&E, des experts financiers et un comptable ; ii) le financement des
coûts d’exploitation ; iii) le fonctionnement de la structure de gouvernance du projet ; et iv) l’audit de
projet (annexe 7 A et annexe 7 B). L’acquisition des biens, travaux et services connexes (annexe 6 B et
annexe 6 C) se fera selon les Règles et procédures de la Banque, sous réserve de l’approbation préalable
de la Banque afin de tenir dûment compte des considérations de transparence, d’économie et d’efficacité
dans l’exécution du projet.
L’Expert financier (EF) fournira des services de gestion financière afin d’aider à mettre en œuvre le projet
de CSC de la SADC. Ses tâches consisteront essentiellement à : établir les rapports financiers annuels et
trimestriels à la lumière de la mise en œuvre des plans de travail et budget correspondants ; contrôler les
flux financiers, les dépenses, la position de liquidité sur une base périodique et établir les rapports
connexes ; et préparer les estimations détaillées des coûts et piloter les rapprochements, effectuer les
analyses et projections budgétaires selon les normes qui régissent la gestion financière du projet. En
outre, l’EF veillera à ce que les demandes de décaissement soient préparées et soumises à la BAD en
temps opportun et que les avances et paiements directs en faveur du projet soient bien enregistrés et
justifiés conformément aux dispositions prévues dans le manuel des procédures financières et comptables
de la SADC. Il organisera l’audit externe annuel du projet et s’assurera que le rapport d’audit est approuvé
avant la date limite de présentation, soit dans un délai de six (6) mois après la fin de l’exercice budgétaire
considéré. Les transactions de la SADC sont enregistrées dans le système SUN conformément aux
Normes comptables internationales du secteur public (IPSAS). La mise en œuvre de systèmes comptables
judicieux permettra de tenir les comptes du projet et d’assurer l’administration quotidienne des ressources
du projet selon les exigences et procédures administratives et financières prévues dans le manuel de
procédures financières et comptables de la SADC, conformément aux normes qui régissent la gestion
financière des projets financés par la Banque africaine de développement.
Le Cadre logique élaboré au titre du présent projet (annexe 2) sera utilisé pour le suivi et l’évaluation de
l’atteinte des résultats du projet. Deux fois par an, le CSC de la SADC organisera un examen par les
parties prenantes afin d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre et d’identifier les problèmes qui
se posent. Cet examen fera l’objet d’un rapport qui sera soumis à la Banque.
Cette composante aura pour principal résultat l’exécution réussie du projet conformément au plan
d’exécution de celui-ci.
2.5 Risques
Le Tableau suivant présente les risques identifiés concernant l’exécution réussie du projet, ainsi que les
mesures d’atténuation prises en vue de réduire l’impact négatif potentiel sur l’atteinte des résultats
escomptés.
12
Tableau 1 : Risques liés au projet et mesures d’atténuation
Risques Mesures d’atténuation
1. Manque de dévouement à l’égard des réseaux
en raison de l’insuffisance de la sensibilisation,
des lacunes liées au fonctionnement et à la
coordination des réseaux, et de l’absence d’un
accord de partage des données.
Incapacité des États membres à exécuter les
activités en temps opportun.
1. Le projet contribuera à assurer la sensibilisation aux
mesures d’atténuation. Le CSC de la SADC mettra à la
disposition des États membres des équipements tels que
la SMA et procédera à la modernisation de l’AM et de
l’OHP aux fins de réductions d’échelle. Ces mesures les
inciteront à convenir d’une compensation du CSC de la
SADC pour l’utilisation des données en vue de la
validation des produits de la PMN.
Le programme de renforcement des capacités et les
techniques de contrôle à distance attireront l’attention
des pays sur la non-mise à jour des données dans le
système. Des mesures urgentes seront prises dès que
ceci apparaîtra au niveau du système de contrôle à
distance basé au sein du CSC.
2. Possibilité que les parties prenantes ne
partagent pas une série d’objectifs clairs et
cohérents et que les experts du climat ne puissent
identifier correctement les besoins des
utilisateurs, ce qui crée de fausses attentes.
2. Les mesures visant à satisfaire les besoins des
utilisateurs finaux seront prises en compte dans le cadre
de l’évaluation des besoins qui sera effectuée et
entérinée pendant un atelier régional. La participation
des utilisateurs finaux à la fourniture des services
permettra de réduire au minimum le risque de fausses
attentes.
3. Les procédures pourraient prendre plus de
temps que prévu ou ne pas être suffisamment
bien élaborées. De même, les données adéquates
pour générer les produits pourraient ne pas être
disponibles/faire défaut ; ou les enquêtes de
terrain pourraient être insuffisamment
organisées, ce qui se traduirait par des données
incohérentes, créant des difficultés au niveau du
processus de validation.
3. Les capacités de modélisation et d’élaboration de
solutions de rechange pour les sources de données des
différents États membres concernés seront renforcées.
L’expert international, qui a déjà élaboré un système
similaire, sera recruté avec diligence. S’agissant de la
fourniture des données, une autre approche consistera à
obtenir les données en se connectant au système de
télécommunication mondial de l’OMM et l’utilisation
de la série de données satellitaires sur les estimations de
la pluviométrie pourrait contribuer également à réduire
le risque de retard lié au processus de validation.
4. Manque de ressources pour assurer la
formation du personnel à différents niveaux et
contraintes financières pour la formation
ultérieure du personnel local pour la continuité
des services.
4. Le projet s’emploiera de manière proactive à créer
des synergies et mettre à profit les initiatives existantes
dans la région qui ont trait à des questions similaires
pour l’optimisation de la production. Ceci sera rendu
formel par des protocoles d’accord sur les avantages
mutuels et créera une plateforme pour les activités
conjointes, notamment la formation en vue d’assurer le
plus grand impact.
Le projet veillera à ce que l’initiative actuelle soit liée à
la nouvelle initiative en cours dans la région afin
d’assurer la continuité des services en cas de difficulté
des pays à assurer la durabilité des mesures, faute de
moyens financiers.
2.6 Coût du projet et plan de financement
Le budget global du projet s’élève à 3 436 600 euros (trois millions quatre cent trente-six mille six cents
euros). Il recherche un appui de 3 198 600 euros auprès du CDSF. Le requérant (la SADC) apporterait
une contribution en nature d’un montant équivalant à 238 000 euros. Les Tableaux 2, 3 et 4 présentent
les coûts du projet par composante, source de financement et catégorie de dépenses, respectivement. Une
ventilation détaillée de ces informations figure dans les annexes 3.A, 3.B et 6.B.
13
Tableau 2 Estimation du coût par composante (en Euros)
Composante Total %
1. Infrastructures Météorologiques 789.204,30 22,96
2. Production et diffusion d’informations climatiques (EWS) 974.300,00 28,35
3. Renforcement de capacités 1.250.500,00 36,39
4. Gestion du Projet 422.595,70 12,30
Budget global 3.436.600,00 100,00 Y compris la contribution en nature de la SADC pour 238.000,00 EURO
Tableau 3: Estimation du coût du projet par source de financement
Source Euro %
CDSF 3.198.600,00 93,07
SADC 238.000,00 6,93
Total 3.436.600,00 100,00
Tableau 4: Estimation du coût du projet par catégorie de dépenses.
Catégorie Principale Sous Catégorie Euro %
Biens Equipement 802.204,00 23,34
Services Consultants Individuels : TAs 1.456.700,00 42,39
Audit Financier 75.000,00 2,18
Renforcement de capacités 485.600,00 14,13
Dépenses d’exploitation 379.096,00 11,03
Contributions en nature (SADC) 238.000,00 6,93
Total 3.436.600,00 100,00 Y compris les imprévus pour 15.000,00 EURO
3. MISE EN ŒUVRE
3.1. Le Bénéficiaire
Le Centre des services climatiques (CSC) de la SADC, naguère appelé Centre de surveillance de la
sécheresse (CSS), a été créé en 1990 dans le cadre de l’initiative des gouvernements africains et des
partenaires à la coopération visant à lutter contre les calamités permanentes découlant des extrêmes
récurrents des variations climatiques. Le CSC de la SADC vise à mettre en place un mécanisme sous-
régional de surveillance et de prévision des conditions climatiques extrêmes qui soit opérationnel. Son
principal objectif consiste à contribuer à la réduction des impacts négatifs de conditions
météorologiques et climatiques néfastes telles que la sécheresse, les inondations et autres phénomènes
extrêmes sur le développement socioéconomique durable, ainsi qu’à l’utilisation rationnelle, la
conservation et la protection des ressources nationales dans la région de la SADC. Au nombre des
fonctions du CSC figure l’organisation du Forum sur les perspectives climatiques régionales de
l’Afrique australe (SARCOF). À travers ce processus, l’on tente de renforcer les capacités des Services
météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et des Systèmes d’alerte précoce (SAP) afin de
réduire les risques de catastrophe, de lutter contre le paludisme et d’assurer la surveillance et la
prévision des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment la sécheresse et les inondations.
Le CSC de la SADC est régi par les procédures et règles administratives du Secrétariat de la SADC en
tant qu’institution spécialisée. Ses activités sont suivies par le Comité sous-sectoriel sur la météorologie
du Comité de pilotage de la SADC (SCOM-MET) dont les membres sont issus, une fois de plus, des
mêmes États membres. Le centre est financé par les contributions des États membres par le biais des
14
fonds du Secrétariat de la SADC. À l’heure actuelle, il pilote le Projet d’appui institutionnel aux
institutions africaines du climat (ISACIP) financé par la Banque africaine de développement. Il
supervise également le programme de Surveillance de l’environnement pour la sécurité en Afrique
(MESA) financé par l’UE.
Compte tenu de l’expérience du CSC et du rôle efficace qu’il a joué en matière de fourniture de services
d’information et de prévision climatiques par le truchement des Fora sur les perspectives climatiques
régionales, il a été proposé que le CSC devienne le centre climatique régional (CCR) de l’OMM pour
l’Afrique australe. L’OMM envisage d’aider le CSC à jouer son rôle en tant que CCR. Le CSC a déjà
soumis sa demande en vue de démarrer sa phase de démonstration. Par ailleurs, les ministres de la SADC
en charge des Transports et de la Météorologie ont approuvé l’organigramme suivant pour le CSC
(annexes 7 A & B).
À l’heure actuelle, les postes sont occupés par des consultants qui deviendront des employés permanents
après l’approbation par le Conseil des ministres des Finances de l’exécution du nouveau budget. Les
postes occupés par des consultants sont ceux d’expert de la planification et du suivi, de chargé des
achats, de chargé de la communication et de chargé de la base de données. Les SARCIS-DR pourvoiront
les postes liés à la gestion du projet.
Genre et réduction des risques de catastrophe
Les États membres de la SADC sont tenus d’intégrer le genre dans le Programme d’action et les
initiatives de renforcement des capacités communautaires de la SADC, comme condition sine qua non
du développement durable. Les objectifs du Protocole consistent, notamment à assurer l’autonomisation
des femmes, éliminer la discrimination et respecter l’égalité homme-femme et l’équité en élaborant et
en mettant en œuvre des législations, politiques, programmes et projets sensibles au genre. Étant donné
que dans la région de la SADC, l’on reconnaît que « les catastrophes constituent un problème de
développement » et les femmes le fer de lance du développement, l’intégration de la réduction des
risques de catastrophe (RRC) et de l’autonomisation de la femme dans les processus de développement
pourrait contribuer à la résilience de cette sous-région aux catastrophes. Le projet prendra en compte les
besoins, intérêts et contributions de tous les membres de la société, en particulier les femmes et d’autres
groupes vulnérables, dans la conception et la mise en œuvre du financement de la réduction et de la
gestion des risques de catastrophe, et renforcera la participation et l’autonomisation de la femme.
3.2 Analyse de l’organisation et des institutions du projet
Le CSC de la SADC en tant que cellule d’exécution de projet (CEP) a été jugée bien organisée et dispose
d’un coordonnateur de projet et d’un expert en climat compétents qui sont membres du personnel
permanent de la SADC. La CEP est en train d’exécuter une opération similaire financée par la Banque
(Projet d’appui institutionnel aux institutions africaines du climat).
La Cellule d’exécution de projet (CEP) comprend un assistant technique en chef (ATC), des experts
assistants en matière de prévision, de modélisation climatique, de base de données et un ingénieur des
systèmes qui sont les agents de génération de l’information climatique. L’ATC, qui est censé justifier
d’une grande expertise en matière de climat et d’une expérience administrative, sera le chef de l’Équipe
de projet. Le Chargé des finances du CSC sera le Régisseur des avances sur le don. Le projet utilisera
le système de comptabilité financière de la SADC comme système de gestion financière et des achats
dans le cadre du processus d’acquisition. La CEP coordonnera la mise en œuvre de toutes les activités
de projet et l’ATC sera responsable de la gestion quotidienne des activités du projet, de la gestion des
ressources humaines et des contrats de tout le personnel et des professionnels qui interviennent dans le
projet. Parmi les autres membres du personnel qui seront directement recrutés au sein de la CEP figurent
le Comptable, l’Assistant administratif du projet, le Chargé du suivi et de l’évaluation (annexe 7.B :
Structure d’exécution du projet).
15
La SADC sera étroitement associée à la planification et à l’exécution du programme par le truchement
de sa participation au Comité de pilotage du programme de la BAD (CPP) et aux Comités de pilotage
régionaux (CPR) de la SADC, ainsi que de sa participation aux réunions régulières de rapport et ad hoc.
Chaque pays désignera un membre de son personnel comme chef de file et principal point de contact
pour les CPR du programme. Chaque point de contact nommé devra assurer un suivi étroit des progrès
accomplis dans son pays. Tous les pays doivent mettre sur pied des CPR comprenant un Décideur
national (en général, un directeur de l’un des ministères bénéficiaires). Le Comité de pilotage national
(CPN) comprend les directeurs des points focaux nationaux et se réunit une fois par an. Le CPN est
présidé par l’un des directeurs qui représentera également son pays au sein du Comité de pilotage
régional. En général, ceci pourrait être l’un des directeurs des ministères ou instituts collaborateurs.
Chaque pays désignera 3 points focaux nationaux (PMN), un pour chaque service, l’institut climatique,
l’organisme de RRC et l’expert en informatique national. Tous les services de PMN d’un pays, pris
ensemble, constituent le Comité de travail national (NAT-WC). Ils animeront le réseau national et
organiseront les activités au niveau national.
Le CSC de la SADC dispose d’un réseau bien établi dans les États membres de l’institution, qui s’appuie
sur le pilotage des Fora sur les perspectives climatiques régionales de l’Afrique australe (SARCOF)
depuis 20 ans, en vue d’appuyer les activités climatiques régionales et nationales qui visent à renforcer
et à accroître les capacités desdits États membres.
Un nombre croissant de secteurs socioéconomiques dans la région nécessite des conseils fréquents sur
l’état actuel et l’utilisation de l’information climatique et des services de prévision pour s’adapter aux
changements climatiques et atténuer leurs impacts négatifs dans la région de la SADC.
Au nombre des principaux résultats engrangé par le CSC de la SADC, à ce jour, figure la contribution
au système d’alerte précoce concernant les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes pour
la gestion des risques de catastrophe climatique dans le contexte de la variabilité climatique. Le CSC a
organisé avec succès dix-neuf (19) Fora sur les perspectives climatiques régionales, produit et diffusé
des informations climatiques, renforcé les capacités régionales des chercheurs nationaux dans le
domaine du climat, et élaboré de nouveaux outils de prévision. Il coopère avec un certain nombre
d’institutions, notamment l’ensemble des Services nationaux météorologiques hydrologiques de la
SADC, la Banque africaine de développement (BAD), le Centre de prévision et d’application
climatiques de l’IGAD (ICPAC), le Centre africain des applications météorologiques pour le
développement (ACMAD), l’Institut de recherche international pour le climat et la société (IRI), le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Stratégie internationale de prévention
des catastrophes des Nations Unies (UNISDR), l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM),
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Bureau de coordination
de l’assistance humanitaire (OCHA), le Centre européen des prévisions météorologiques à moyenne
échéance (CEPMME), l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère (NOAA) et le Bureau
de la météorologie du Royaume-Uni (UKMET).
3.3 Calendrier d’exécution du projet
Le projet sera exécuté sur une période de trois années, soit de 2017 à 2019. Les activités du projet seront
exécutées au titre des quatre composantes intimement liées qui sont présentées dans le Cadre logique et
le Plan de travail du projet (« annexe 2 : Cadre logique du projet » et « annexe 1 : Plan de travail de
l’exécution du projet »).
16
3.4 Dispositions relatives à l’acquisition
3.4.1 Acquisition de biens et services
Toutes les acquisitions de biens et de services de consultants financées par la Banque se feront
conformément aux « Politique et la méthodologie d’acquisition pour les opérations financées par le
Groupe de la Banque » (BPM), datées d’octobre 2015 et selon les dispositions stipulées dans l’Accord
de financement. La SADC est l’Organe d’exécution (OE), tandis que le Centre des services climatiques
de la SADC (CSC) sera la Cellule d’exécution du projet (CEP) et le responsable de l’exécution du projet,
y compris l’acquisition de biens et services de consultants, ainsi que de la formation.
La Banque a évalué la capacité de l’OE et de la CEP à procéder aux acquisitions au titre du projet. La
SADC justifie d’une grande expérience en matière d’exécution de projets financés par le Groupe de la
Banque, d’autres BMD et de nombreux bailleurs de fonds bilatéraux. Le CSC de la SADC est bien
structuré et dirigé par un Coordonnateur de projet qualifié, qui est membre du personnel permanent de
la SADC. La Cellule est en train d’exécuter une opération similaire financée par la Banque (Projet
d’appui institutionnel aux institutions africaines du climat) et l’équipe a jugé satisfaisante l’exécution
des activités d’acquisition au titre du projet. Néanmoins, le spécialiste des achats détaché auprès du
projet a été recruté en tant que consultant. Par contre, il ressort de l’évaluation des directives relatives à
l’acquisition utilisées par la CEP, que celles-ci étaient inappropriées pour le projet. Ainsi, le risque lié
aux acquisitions au titre du projet est jugé modéré.
Compte tenu de la notation des risques du projet, toutes les acquisitions de biens et services se feront
conformément aux Méthodes et procédures d’acquisition (PMP) de la Banque. S’agissant des dépenses
de fonctionnement et d’autres activités non financées par la Banque, le cas échéant, la politique
d’acquisition du CSC de la SADC sera utilisée.
Biens
La fourniture et l’installation des ordinateurs haute performance et des logiciels, d’une
valeur estimée à 500 002 euros, se feront conformément aux PMP de la Banque par voie
d’appel d’offres ouvert (AOO), à l’aide des Documents d’appel d’offres standard
(DAOS) de la Banque. Compte tenu de la nature, de la complexité et de la valeur de cette
acquisition, la nécessité d’une présélection ne s’impose pas.
Les acquisitions de biens dont le montant est inférieur à 200 000 euros par marché se
feront par voie d’appel d’offres restreint (AOR), à l’aide des Documents d’appel d’offres
standard (DAOS) de la Banque. Au nombre des biens qui seront acquis selon cette
méthode figurent : 1) le logiciel Reg NWP & ClMod et l’assimilation des données ; 2)
l’Autocommutateur de messages (AM) ; 3) les stations météorologiques automatiques ;
4) les matériels de promotion ; et 5) les équipements de bureau.
Services de consultants : L’acquisition de services de consultants concerne neuf (9) « Consultants
individuels » qui seront recrutés pour apporter l’assistance technique nécessaire, à savoir : i) le
Conseiller technique en chef – Chef d’équipe ; ii) l’Assistant de l’Expert en prévision ; iii) l’Assistant
de l’Expert en modélisation climatique ; iv) l’Assistant de l’Expert en base de données et informatique ;
v) l’Expert international à court terme en système de météo-alarme ; vi) le Comptable ; vii) l’Expert
financier ; viii) l’Expert en acquisition ; et ix) l’Expert en S&E. En outre, des services de consultants
seront acquis pour l’audit financier.
Renforcement des capacités : Au titre du renforcement des capacités, l’on aura recours à quelques
chercheurs visiteurs. Un expert national sera détaché et une formation sera assurée sur le SAP, les TIC
et la RRC.
17
La SADC élaborera un « plan de formation annuel » qu’elle soumettra à la Banque pour non-objection.
Ce plan présentera la méthode de sélection des personnes qui seront formées ; les dates de formation ;
l’institution de formation où la formation sera effectuée ; et le budget.
Dépenses de fonctionnement : Toutes les dépenses relatives aux activités de formation, notamment les
frais de voyage/logistique, les fournitures de bureau, les fournitures pour la formation, la diffusion de
l’information climatique (visibilité et communication, convocation du SARCOF, création du portail sur
la RRC), les dépenses opérationnelles, etc., ainsi que d’autres activités non financées par la Banque,
seront effectuées conformément à la politique d’acquisition de la SADC.
Les dispositions relatives à l’acquisition sont présentées à l’annexe 6 A et les procédures d’examen de la
passation des marchés à l’annexe 6 B.
3.4.2 Publicité
Le texte de l’Avis général de passation de marchés (AGPM) a été adopté avec le SADC-CSC et sera
publié en ligne dans UNDB9 et sur le site Web de la Banque, dès approbation de la proposition financière
par le Conseil d’administration.
3.4.3 Plan d’acquisition
Le Bénéficiaire mettra au point un Plan d’acquisition (PA) détaillé couvrant toute la portée de la mise
en œuvre du projet, qui aura servi de base aux dispositions relatives à l’acquisition. Le CSC de la SADC
mettra à jour ce plan chaque année – ou au besoin – afin de prendre en compte les besoins réels liés à
l’exécution du projet, ainsi que les améliorations et le renforcement des capacités institutionnelles. Le
Bénéficiaire exécutera le PA comme convenu avec la Banque.
3.5 Dispositions relatives aux décaissements
Les méthodes de décaissement susceptibles d’être utilisées pour la composante du programme financée
par la Banque telle que décrite dans le Manuel de décaissement sont indiquées ci-après : i) le Paiement
direct ; ii) le Compte spécial ; iii) le Remboursement ; et iv) la Garantie de remboursement. Toutefois,
il est prévu d’utiliser au maximum les méthodes du Paiement direct et du Compte spécial. Le CSC de la
SADC ouvrira des comptes spéciaux, dont l’un en dollars EU et l’autre en monnaie locale (BWP), dans
une banque commerciale acceptable pour la BAD, avant le premier décaissement. Le financement de
contrepartie sera en nature – sous forme de personnel et de bureaux.
Le Comité d’audit (CA) évalue la gestion financière en s’appuyant sur le rapport du Conseil de
vérification. Il ressort des différents rapports des auditeurs internes et du Rapport du Conseil de
vérification sur les états financiers annuels, qu’aucun cas de non-respect significatif des politiques et
procédures recommandées n’a été signalé concernant la gestion financière antérieure des responsables
du CSC de la SADC. Le Comité d’audit a indiqué que le système de contrôle interne du CSC de la
SADC était efficace et que les auditeurs internes ont examiné les états bancaires du projet et amélioré
la performance en matière de rapprochement de la Banque. Aucun écart n’a été identifié. Ceci s’explique
par le fait qu’un rapport financier est élaboré chaque mois et examiné par les cadres financiers, ce qui
permet de corriger les erreurs en temps opportun.
3.6 Capacité de gestion financière
L’Article 3 du Chapitre 2 du Traité portant création de la SADC stipule que l’institution dispose, dans
chaque État membre : i) de la capacité à exercer ses fonctions ; ii) du pouvoir d’acquérir et de céder des
biens meubles et immeubles conformément aux lois et règlements en vigueur et est représentée par le
Secrétaire exécutif ; et le Secrétaire général (le Chef exécutif désigné au titre de l’Article 10. 7) du
Traité) conclut avec les Gouvernements des États membres sur le territoire desquels les institutions de
la SADC sont installées, des accords concernant les capacités juridiques et les privilèges et immunités
à reconnaître et accorder. Par conséquent, le statut juridique de la SADC protège ses opérations contre
les risques fiduciaires inhérents aux systèmes de GFP du Botswana. Ainsi, tous les projets antérieurs et
9 L’Avis général de passation de marchés sera rédigé par l’Emprunteur et soumis à la Banque, qui préparera sa publication dans United Nations
Development Business (UNDB en ligne) et sur le site Web de la Banque.
18
en cours financés par la Banque ont été/sont exécutés à l’aide des systèmes de GF existants de la SADC
qui ont été jugés satisfaisants et suffisamment solides pour gérer et rendre compte dûment de l’utilisation
des ressources de la Banque. Aussi, les dispositions relatives à la GF pour le présent projet utiliseront-
elles les systèmes existants au sein du Secrétariat.
Le Secrétariat de la SADC, en tant qu’Organe d’exécution désigné dispose de mécanismes de GF fiables,
capables : i) d’enregistrer correctement et de manière complète tous les transactions et soldes concernant
le projet ; ii) de faciliter la préparation d’états financiers réguliers, en temps opportun et fiables ; iii) de
sauvegarder les biens du projet ; et iv) d’être soumis aux mécanismes d’audit acceptables pour la
Banque. Le Secrétariat a mis en œuvre et continue d’exécuter des projets financés par la Banque et la
performance en matière de GF pour la plupart des projets antérieurs a été jugée globalement
satisfaisante, la responsabilité générale de la gestion financière ayant été confiée au Directeur des
finances et du budget. La SADC dispose d’un système de GF judicieux qui est informatisé, repose sur
le progiciel comptable SUN et est exploité par un personnel expérimenté pour les différents projets.
Chaque projet financé par un bailleur de fonds est confié soit à un assistant chargé des finances dédié
ou chargé des finances (selon la complexité des activités de GF au titre du projet) afin de gérer les
activités de GF du projet et faire rapport au Chargé des finances nommé par la SADC. Des dispositions
similaires seront prises pour le présent projet suite à l’engagement de la Banque à utiliser les systèmes
fiduciaires existants dans la mesure du possible.
Dans le cadre du Traité de la SADC et des Protocoles pertinents, le Secrétariat de la SADC a pris des
mesures qui régissent la gestion financière de l’ensemble de ses institutions, notamment le Centre des
services climatiques. Celles-ci ont été approuvées par le Conseil des ministres et sont en conformité, par
ailleurs, avec les normes internationales. Ainsi, le Conseil veille à ce que le Secrétariat de la SADC
respecte les normes prévues par les différents instruments.
Rapports financiers : Ceci est en conformité avec les règles et procédures de la SADC.
Contrôles et audit internes : Il existe une structure de contrôle interne et d’audit qui établit
les rapports.
Audit externe : Il existe un Conseil de vérification externe qui supervise les programmes
et projets de la SADC. Il se réunit régulièrement afin d’étudier les rapports d’audit et de
donner leurs opinions y relatifs.
Gouvernance et lutte contre la corruption : Le Conseil des ministres de la SADC
supervise les fonctions de gouvernance et de lutte contre la corruption pour tous les
programmes et projets du Secrétariat de la SADC.
Les différents instruments qui régissent la gestion financière de la SADC sont disponibles. Les résultats
de l’évaluation externe de la GF de la SADC sont présentés ci-après.
Résumé de l’évaluation des mécanismes de gestion financière
Les résultats de l’évaluation (qui comprenait une revue de la budgétisation, de la comptabilité, des
contrôles internes, du flux de ressources, des rapports financiers et des mécanismes d’audit) montrent
que les mécanismes existants répondent aux exigences minima de la Banque visant à veiller à ce que les
ressources des projets soient utilisées de manière économique et efficace et à bon escient. La notation
globale du risque de GF est « Modéré ». Les résultats détaillés des revues sur documents, des missions
de supervision de la GF et de la revue de la performance des projets antérieurs et en cours financés par
la Banque, ainsi que les conclusions des discussions avec les autorités compétentes de la SADC sont
présentés à l’annexe 8.
3.7 Plan de supervision du projet
Le projet sera supervisé au moins deux fois par an ou, le cas échéant, en fonction de sa performance.
Une équipe pluridisciplinaire d’experts travaillera en collaboration avec l’équipe de projet, sous la
responsabilité du Chargé de projet.
19
3.8 Mécanismes de suivi, d’évaluation et d’établissement de rapports
Le suivi du projet se fera conformément aux procédures de suivi, d’évaluation et d’établissement de
rapports de la Banque. Des rapports trimestriels d’activité seront établis, présentant l’état d’avancement
de la mise en œuvre des activités, de la gestion financière et des achats. Le S&E du projet reposera sur
des indicateurs de performance mesurables pour chaque composante tels que présentés dans le Cadre
logique axé sur les résultats du projet et le plan de travail pour l’exécution du projet. Le suivi sera
effectué dans le cadre des activités de gestion régulières du projet réparties en quatre composantes. Un
spécialiste du S&E assurera le suivi de tous les aspects de l’exécution du projet et rendra compte par le
biais des rapports d’évaluation mensuels de la performance, des rapports trimestriels, des rapports de
revue à mi-parcours (RMP) et des rapports d’activité annuels. La Banque effectuera des missions de
supervision et de revue à mi-parcours pendant l’exécution du projet.
Tableau 5 : Plan de suivi
Composante Période Jalon Processus de suivi
Amélioration de l’infrastructure
météorologique
T 13, T 24 Les équipements des systèmes
d’alerte précoce sont améliorés.
Rapport d’activité
T 14, T 23 Un ordinateur haute performance
est acheté.
Rapport d’activité
T 4, T 24 Le système d’information de l’OMM
est mis en place.
Rapport d’activité
Production d’informations
sur les phénomènes
météorologiques et
climatiques extrêmes
T 11, T 22, T
31, T 41
Les modèles pour la région de
l’Afrique australe sont choisis.
Rapport d’activité
T 12, T 11, T
22, T 31, T
41
Les perspectives régionales sont
générées.
Rapport d’atelier
Mise en place des systèmes
régionaux d’alerte
météorologiques
T 14, T 22, T
31, T 42
Les systèmes régionaux d’alerte
météorologiques sont mis en place.
Rapport d’activité
T 21, T 22 Le portail sur la gestion des risques
de catastrophe est mis en place.
Rapport d’activité
Renforcement des capacités en
matière d’alerte précoce
T 13, T 23 La formation sur les prévisions
météorologiques à l’échelle méso est
assurée.
Rapport de formation
T 13, T 34 Les risques climatiques sont
évalués.
Rapport de formation
T 14, T 23 L système d’administration par
OHP est mis en place.
Rapport de formation
T 12, T 22 Le programme de formation est
élaboré.
Rapport de formation
Gestion et coordination du
projet
T 11, T 44 L’équipe de coordination est
recrutée.
Rapport de passation de
marchés
T 12, T 22, T
33, T 44
Quatre rapports trimestriels sont
établis chaque année.
Rapport trimestriel
T 12 : deuxième trimestre de la première année ; T 33 : troisième trimestre de la troisième année.
3.8.1 Plan d’exécution du projet
Le Plan d’exécution du projet comprend 5 sous-composantes, qui sont présentés ci-dessous.
20
Mise en place et assistance pour le bon fonctionnement de l’Équipe de gestion de projet
(EGP) : L’EGP est dirigée par le Coordonnateur de projet et est responsable de
l’exécution effective, ainsi que de la gestion et de la mise en œuvre quotidienne des
activités du projet, y compris la gestion financière, la passation de marchés,
l’établissement de rapports d’activité et le suivi, et la supervision technique des activités
d’exécution du projet. L’EGP sera supervisée par le Directeur de l’infrastructure et des
services.
Suivi et évaluation du projet : Le suivi du projet sera assuré de manière permanente,
tandis que l’évaluation se fera à mi-parcours et à la fin du projet. Les services d’un expert
en évaluation externe seront nécessaires pour une évaluation indépendante des résultats
du projet.
Audit du projet : Soutien à l’audit périodique et final des ressources du projet.
Acquisition au titre du projet : Les plans d’acquisition décriront les activités d’acquisition
prévues dans le cadre du projet et permettront d’assurer le suivi et la revue des progrès
au titre de celles-ci, à la lumière des règles et procédures d’acquisition de la BAD.
Coordination et administration du projet : Cette sous-composante concerne les frais de
voyage et de fonctionnement, ainsi que le soutien administratif.
Le projet sera géré par des experts qualifiés recrutés afin que le système d’alarme météorologique
fonctionne comme celui de l’Europe à l’effet d’optimiser le partage de l’expérience des experts et
d’éviter des difficultés éventuelles en ce qui concerne la montée en puissance de l’initiative. Cette équipe
dédiée pilotera rapidement tous les niveaux des fonctions en étroite collaboration avec le
Coordonnateur. À court terme, l’on identifiera les domaines prioritaires et les buts afin de remédier aux
principales insuffisances du modèle en mettant l’accent sur la dynamique et la physique régionales en
vue de renforcer les capacités de prévision. En outre, l’on générera les compétences importantes
nécessaires pour la satisfaction des besoins liés à la conception, à la mise en œuvre, à la modernisation
et à l’entretien des infrastructures du projet. Ceci se fera dans le cadre des piliers du projet relatifs à la
formation et au renforcement des capacités. L’on suppose que, pendant le processus, suffisamment
d’expérience et de capacités seront nécessaires pour lancer le projet et que celles -ci sont
disponibles et continueront d’évoluer au fil du temps. Le résultat du projet sera pris en compte
dans l’amélioration des équipements d’infrastructures météorologiques ; la production et la
diffusion de l’information sur les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes pour la
réduction des risques de catastrophe ; le renforcement des capacités en matière d’alerte précoce à tous
les niveaux ; ainsi que la gestion, l’expertise et la coordination technique du projet.
3.8.2 Dispositions et capacités relatives à la mise en œuvre
La SADC sera étroitement associée à la planification et à l’exécution du programme par le truchement
de sa participation au Comité de pilotage du programme (CPP) et aux Comités de pilotage régionaux
(CPR) et au Comité de pilotage national (CPN), ainsi que de sa participation aux réunions régulières
de rapport et ad hoc. Le Comité de pilotage est directement responsable de :
la détermination de la portée du projet, qui comprend ce qui suit ;
l’examen et l’approbation de tous les coûts du projet ;
la gestion et la résolution des principaux problèmes et politiques opérationnels soumis
au Directeur de projet ;
21
l’examen et l’élaboration officiel de toutes les politiques relatives au projet ; et
tenir lieu de décideur ultime pour la gestion des questions d’ordre politique, juridique,
organisationnel, technique, de coût, de gestion, culturel et de personnel.
L’on s’attend à ce que les CPR jouent un rôle proactif en matière de suivi, de mise en œuvre du
programme et de prise de décision au niveau régional. Ils comprennent le Directeur des services
météorologiques et les organismes de RRC pour chaque pays. L’actuel Président du CPR représentera
la région au sein du CPP. Le Comité de travail régional (CTR) comprend le CSC, le CPR et les Points
focaux nationaux par pays. Il est dirigé par le CSC et a vocation à superviser et orienter les aspects
techniques du projet. Le CTR se réunit dans le cadre des événements régionaux (ateliers et sessions de
formation) qui sont organisés régulièrement. Les responsabilités du CTR consistent à :
assurer l’orientation technique de l’exécution du projet ;
veiller à ce que les activités dans chaque pays soient dûment exécutées ; et
favoriser la collaboration entre pays.
Le Comité de pilotage national (CPN) comprend les directeurs des points focaux nationaux pour les
SMN et la GRC. Le CPN est présidé par l’un des directeurs qui représente également son pays au sein
du Comité de pilotage régional. Le Comité de travail national (CTN) assure une forte appropriation au
niveau national, veille à ce que tous les groupes cibles aient accès à l’information et apporte un soutien
au Comité de pilotage national.
3.8.3 Plan d’exécution et suivi
Le projet fait l’objet d’un suivi systématique sur une base tant semestrielle qu’annuelle. Outre le suivi
interne et l’établissement de rapports, deux évaluations externes sont effectuées et renforcées par des
audits externes. Une revue à mi-parcours sera effectuée au cours de la deuxième moitié de la deuxième
année. Elle fera le bilan des progrès accomplis jusque-là et formulera des recommandations pour la
période restante du projet. De manière spécifique, la RMP évaluera la faisabilité des plans
d’investissement pour le réseau de surveillance. Une autre évaluation sera effectuée au cours de la
deuxième moitié de la quatrième année. Elle portera, d’une part, sur l’impact des résultats et la durabilité
du projet et, d’autre part, sur les recommandations formulées en vue de la clôture du projet.
Les rapports du SARCIS-DR à l’intention du CP comprendront :
les rapports annuels présentant les progrès accomplis par rapport aux jalons définis dans
le Document de projet (DP – version finale révisée pendant la Phase initiale). Les rapports
annuels doivent avoir un caractère analytique et reposer clairement sur les résultats ; en
outre, ils analyseront l’impact et les résultats du projet, ainsi que les histoires de réussite
et les problèmes liés au projet. Les rapports annuels doivent indiquer les progrès
accomplis par rapport au contenu du DP (révisé). Au nombre des rapports annuels
figurent également les rapports financiers annuels (combinés).
Les rapports semestriels d’activité et les rapports financiers porteront sur le niveau
opérationnel et fourniront des informations sur la mise en œuvre pratique des activités.
Les rapports semestriels devraient, en particulier, porter sur les écarts par rapport aux
plans et, en cas d’écarts, indiquer les mesures correctives pertinentes.
D’une manière générale, les rapports doivent couvrir les points suivants :
o les progrès accomplis au titre de chaque sous-projet ;
22
o les activités exécutées au titre de chaque sous-projet ;
o les changements éventuels apportés à l’environnement du projet et leurs impacts sur le
projet ;
o les propositions de changements au titre des activités prévues et leur justification ;
o le suivi budgétaire.
Le rapport final contiendra une évaluation de l’efficacité de l’impact de la phase de mise
en œuvre du projet, ainsi que l’analyse des leçons tirées pour les processus ultérieurs. Au
minimum, il comprendra :
o une évaluation de l’impact et des résultats du projet concernant ceux indiqués dans
le DP (révisé) ;
o des analyses des écarts par rapport aux plans ;
o la supervision financière, y compris une revue financière de la contribution du pays
partenaire au programme ;
o l’évaluation de la durabilité future des résultats du projet ;
o les leçons tirées pour les processus ultérieurs.
Mécanisme comptable
Les Signataires du compte du don se conformeront à la politique de gestion financière de la SADC pour
les procédures de projets, tel qu’indiqué ci-dessous :
1. le Régisseur des avances sur don : Directeur de l’I & S ou le Chargé des finances
supérieur de la SADC ;
2. le Régisseur des avances sur don suppléant : le Coordonnateur du CSC de la SADC ou le
Directeur de projet ;
3. le Chargé du compte d’avance : le Chargé des finances de la SADC ;
4. le Chargé du compte d’avance suppléant : Comptable de projet.
4. AVANTAGES DU PROJET
4.1. Efficacité et efficience, y compris l’optimisation des ressources
Des études exhaustives ont montré que des variations extrêmes du climat multipliées par dix affectent
simultanément plusieurs pays d’une région. Ainsi, une approche régionale de la lutte contre les impacts
négatifs de ces variations climatiques extrêmes est considérée comme une stratégie meilleure que
l’approche pays. L’intervention à l’échelle de la région et non d’un seul pays génère un meilleur retour
sur l’investissement initial que n’aurait généré un investissement onéreux et non coordonné dans un
seul pays. Le transfert de technologie vers les sous-régions est plus économique lorsqu’il se fait par le
truchement des institutions sous-régionales.
23
Le caractère transfrontalier des risques en raison du système météorologique et le ruissellement en
amont vers les pays voisins qui en découle se traduisent non seulement par une large gamme d’impacts
dans l’ensemble des pays d’Afrique australe, mais également par davantage d’inondations en aval
jusqu’à l’exutoire du bassin fluvial dans la région. La notion de risques transfrontaliers accroît
l’exposition à une gamme plus large de menaces et pourrait exacerber les vulnérabilités existantes.
L’approche régionale adoptée au titre du présent projet s’en trouve encore plus fiable dans le cadre de
la stratégie d’adaptation pour le développement durable. Ainsi, le projet produira des résultats spécifiques
avec un niveau minimum de dépenses et d’efforts inutiles.
L’étude sur « l’Atténuation de l’impact des catastrophes et l ’alerte précoce » a révélé l’existence de
besoins et avantages très concrets et spécifiques. Comme exemple, s’agissant de l’importance des
avantages qui peuvent être tirés, l’on pourrait citer le cas du Malawi. Une récente étude a montré que les
épisodes de sécheresse et les inondations entraînent une perte annuelle moyenne de 1,7 % du PIB. Pour
autant que cette perte puisse être réduite même de 0,5 % grâce à l’amélioration des installations
opérationnelles des services météorologiques, l’on pourrait économiser plusieurs millions sous formes
d’avantages pour l’économie. Un autre exemple est celui de Maurice où, n’eût été l’alerte concernant
le cyclone de catégorie III suite à laquelle toutes les activités socioéconomiques ont cessé, le pays aurait
perdu plus de 500 000 roupies (environ 12 000 €) par heure, rien que dans le secteur des textiles et la
perte pour tout le pays se serait élevée à plusieurs millions de roupies. L’Institut météorologique de
Finlande a souligné qu’il est prudent de supposer qu’au moins le retour sur investissement est d’une
importance de dix fois dans la région de la SADC dans le cadre de l’étude de préfaisabilité de
SAMPRO10. De même, une fausse alerte pourrait être tout aussi onéreuse. Par ailleurs, si aucune alerte
pertinente n’est donnée en cas de menace probable, les dégâts peuvent être encore plus importants,
notamment les pertes en vies humaines.
Les avantages des investissements dans l’atténuation de l’impact des catastrophes et l’alerte précoce
peuvent être incommensurables. De meilleurs suivi et prévision des risques hydrométéorologiques,
ainsi qu’une préparation plus efficace aux situations d’urgence se traduisent par une baisse importante
des pertes d’un facteur de 10, ce qui a permis de sauver des millions de vies au cours de la dernière
décennie. Par ailleurs, il est très difficile d’estimer la valeur des vies humaines sauvées, ainsi que les
impacts macroéconomiques des grandes sécheresses et inondations. L’adaptation aux changements
climatiques comporte également des avantages incommensurables, car les sociétés qui peuvent s’adapter
aux changements en cours seront plus à même de relever les défis et, dans certains cas, pourront même
tirer des avantages économiques de leurs capacités d’adaptation. Les ratios coût-avantage élevés
pouvant atteindre dix pour cent qui ont été présentés dans les études antérieures sont très susceptibles
d’être atteints également dans les pays de la SADC (RIASCO, 2013). Il est prévu que cet effort génère
des avantages plus importants pour les économies à l’échelle mondiale. En fait, les études ont montré
que l’investissement dans les services climatiques génère des avantages pour les secteurs en aval qui se
situent dans une fourchette de 14 à 20 fois.
4.2. Durabilité
Compte tenu des priorités stratégiques de la SADC et de son Agenda commun, le Plan développement
stratégique indicatif régional (RISDP) 2015-20 aligne les objectifs et priorités stratégiques sur les
politiques et stratégies qui seront appliquées en vue d’atteindre ces priorités au cours d’une période
de quinze années. L’un des domaines d’intervention du RISDP concerne la création ou le
renforcement des capacités d’institutions régionales au nombre desquelles figure le CSC de la SADC.
Par conséquent, le CSC de la SADC, en tant qu’institution régionale permanente figurant parmi les
régions prioritaires du RISDP, et la Vision de l’infrastructure 2017 de la SADC continueront de tirer
parti du soutien au-delà de la période du don. La composante « Renforcement des capacités »,
notamment la formation et le détachement d’experts nationaux auprès du CSC de la SADC, assurera la
10 Workshop on “achieving benefits of enhanced service Delivery by national meteorological services in Eastern and southern africa” 21- 24 Feb,
2011Dar es salaam, Tanzania. https://www.wmo.int/pages/prog/amp/pwsp/documents/Ruuhela_FMI.pdf
24
continuité de l’initiative. L’on s’attend à ce que des systèmes de recouvrement de coûts soient mis en
place suite à l’amélioration du système de fourniture de services aux utilisateurs, créant ainsi une source
de revenu en sus du budget du CSC de la SADC.
La création d’un réseau national avec les différents acteurs qui interviennent dans un domaine de
résultat clé favorisera la continuité des activités. La collaboration avec l’OMM, qui a proposé de faire
du CSC de la SADC le Centre climatique régional pour l’Afrique australe continuera d’aider le CSC
dans le contexte du Cadre mondial pour les services climatiques (GFCS), avec d’autres partenaires
internationaux.
5. INSTRUMENT JURIDIQUE
Accord de don : Le Département du Conseil juridique de la BAD (GECL) préparera un document
d’Accord de don standard de la Banque, qui sera signé par l’autorité compétente désignée par la
Direction de la Banque et la SADC. L’Accord indiquera le but du don du CDSF, le montant total des
fonds engagés en faveur du Bénéficiaire, les dispositions convenues en matière d’acquisition et de
décaissement, ainsi que les conditions régissant le don auxquelles doivent se conformer le CDSF et le
Bénéficiaire. Le Protocole d’accord définira les conditions spécifiques préalables au premier
décaissement.
6. CONCLUSION ET RECOMMANDATION
6.1 Conclusion
Le présent projet vise à « renforcer les capacités de base des Centres climatiques nationaux et régionaux
(CCR) spécialisés, afin de satisfaire les besoins des organismes de gestion des risques de catastrophe
(GRC) et les secteurs socioéconomiques pour une utilisation efficace des services météorologiques et
climatiques et des systèmes d’alerte précoce (SAP) axés sur les collectivités et en temps réel ». Son
objectif spécifique consiste à renforcer la capacité de production de prévisions des centres climatiques
régionaux et des services météorologiques et hydrologiques nationaux afin de leur permettre d’apporter
des contributions appropriées aux organismes chargés de la GRC à l’effet d’améliorer l’information
pour les alertes précoces.
La proposition de projet spécifique vise à apporter une assistance technique aux CCR et SMHN africains
afin de renforcer leurs capacités à utiliser des modèles de Prévision météorologique numérique
(PMN) et les Modèles climatiques régionaux en vue de faire des prévisions climatiques saisonnières
grâce à la collaboration du CSC de la SADC avec le principal Centre de production mondial. Cet effort
contribuera à améliorer le système d’alerte précoce dans la région afin de répondre aux besoins
d’amélioration des capacités de base des institutions climatiques pour satisfaire les besoins des
organismes de GRC (Résultat 3) du Programme ACP-UE relatif à la réduction des risques de
catastrophe.
6.2 Recommandation
La Direction prie le Conseil d’administration d’approuver un don ne dépassant pas 3 198 600 euros
(trois millions cent quatre-vingt-dix-huit mille six cents euros) sur les ressources du FSCD en faveur
du CSC de la SADC, aux fins et sous réserve des conditions stipulées dans le présent rapport.
- 1 -
Annexes
Annexe 1 – Plan de travail Composante/activités ANNÉE 2016 2017 2018
T 1 T 2 T 3 T 4 T 1 T 2 T 3 T 4 T 1 T 2 T 3 T 4
Composante 1 : Amélioration des équipements d'infrastructures météorologiques
Produit 1.1 : Les équipements du système d’alerte précoce aux phénomènes météorologiques sont améliorés.
Activité 1.1.1 : Acquisition, installation et mise en service des SMA X X X X
Activité 1.1.2 : Installation du récepteur satellite du RSAS X X X
Activité 1.1.3 : Installation/modernisation des AM dans les SMN X X X
Produit 1.2 : Les matériel et logiciel sur l'OHP et les PMN sont acquis.
Activité 1.2.1 : Mise en œuvre de la connectivité Internet à large bande au CSC et au CMN X X
Activité 1.2.2 : Acquisition d'un OHP et du logiciel pertinent X X X X
Composante 2 : Production et diffusion d'informations sur les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes
Produit 2.1: Le modèle de PMN et le SAP approprié pour l'ACMAD sont choisis.
Activité 2.1.1 : Choix du modèle de PMN et du SAP approprié X X
Activité 2.1.2 : Gestion du modèle retenu et validation du produit X X X X X X X
Activité 2.1.3 : Production d’informations localisées et adaptées sur les phénomènes météorologiques extrêmes X X X X X X X
Produit 2.2 : Les perspectives climatiques et hydrologiques saisonnières régionales sont générées. Activité 2.2.1 : Soutien au SMN pour la production d'informations localisées et adaptées sur les phénomènes climatiques extrêmes X X X X X X X X X X X
Activité 2.2.2 : Production d'informations météorologiques à moyen terme et à long terme et analyse des risques X X X X X X X X X X X X
Activité 2.2.3 : Convocation d'un Forum sur les perspectives climatiques régionales de l’Afrique australe (SARCOF) X X X
Activité 2.2.4 : Fourniture d’informations pour l’élaboration des outils d'aide à la décision X X x x x x
Produit 2.3 : Un système de diffusion régional (alarme météorologique) est mis en place.
Activité 2.3.1 : Intégration du modèle retenu dans l’exploitation du système régional d’alarme météorologique x x x
Activité 2.3.2 : Intégration des données satellitaires dans le Système de prévision des phénomènes météorologiques extrêmes x x x x x x x x x
Activité 2.3.3 : Mise en place du système d’alerte en mode automatique x x x Produit 2.4 : Le portail sur la gestion des risques de catastrophe pour la région de la SADC est créé.
Activité 2.4.1 : Conception du système en ligne pour présenter le produit du modèle de PMN x x x
Activité 2.4.2 : Entretien et alimentation du système en ligne x x x
Composante 3 : Renforcement des capacités en matière d'alerte précoce à tous les niveaux
Produit 3:1 : La formation sur les prévisions météorologiques et climatiques à l'échelle méso est assurée.
Activité 3.1.1 : Formation de 15 membres du personnel des services météorologiques et hydrologiques nationaux x x x x x x x Produit 3.2 : La formation sur l'évaluation des risques climatiques est organisée.
Activité 3.2.1 : Formation de 35 membres du personnel des SMHN, de DRM et du CSC sur l'évaluation et la gestion des risques climatiques x x x
Produit 3.3 : La formation sur le système d'administration de l'OHP est assurée.
Activité 3.3.1 : Formation de 15 administrateurs de TIC pour l'OHP aux fins du SAP x x x
Composante 4 : Gestion du projet x x x x x x x x x x x x
Produit 4.1 : L'équipe de coordination est recrutée.
Activité 4.1.1: Recrutement de l'Équipe de gestion du projet X X X
Activité 4.1.2 : Recrutement des consultants pour la conception des services X X X Produit 4.2 : La mise en œuvre des activités est coordonnée.
Activité 4.2.1 : Mise en œuvre des activités prévues X X X X X X X X X X X X
Produit 4.3 : Les rapports trimestriels, de revue à mi-parcours et d'audit sont soumis.
Activité 4.3.1 : Établissement des rapports trimestriels X X X
Activité 4.3.2 : Participation aux réunions de supervision et d'évaluation à mi-parcours X X X
Activité 4.3.3 : Facilitation et organisation de la mission d'audit X X X
- 2 -
Annexe 2 : Cadre logique du projet Pays et intitulé du projet : Angola, Botswana, République démocratique du Congo, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe
; Services régionaux d’information sur le climat de l’Afrique australe pour le renforcement de la résilience aux catastrophes (SARCIS-DR)
But du projet : Réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes et les risques y relatifs dans la région de la SADC et contribuer au développement durable des sociétés
CHAÎNE DE RÉSULTATS INDICATEURS DE PERFORMANCE MOYENS DE
VÉRIFICATION
RISQUES/MESURES
D’ATTÉNUATION Indicateur (y compris ISB) Référence Cible (après 3 années)
IMP
AC
T
Éradication de la pauvreté et amélioration des moyens
d’existence grâce au
renforcement de la résilience et de l’adaptation aux
risques climatiques
Aide humanitaire après les catastrophes apportée à l’Afrique australe
En Afrique australe, 21 843 401 personnes
ont été affectées par
les inondations de 1990 à 2013.
Le nombre des personnes affectées par les catastrophes
naturelles en Afrique australe est
réduit de 25 % à l’horizon 2018.
Évaluation de la vulnérabilité et rapports du RIASCO
Risque : La RRC n’est pas un domaine prioritaire dans le Plan stratégique
indicatif de développement régional
(RISDP)
Mesure d’atténuation : L’atténuation
des risques constitue l’un des principaux
domaines de résultats prioritaires du RISDP. Il y a lieu de transformer la
RRC pour qu’elle ne paraisse pas
orientée vers la réponse au détriment de la prévention et réduire au minimum les
conflits dans la région. Afin de
surmonter les risques transfrontaliers, il convient de privilégier une approche
régionale de la mobilisation des
ressources spécifiques à une approche axée sur les pays ou bailleurs de fonds
pris individuellement, qui pourrait
réduire l’efficacité et la rapidité.
RÉ
SU
LT
AT
S
Résultat 1
Les capacités de base du
CSC de la SADC et des SMHN sont renforcées afin
de satisfaire les besoins des
organismes en charge de la GRC.
Des systèmes de prévision des événements
météorologiques extrêmes sont opérationnels
et les informations sur le climat sont disponibles au niveau du CSC de la SADC et
des SMHN.
À l’heure actuelle,
seule l’Afrique du Sud dispose de
suffisamment de
capacités opérationnelles en
matière de PMN pour
satisfaire les besoins
des organismes de
GRC.
Le SARCOF existe au
sein du CSC de la
SADC.
Cinq systèmes de prévision des
événements météorologiques extrêmes et de services
climatiques sont opérationnels
d’ici à 2018.
Le système automatique en temps
réel est opérationnel au sein du
CSC de la SADC.
Déclaration du SARCOF,
Rapport du SCOM et du S&E du RISDP de la SADC,
Rapports du MASA de l’AGM
et des organismes de GRC
Risque : Manque d’experts régionaux
compétents et d’assistance technique
pour la PMN et la gestion des risques de catastrophe.
Mesure d’atténuation : Utiliser l’expert
international et renforcer les capacités de l’expert régional pendant la durée de vie
du projet.
- 3 -
Résultat 2
Des Systèmes régionaux d’alerte précoce
(SRAP) intégrés et efficaces sont
opérationnels.
Systèmes régionaux d’alerte précoce
À l’heure actuelle, il n’existe aucun
système régional
d’alerte précoce (SRAP) intégré.
Dix pays sont interconnectés au SRAP basé au sein du CSC de la
SADC et élaborent régulièrement
des stratégies de gestion des risques climatiques à l’aide des
informations d’alerte précoce.
Rapports du SRAP et des plateformes de
gestion des risques de
catastrophe de la SADC
Risque : Retards liés à la mise en œuvre des décisions ministérielles sur le renforcement
du CSC de la SADC.
Mesure d’atténuation : Le Secrétariat de la SADC doit faciliter l’intégration de tous les
projets sectoriels sur la réduction des risques
de catastrophe dans le système basé au sein du CSC de la SADC et les exécuter en
même temps afin d’assurer la coordination
escomptée.
Résultat 3
Une équipe compétente d’experts
nationaux/régionaux est formée afin de
satisfaire les besoins de gestion des risques de
catastrophe au niveau national.
Nombre d’experts formés 15 35 Documents nationaux sur la réduction de la
pauvreté et le
développement, et
différents rapports
Risque : Absence de mécanismes de
réseautage et de partage des données entre
les États membres.
Mesure d’atténuation : Continuer d’offrir
des équipements aux États membres, notamment la modernisation des AM et des
HPC pour la réduction d’échelle afin de les
amener à partager les données en contrepartie ; renforcer la sensibilisation des
entités financières et de planification
nationales.
PR
OD
UIT
TS
Composante 1 : Amélioration des
équipements d’infrastructures
météorologiques
Produit 1.1 : Les équipements des systèmes
d’alerte précoce sont améliorés.
Produit 1.2 : L’OHP et les équipements de PMN sont acquis.
Produit 1.3 : Le récepteur satellite et les équipements de traitement des données pour
l’alerte précoce sont installés.
Nombre de SMA
Nombre d’AM modernisés par la SADC
Nombre de SMHN disposant
d’équipements de PMN de base
Nombre d’antennes de réception satellite installées
10
0
1
0
15
14
15 SMHN disposent
d’équipements de PMN de base
1
Rapports d’activité
Rapports d’activité
Risque : Les procédures pourraient prendre plus de temps que prévu ou pourraient ne
pas être élaborées en bonne et due forme ou
les données pour mettre au point les produits pourraient ne pas être disponibles,
voire faire défaut ou les enquêtes de terrain
pourraient ne pas être suffisamment bien organisées, ce qui entraînerait une collecte
de données incohérente, créant ainsi des
difficultés au niveau du processus de validation.
Mesure d’atténuation : Les capacités de modélisation, d’élaboration de solutions de
rechange ou de substitution pour les sources
de données dans les États membres respectifs seront renforcées.
- 4 -
Composante 2 : Production et diffusion
d’informations sur le climat
Produit 2.1 : Des bulletins hebdomadaires sont
publiés.
Produit 2.2 : Le bulletin mensuel du RCOF est
publié.
Nombre de bulletins
Nombre de bulletins
Nombre de produits
0
1
1
32*3
8*3
3
Rapports d’activité
Rapports d’activité
Produit 2. 3 : Les systèmes régionaux d’alarme météorologiques sont mis en place.
Produit 2.4 : Le portail sur la RRC est
opérationnel.
Système de diffusion en ligne
Système de diffusion en ligne
0
0
1
1
Rapports d’activité
Composante 3 : Renforcement des capacités
Produit 3.1 : La formation sur les prévisions à
l’échelle méso et sur le climat est assurée.
Produit 3.2 : L’évaluation des risques climatiques est effectuée.
Produit 3.3 : L’administration du HPC est
assurée.
Composante 4 : Coordination du projet
Produit 4.1 : L’Équipe de gestion du projet est recrutée.
Produit 4.2 : Les consultants sont recrutés.
Nombre de stagiaires
Nombre de stagiaires
Nombre de stagiaires
Nombre d’experts
Nombre de consultants
15 (dont 40 % de femmes)
0
0
0
0
30 (au moins 60 % de femmes)
35 (au moins 40 % de femmes)
15 (au moins 20 % de femmes)
4
4
Rapports de formation
Rapports de formation
Rapports de formation
Demande de non objection
Demande de non objection
Risque : Manque de ressources pour assurer la formation du personnel aux différents niveaux,
contraintes financières pour former à l’avenir le
personnel local afin d’assurer la continuité des services.
Mesure d’atténuation : Il est prévu que le projet recherche de manière proactive les synergies et
mobilise les initiatives en cours dans la région qui
traitent de questions similaires afin d’optimiser les résultats. Ceci sera rendu formel par la signature d’un
Protocole d’accord pour les avantages mutuels et
créera une plateforme pour des activités conjointes, notamment la formation en vue d’assurer un impact
plus élevé.
COMPOSANTES RESSOURCES (BUDGET EN EUROS)
AC
TIV
ITÉ
S
Composante 1 : Infrastructure météorologique
Composante 2 : Production et diffusion d’informations climatiques
Composante 3 : Renforcement des capacités
Composante 4 : Coordination du programme
Composante 1 : 789 204,30
Composante 2 : 974 300
Composante 3 : 1 250 500
Composante 4 : 422 595,70
Total : 3 436 600
- 5 -
Annexe 3 : Budget détaillé en euros
Rubrique Première année Deuxième année Troisième année
Mois/unités Coût unitaire Sous-total Mois/unités Coût unitaire Sous-total Mois/unités Coût unitaire Sous-total Total général % Observations
I
COMPOSANTE I : AMÉLIORATION DE
L'INFRASTRUCTURE MÉTÉOROLOGIQUE
A. BIENS
A1. ÉQUIPEMENTS ET OUTILS
A1.1 : PMN régionaux et CM régional et
assimilation des données satellites 1 70 200,00 70 200,00 70 200,00
A1.2 : OHP et Internet à large bande pour les
SMN 14 35 714,45 500 002,30 500 002,30
A.2 Réseau d'observation régional
A.2.1 : Autocommutateur de messages (AM) 14 7 143,00 100 002,00 100 002,00
A.2.2 : Stations météorologiques automatiques 5 23 800,00 119 000,00 - - 119 000,00
SOUS-TOTAL INFRASTRUCTURE 789 204,30 - - - - - - 789 204,30 22,96
II
COMPOSANTE II : SERVICES ET
PRODUITS D'ALERTE PRÉCOCE
B. SERVICES
B.1 : Production d'informations sur les
phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes
B.1.1 : Assistance technique
B.1.1.1 : (Conseiller technique en chef ) - Chef
d'équipe 12 7 800,00 93 600,00 12 7 800,00 93 600,00 12 7 800,00 93 600,00 280 800,00
B.1.1.2 Assistant de l'expert en prévisions 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 126 000,00
B.1.1.3 Assistant de l'expert en modélisation du
climat 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 126 000,00
B.1.1.4 Assistant de l'expert en bases de
données et informatique 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 126 000,00
B.1.1.5 : Experts internationaux à court terme
pour le Système d'alarme météorologique 5 12 000,00 60 000,00 5 12 000,00 60 000,00 - - 120 000,00
B.1.2 : Abonnement au flux de données 1 10 000,00 10 000,00 - 10 000,00
B.2 *: Diffusion d'informations sur le climat
B.2.1 : Visibilité et communication 10 000,00 10 000,00 5 000,00 25 000,00
B.2.2 : Convocation du SARCOF pour la diffusion 1 50000 50000 1 50000 50000 1 50000 50000 150 000,00
B.2.3 : Création du portail sur la RRC 1 1 6100 4400 10 500,00
Sous-total SAP 349 600,00 345 700,00 ########## 974 300,00 28,35
III COMPOSANTE III : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS C. 1 : Développement des ressources
humaines
C.1.1 : Formation sur les SAP, les TIC, la RRC 2 48 000,00 96 000,00 2 47 000,00 94 000,00 2 47 000,00 94 000,00 284 000,00
C.1.2 : Chercheurs visiteurs 12 3 000,00 36 000,00 12 3 000,00 36 000,00 12 3 000,00 36 000,00 108 000,00
C.1.3 : Détachement d'experts nationaux 12 2 600,00 31 200,00 12 2 600,00 31 200,00 12 2 600,00 31 200,00 93 600,00
C.1.4 : Voyages régionaux et internationaux 13 3 000,00 39 000,00 8 3 000,00 24 000,00 8 3 000,00 24 000,00 87 000,00
Sous-total 202 200,00 185 200,00 ########## 572 600,00
C.2 : Assistance technique
B.2.1 : Comptable 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 12 3 500,00 42 000,00 126 000,00
B.2.2 : Expert financier 12 5 500,00 66 000,00 12 5 500,00 66 000,00 12 5 500,00 66 000,00 198 000,00
B.2.3 : Expert en acquisition 12 5 500,00 66 000,00 12 5 500,00 66 000,00 5 5 500,00 27 500,00 159 500,00
B.2.4 : S&E 12 5 400,00 64 800,00 12 5 400,00 64 800,00 12 5 400,00 64 800,00 194 400,00
Sous-total 238 800,00 238 800,00 ########## 677 900,00
Sous-total RC 441 000,00 424 000,00 385 500,00 1 250 500,00 36,39
IV
COMPOSANTE IV : GESTION DU
PROJET
D.1 / Coûts de fonctionnement
D.1.1 : Bureau du projet
Coûts d'exploitation des véhicules du projet 1 5 000,00 5 000,00 1 5 000,00 5 000,00 1 5 000,00 5 000,00 15 000,00
Équipements de bureau 7 000,00 5 000,00 1 000,00 13 000,00
Consommables 5 000,00 5 000,00 4 995,70 14 995,70
D.1.2 : Personnel local
Administration/logistique 12 1 400,00 16 800,00 12 1 450,00 17 400,00 12 1 450,00 17 400,00 51 600,00
Sous-total 33 800,00 32 400,00 28 395,70 94 595,70
D.1.3 : Autres coûts
Audit 25 000,00 25 000,00 25 000,00 75 000,00
Aléas 5 000,00 5 000,00 5 000,00 15 000,00
Contribution en nature 1 80 000,00 80 000,00 1 79 000,00 79 000,00 1 79 000,00 79 000,00 238 000,00
Sous-total 110 000,00 109 000,00 ########## 328 000,00
Sous-total Coordination du projet 143 800,00 141 400,00 137 395,70 422 595,70 12,30
TOTAL Année 1 ############ Année 2 911 100,00 3e année ########## 3 436 600,00
3 638 000,00
201 400,00 -
- 6 -
Annexe 4
Zone de couverture du projet : Communauté de Développement d’Afrique Australe
- 7 -
Annexe 5
Termes de référence relatifs aux services de consultants et aux postes du projet
I. Intitulé du poste : Conseiller principal ou Chef d’équipe
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques
sera appelé à recruter un Conseiller principal (Chef d’équipe). Ses principales
fonctions consistent à :
assumer la responsabilité générale de la gestion du projet et de la
coordination/appui à la planification, à l’exécution, au suivi et à l’établissement
de rapports sur les activités financées par le SARCIS-DR ;
appuyer et faciliter l’exécution des activités ;
- 8 -
appuyer les processus d’acquisition ;
assurer une communication efficace et régulière avec la SADC et les autres
organisations régionales concernées ;
créer et maintenir un réseau relationnel avec les collaborateurs et les parties
prenantes pertinentes, et coopérer avec les autres programmes et projets, ainsi
que les autres partenaires au développement potentiels ;
veiller à la prise en compte des questions transversales dans toutes les activités
du programme ;
coordonner les réunions du Conseil de supervision et du Comité de pilotage et
exercer toutes autres tâches confiées par le Comité de pilotage. Il/elle gérera la Cellule d’exécution de projet (CEP) et apportera une expertise, en particulier
pour la production et la diffusion de l’information sur le climat et le développement des
ressources humaines. L’ATC sera également responsable de la coordination de la
planification des activités, de la gestion financière, du suivi et de l’établissement des rapports.
3. Portée des travaux
L’ATC ou le Chef d’équipe du projet, sous l’orientation du Coordonnateur du CSC de la
SADC, accomplira les tâches suivantes :
assumer la responsabilité générale de la gestion de l’exécution du projet ;
faire rapport au Coordonnateur du CSC de la SADC ;
superviser l’exécution des contrats d’approvisionnement (livraison, installation
et mise en service des équipements) pour les équipements de
télécommunications (Autocommutateur de messages), le Système
météorologique automatique, l’Ordinateur haut débit et les PMN et le logiciel
de modélisation du climat ;
superviser la production et la diffusion de l’information sur les événements
météorologiques et climatiques extrêmes et les activités de formation.
4. Tâches spécifiques
Définir les spécifications techniques des équipements et d’autres TdR pour les
besoins d’acquisition ;
coordonner l’acquisition des biens avec l’assistance de l’Expert en acquisition ;
assurer le suivi de l’exécution du budget et de la gestion financière ;
- 9 -
superviser la production et la diffusion de l’information météorologique et
climatique ;
coordonner le programme de formation et le processus de suivi et d’évaluation
;
participer pleinement à la mise en œuvre du Projet SARCIS.
5. Qualifications
Être titulaire d’une maîtrise en météorologie ou modélisation du climat avec une
solide expérience dans un domaine pertinent, notamment l’un ou plusieurs des
domaines suivants : la gestion des projets et programmes ; la planification et la
gestion stratégiques ; l’évaluation et le suivi des projets et programmes ; ou tout
autre domaine pertinent du climat ;
justifier d’au moins 10 années d’expérience pratique dans un ou plusieurs des
domaines susmentionnés, dont une partie acquise dans des organisations
internationales, des institutions du secteur public et/ou organismes de
financement ;
une expérience en matière de collaboration avec la SADC ou une organisation
régionale serait un atout ;
une bonne maîtrise du portugais et/ou du français serait un atout ;
un doctorat serait un atout.
6. Produits livrables
Les produits livrables sont indiqués ci-après :
un rapport détaillé sur chacune des composantes du projet ;
la mise en place d’un système d’alarme météorologique régional opérationnel et
d’un portail sur la RRC en mode automatique ;
le rapport final sur l’exécution du projet.
7. Durée et calendrier
La durée du contrat est de trois années. Le Chef d’équipe est censé commencer à travailler le
1er mars 2016.
Au moins, les experts suivants sont prévus :
l’expert assistant en prévision météorologique ;
l’expert assistant en modélisation du climat ;
- 10 -
l’expert assistant en informatique et bases de données ;
l’expert en développement des services (élaboration de l’outil du système
d’alerte précoce) ;
l’expert en gestion des catastrophes (détaché) ;
l’hydrologue (détaché) ;
le spécialiste du SIG et de la télédétection (détaché) ;
l’expert en prévision saisonnière (détaché).
II. Titre du poste : Expert assistant en prévision météorologique
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
- 11 -
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques sera
appelé à recruter un Spécialiste des prévisions climatiques au titre de la Composante
« Production d’informations sur les événements météorologiques et climatiques extrêmes ».
Les présents Termes de référence (TdR) décrivent les responsabilités du Spécialiste en
prévisions climatiques. 3. Principaux objectif et but de la mission
Les principaux but et objectif de la mission consistent, pour l’expert en prévisions climatiques,
à élaborer des modèles de prévision climatique et effectuer des prévisions climatiques qui
s’appliqueront au Centre et aux SMHN de la SADC, d’une manière générale.
4. Objectif spécifique
L’objectif spécifique consiste à élaborer des modèles régionaux de prévision climatique,
former des experts régionaux et former les utilisateurs de l’information sur le climat. Afin
d’atteindre cet objectif spécifique, le Consultant doit accomplir les tâches suivantes :
gérer l’Analyse en composante principale (ACP) pour la définition des zones,
ainsi que la période de formation sur le climat adaptée de 1971-2010 ;
corriger et gérer un certain nombre de scripts FORTRAN pour le traitement
des données ;
extraire les SST des bassins océanographiques qui ont de fortes corrélations
avec les valeurs binaires à l’aide des Grades ;
élaborer, tester et évaluer les modèles statistiques ;
utiliser les modèles pour prévoir certaines variables climatiques adaptées aux
besoins des utilisateurs ;
mettre à jour l’outil de vérification selon les exigences de l’OMM en vue
d’assurer la conformité avec les normes internationales ;
élaborer le contenu du manuel du programme de formation pour la formation en
matière de projections météorologiques et climatiques saisonnières à l’échelle
méso.
5. Portée des activités
Le Spécialiste des projections climatiques, sous la direction du Coordonnateur de projet,
accomplira les tâches suivantes :
élaborer des modèles régionaux de prévision climatique que le CSC utilisera
pour les prévisions climatiques dans la région de la SADC ;
effectuer les prévisions climatiques à l’aide des modèles mis au point ;
mettre au point les outils de suivi et d’évaluation des modèles régionaux de
prévision climatique au niveau du CSC ;
- 12 -
assurer la préparation et la diffusion en temps opportun des produits et opinions
sur la météorologie et le climat ;
aider les SMHN à assurer la formation des utilisateurs sur l’application et les
implications des produits des PLT ;
aider à introduire les modèles de décision appropriés pour les utilisateurs finaux,
en particulier en ce qui concerne les prévisions de probabilité ;
promouvoir le renforcement des capacités techniques au niveau des SMHN
(notamment l’achat de matériel, de logiciels, etc.), tel que requis pour la mise
en œuvre des services climatiques ;
aider à assurer le renforcement des capacités professionnelles (formation) des
experts sur le climat en vue de mettre au point des produits ciblant les
utilisateurs ;
promouvoir les études de la variabilité et des changements climatiques
régionaux, la prédictibilité et les impacts dans la région ;
élaborer des pratiques de consensus pour gérer les informations divergentes sur
le climat dans la région ;
valider les modèles climatiques régionaux, les méthodes de réduction d’échelle
et l’interprétation des produits finaux mondiaux ;
promouvoir l’utilisation des données climatiques par approximation dans les
analyses à long terme de la variabilité et des changements climatiques ;
promouvoir la recherche applicative et aider à définir les spécifications et
assurer la conception des produits spécifiques dans le secteur ;
promouvoir les études sur la valeur économique de l’information sur le climat ;
donner des conseils au Coordonnateur de projet sur les questions de nature à
renforcer les capacités d’exécution des prévisions climatiques pour le CSC et
les SMHN de la SADC.
6. Produits livrables
Au nombre des produits livrables figurent les modèles de prévision climatique pour la région,
les produits des prévisions et un certain nombre d’experts régionaux formés dans le domaine
thématique. La liste des produits livrables est indiquée ci-après :
une base de données mise à jour pour la pluviométrie et la température ;
un zonage homogénéisé mis à jour avec la période de formation sur la
climatologie de 1971-2010 ;
une série de modèles saisonniers pour la pluviométrie et la température ;
un outil de vérification à jour pour les prévisions saisonnières ;
- 13 -
la mise à jour du manuel statistique des procédures de prévision saisonnière de
la pluviométrie ;
la formation des experts sur les SMHN de la SADC ; et
un rapport sur les services de consultants.
7. Qualifications
Diplôme postuniversitaire en Météorologie/Climatologie ou dans tout autre
domaine pertinent ;
connaissance et expérience du climat, des données climatiques et du domaine
de l’environnement ;
justifier d’au moins 10 années d’expérience pratique en matière de prévision
climatique ;
l’expérience du travail au sein de la région de la SADC dans un domaine sur le
climat serait un atout.
III. Titre du poste : Assistance technique : Expert assistant en modélisation du climat
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
- 14 -
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques sera
appelé à recruter un Spécialiste régional de la modélisation du climat. Les présents Termes
de référence (TdR) décrivent les responsabilités du Spécialiste régional de la modélisation du
climat.
Les Modèles climatiques régionaux (MCR) sont des modèles limités à une zone avec des
représentations des processus climatiques comparables à ceux des composantes
atmosphériques et de la surface de la terre des AOGCM, bien qu’ils soient typiquement gérés
sans un océan ou une mer glacée interactifs. Les MCR sont souvent utilisés pour réduire de
manière dynamique l’échelle de simulation des modèles mondiaux pour certaines régions
géographiques afin de fournir des informations plus détaillées. En revanche, les méthodes
empiriques et statistiques de réduction d’échelle représentent une série de techniques pour
fournir des informations détaillées similaires aux niveaux régional ou local.
La région de la SADC ne dispose pas encore de Scénarios climatiques régionaux calibrés et
validés pour les politiques d’adaptation aux changements climatiques stratégiques. Ceci
pourrait nécessiter des résolutions spatiales et temporelles relativement élevées en vue
d’éclairer de manière appropriée la vulnérabilité, l’adaptation et les évaluations de l’atténuation
qui jouent un rôle important dans la détermination des voies et moyens d’assurer la protection
et de prospérer dans un climat changeant.
3. Principaux objectif et but de la mission
Les principaux but et objectif de la mission consistent pour le Spécialiste régional en
modélisation du climat à élaborer des modèles climatiques régionaux et former les experts
régionaux en matière d’interprétation des modèles climatiques mondiaux et régionaux et leurs
produits.
4. Objectifs spécifiques
Élaborer des modèles climatiques aux fins d’utilisation dans la région et pour la formation des
experts régionaux en matière d’interprétation et d’utilisation des produits des modèles
climatiques mondiaux et régionaux.
Les tâches spécifiques sont indiquées ci-après :
1. identifier les caractéristiques du continent/sous-région qui ne sont pas prises en
compte dans les modèles actuels et doivent, par conséquent, être intégrées dans
les systèmes de modélisation ;
2. vérifier/valider les modèles sélectionnés et documenter les forces et faiblesses
des modèles sur le continent, en particulier en Afrique australe ;
- 15 -
3. assurer l’amélioration d’au moins deux modèles mondiaux de source ouverte et
deux modèles d’échelle méso de source ouverte en Afrique à court terme ; et
4. concevoir des systèmes à modèles multiples (SMM) pour le climat dans le
Domaine African CORDEX.
5. Portée des travaux
Le Spécialiste régional de la modélisation du climat, sous l’orientation du Coordonnateur de
projet, accomplira les tâches suivantes :
élaborer des modèles régionaux sur le climat que le CSC et les SMHN de la
SADC utiliseront pour les prévisions climatiques dans la région de la SADC ;
interpréter et évaluer les produits de PLT pertinents des Centres de production
mondiaux (CPM) (dont certains peuvent être obtenus par le truchement des
Centres principaux du LRFMME) ; utiliser le Centre principal pour le système
de vérification standard sur les PLT (voir annexe II-8) ; distribuer les
informations pertinentes aux utilisateurs des CCR ; et assurer la rétroaction aux
CPM ;
mettre au point des produits régionaux et sous-régionaux adaptés, pertinents
pour les besoins des utilisateurs de CCR, y compris les perspectives saisonnières
etc. ;
effectuer la vérification des produits de PLT quantitatifs des CCR, y compris
l’échange de prévisions de base et données a posteriori ;
publier une déclaration de « consensus » sur les prévisions régionales ou sous-
régionales ;
assurer un accès en ligne aux produits/services de CCR pour les utilisateurs des
CCR ;
élaborer un programme de recherche et de développement sur le climat et
assurer la coordination avec d’autres CCR pertinents ;
promouvoir les études de la variabilité et des changements climatiques à
l’échelle régionale, la prédictibilité et les impacts dans la région ;
élaborer des pratiques de consensus afin de gérer les informations climatiques
divergentes pour la région ;
élaborer et valider des modèles régionaux, des méthodes de réduction d’échelle
et d’interprétation des produits mondiaux ;
élaborer un programme de recherche et de développement sur le climat et
assurer la coordination avec d’autres CCR pertinents ;
- 16 -
donner des conseils au Coordonnateur de projet sur les questions qui renforcent
les capacités régionales de réduction d’échelle climatique pour le CSC et les
SMHN de la SADC.
6. Produits livrables
Des modèles climatiques régionaux sont élaborés et des experts régionaux et nationaux en
modélisation du climat sont formés. Au nombre des produits livrables figurent :
un document sur les modèles climatiques régionaux ;
un document sur les produits régionaux et sous-régionaux adaptés ;
des critères types documentés pour la mesure de la performance ;
un manuel de procédures de formation ; et
un rapport de consultants.
7. Qualifications
Être titulaire d’un diplôme postuniversitaire en modélisation du climat et
réduction d’échelle et dans d’autres domaines pertinents ;
disposer de connaissances et d’une expérience en matière de réduction d’échelle
du climat, de gestion des données climatiques et du domaine de l’environnement
;
justifier d’au moins 10 années d’expérience pratique en matière de réduction
d’échelle du climat et de prévision climatique ;
avoir de l’expérience en matière de travail au sein de la région de la SADC serait
un atout.
IV. Titre du poste : Expert international à court terme pour le Système d’alarme
météorologique
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
- 17 -
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques sera
appelé à recruter un Spécialiste international de l’élaboration d’outils de système d’alerte
précoce dans le cadre de la composante « Mise en place du système d’alarme
météorologique ». Les présents Termes de référence (TdR) décrivent les responsabilités du
Spécialiste de l’élaboration d’outils de système d’alerte précoce.
Le projet sera géré par des experts internationaux qualifiés recrutés afin de veiller à ce que le
système d’alarme météorologique fonctionne pour la SADC de manière à optimiser le partage
de l’expérience des experts européens et éviter d’être confrontés à des difficultés en ce qui
concerne le démarrage de l’initiative. Le Spécialiste de l’élaboration d’outil de système d’alerte
précoce travaillera en collaboration avec l’Expert en prévision météorologique numérique,
l’Expert en informatique, l’Expert en base de données et l’Expert en SIG afin de mettre en
place un outil en ligne pour le système d’alerte de la SADC.
Objectifs
Élaborer un Atlas électronique régional des risques qui sera installé et opérationnel au Centre
des données climatiques du CSC de la SADC afin d’accroître les connaissances sur l’exposition
aux risques pour cinq risques (inondations, feux de brousse, fortes pluies, vents et cyclones
tropicaux) : L’Atlas électronique régional des risques est un outil en ligne conçu pour le
stockage des données sur les risques, la vulnérabilité et l’infrastructure critique, la production
de cartes d’évaluation des risques de catastrophe, l’évaluation de l’impact potentiel des
catastrophes, le suivi de la progression en temps réel des catastrophes, et les contributions en
vue de définir l’utilisation la plus efficace des ressources et fonds.
Mettre en place des systèmes de gestion de l’information et de communication qui seront
utilisés par le Centre national de coordination des réponses aux catastrophes dans la région
avant, pendant et après les catastrophes.
- 18 -
Proposer une coopération transfrontalière impliquant, notamment les autorités
nationales/locales de la protection civile, les pompiers, les services hydrologiques et
météorologiques, les représentants des secteurs de la santé et de l’éducation, le secteur privé,
etc. qui s’occupent de la gestion des catastrophes transfrontalières.
Concevoir et exécuter un programme de renforcement des capacités et apporter le soutien pour
le rapprochement de la Directive « Inondations » et du système d’alarme météorologique de
l’UE et la mise en œuvre d’une approche intégrée de la gestion des risques d’inondations
comprenant la prévention, la préparation et la réponse dans le cadre de la Gestion intégrée des
inondations.
Travailler en collaboration avec l’Expert en gestion de bases de données dans les 15 États
membres et au niveau du Secrétariat de la SADC en vue de concevoir le site Web du système
d’alerte de la SADC, ainsi que d’autres outils de prise de décision visant à produire des
informations pertinentes sur la gestion des risques climatiques.
Qualifications et expérience
Maîtrise en météorologie avec une spécialisation dans les PMN ;
Cinq (5) années d’expérience professionnelle et en matière d’exploitation de
PMN ;
Preuve d’une bonne connaissance et des applications des modèles de PMN.
Principales aptitudes et compétences
Excellentes aptitudes informatiques, y compris l’expérience du travail avec
Fortran, Unix et Linux et d’autres langages informatiques compilés tels que C,
C++, Java, etc., le cas échéant ;
bonne connaissance des systèmes de programmation ;
aptitude à communiquer efficacement, oralement et par écrit ;
aptitude à rédiger des rapports écrits de manière claire, concise et explicite ;
aptitude à travailler avec une supervision minimale ;
connaissance des sites Web et portails ;
connaissance des logiciels et technologies de gestion du site Web ;
connaissance de la télédétection ;
compétences en applications du SIG.
Autres
La connaissance de plusieurs langages de programmation de haut niveau et une
forte exposition et une qualification avérée pour tous les aspects de la
programmation et de l’analyse, y compris la conception structurée/axée sur les
objets, les systèmes relationnels, les scripts et les langages d’interrogation, la
- 19 -
conception et la gestion des documents, les besoins en matériel informatique et
logiciels, les facilités des systèmes et les protocoles d’exécution, la connaissance
des systèmes interactifs ; une bonne connaissance de l’infrastructure
d’information des organisations et de la stratégie informatique concernant le(s)
domaine(s) de l’utilisateur.
De solides aptitudes en matière d’analyse et de résolution de problèmes, y
compris la maîtrise de la conception et de la mise en œuvre de systèmes de
complexité/envergure modérée.
V. Titre du poste : Expert assistant en bases de données et informatique
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques sera
appelé à recruter un Expert en bases de données et informatique dans le cadre de la
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composante « Amélioration des équipements d’infrastructures météorologiques ». Les
présents Termes de référence (TdR) présentent les responsabilités de l’Expert en bases de
données et informatique.
Responsabilités
Coordonner le réseau informatique et les services d’administration du système ; assurer la
conception, l’entretien et la sécurité de l’infrastructure informatique ; administrer les serveurs
Internet et Web afin d’assurer un fonctionnement ininterrompu 24 heures sur 24 des services
de modélisation ; coordonner l’acquisition des nouvelles ressources informatiques,
l’amélioration ou la modernisation régulières ; et adapter les logiciels aux besoins internes.
Planifier et exécuter les activités d’entretien préventif du matériel informatique et
entreprendre/coordonner les réparations après les pannes de matériel.
Étudier constamment les besoins et exigences informatiques par rapport aux tendances
technologiques nouvelles et prodiguer des conseils à la direction sur les voies et moyens de
satisfaire les besoins à l’aide des technologies les plus récentes.
Élaborer les manuels techniques, les rapports d’activité périodiques et les rapports annuels tel
que requis par le CSC de la SADC.
Tenir un inventaire de toutes les ressources informatiques du CSC de la SADC, y compris les
accords et contrats de services.
Assurer la formation de base sur les systèmes informatiques pertinents afin de garantir
l’exécution efficace des tâches et l’utilisation efficiente des logiciels existants et nouveaux par
le personnel et les utilisateurs du CSC de la SADC.
Appuyer les activités pertinentes de renforcement des capacités du CSC de la SADC et des
Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN).
Qualifications et expérience
Justifier d’au moins un diplôme en Sciences informatiques ou équivalent en
Technologie de l’information, avec une spécialisation en réseau et
administration des systèmes ;
justifier d’au moins cinq années d’expérience professionnelle dans une
institution opérationnelle, en particulier la gestion d’un grand nombre
d’utilisateurs, notamment la fourniture de services d’application aux
utilisateurs/clients externes ; une bonne connaissance du Serveur Windows
2008, d’Unix, de Linux, etc.
Aptitudes et compétences nécessaires
Esprit d’équipe, avec une distinction pour la promotion professionnelle et
l’autogestion ;
grandes aptitudes en matière de réseautage informatique, d’administration des
systèmes et d’installation de logiciels ;
entretien et administration de serveurs (Serveur Linux, Windows 2003/2008) ;
connaissance des langages script (IDL, Perl/Python, tcl/tk, bash, etc.) ;
entretien de bases de données (MySQL, PostgreSQL, Oracle, etc.) ;
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installation et administration de réseaux ;
conception de sites Web et de services en ligne (PHP, CSS, Javascript, etc.) ;
connaissance des outils de développement SW (concevoir, construire, contrôle
de version, déploiement, suivi des bogues, débogage, QR, gestion de
documents) ;
aptitude à communiquer efficacement oralement et par écrit ;
aptitude à rédiger des rapports écrits de manière claire, concise et explicite ;
aptitude à travailler dans un environnement international.
Tâches spécifiques
Coordonner et exécuter les activités d’alerte précoce pour le suivi du climat et
de préparation aux catastrophes, y compris la facilitation du partage des données
et la diffusion de l’information, la distribution en temps opportun des données
brutes et analysées de la télédétection et de l’alerte précoce, ainsi que les
informations du SIG aux Unités de suivi de la sécheresse (USS) et aux parties
prenantes pendant les saisons ; en collaborant et recherchant les synergies avec
les partenaires régionaux et internationaux (notamment l’OMM) et en faisant le
bilan des mécanismes de flux d’information mis en place (notamment les
systèmes de SIG, les mécanismes institutionnels de collaboration et les comités
régionaux/nationaux existants) ;
coordonner le traitement et l’analyse des séries de données de l’alerte précoce,
notamment les informations et les données sur l’agrométéorologie et
l’agriculture/élevage, les marchés et les moyens d’existence afin d’appuyer les
systèmes d’alerte précoce régionaux pour les changements climatiques, la
sécurité alimentaire, la disponibilité de nourriture, la surveillance de la
sécheresse, la préparation aux catastrophes et l’évaluation des vulnérabilités ;
contribuer à l’élaboration d’un système détaillé et d’autres spécifications
fonctionnelles et à la documentation des utilisateurs pour les principaux
systèmes, en particulier la base de données et les applications de l’analyse
susceptibles de renforcer la production institutionnelle d’informations sur le
climat ;
faciliter la mise au point de systèmes modérément complexes (base de données,
cartes) et de solutions technologiques afin d’appuyer la coordination, la
surveillance et le suivi des tâches concernant les systèmes existants à l’effet de
faciliter les activités des groupes de travail en matière de processus de
production des données climatiques ;
aider à coordonner les activités du projet de CSC dans la sous-région ;
apporter un soutien informatique pertinent à la mise en œuvre des activités du
projet dans les pays bénéficiaires en Afrique australe ;
renforcer la cohérence et les synergies avec les initiatives existantes de gestion
de l’information et de la communication et les activités connexes dans la sous-
région ;
- 22 -
faciliter la production en temps opportun des cartes, atlas, bulletins et
rapports ;
le candidat doit avoir un sens aigu de l’interface des utilisateurs et de la
conception des sites Web, l’ergonomie des sites Web et être apte à traduire les
besoins complexes des projets en modèles de grande qualité et en plans de sites
Web ;
à l’aide des outils et mécanismes conçus, mettre en place un système/site Web
harmonisé visant à collecter les informations sur les vérifications
ponctuelles/microévaluations des partenaires à l’exécution.
Compétences
Excellentes aptitudes de coordination, bonnes compétences informatiques, capacité à
communiquer efficacement oralement et par écrit ; aptitude à rédiger des rapports écrits de
manière claire, concise et explicite, et aptitude à travailler avec une supervision minimale.
VI. Titre du poste : Expert national détaché (Expert en gestion des risques de
catastrophe)
Responsabilités
Mettre en œuvre les applications liées au CSC de la SADC pour les produits et services
climatiques dont le secteur des risques de catastrophes et les secteurs connexes ont besoin.
Aider à exécuter le projet et effectuer une analyse des écarts et des besoins, et appuyer
l’élaboration d’une stratégie régionale d’amélioration des applications des produits et services
climatiques en matière d’évaluation et de gestion des risques de catastrophe.
Appuyer le renforcement des capacités relatives aux applications des prévisions des
événements météorologiques extrêmes pour l’évaluation et la gestion des risques de
catastrophe.
Aider le projet à améliorer les observations météorologiques et hydrologiques et la gestion de
la base de données.
Aider à élaborer et utiliser les systèmes d’information sur le climat pour les pratiques d’alerte
précoce et de gestion des risques de catastrophe, y compris les Outils d’aide à la décision
(Systèmes).
Établir des rapports d’activité périodiques, tel que requis par le CSC de la SADC.
Exécuter toutes autres tâches connexes confiées par le Directeur.
Qualifications et expérience
Être titulaire d’un diplôme universitaire supérieur (Maîtrise ou équivalent) en
Sciences sociales ou dans un domaine connexe de la GRC ;
justifier d’au moins 3 années d’expérience en matière de gestion, de conception
et d’élaboration de programmes ;
la préférence sera accordée à un candidat qui justifie d’une expérience pratique
en matière d’exécution des programmes de gestion des risques de catastrophe ;
- 23 -
la familiarité avec et la connaissance pratique de la collaboration avec la
communauté du développement, les ONG et d’autres acteurs du secteur du
développement, et les connaissances et l’expérience des approches de gestion
des projets participatifs seraient un atout.
Compétences
Bonne compréhension des concepts et approches de gestion des risques de
catastrophe et de leurs liens avec le développement sectoriel et durable ;
aptitudes analytiques très développées, en particulier sur le plan
pluridisciplinaire avec la capacité d’intégrer les connaissances
pluridisciplinaires ;
capacité à communiquer efficacement oralement et par écrit ; aptitude à rédiger
des rapports écrits de manière claire, concise et explicite ; et aptitude à travailler
avec une supervision minimale.
VII. Titre du poste : Expert national détaché (Hydrologue)
1. Contexte
Le but du présent projet consiste à renforcer les capacités des pays de la SADC en vue de relever
des défis tels que l’atténuation des impacts des catastrophes et l’alerte précoce, la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. L’objectif global du
projet consiste à réduire les impacts négatifs des phénomènes météorologiques et climatiques
extrêmes et les risques connexes dans la région de la SADC et contribuer au développement
durable des sociétés. Les objectifs spécifiques du projet sont indiqués ci-après :
1. améliorer les équipements pour l’infrastructure météorologique afin de
satisfaire les besoins des systèmes d’alerte précoce dans les États membres ;
2. produire des informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes afin de réduire les risques de catastrophe ;
3. mettre en place un système régional d’alerte météorologique (diffusion
d’informations sur le climat) ;
4. renforcer les capacités des experts nationaux et régionaux en matière de gestion
de systèmes d’alerte précoce. 2. Impacts
Le projet contribuera à renforcer la capacité des pays de la SADC à relever des défis
tels que l’atténuation des catastrophes et l’alerte précoce afin d’assurer la sécurité
alimentaire, la protection de l’environnement et la sécurité hydrique. Le personnel
technique national travaillant dans les institutions hydrométéorologiques des 15 États
membres participera à la production et à la gestion des données sur le climat et seront
formés sur les techniques avancées de prévision météorologique. Ceci contribuera à
améliorer l’état de préparation, les systèmes d’alerte précoce et créer des systèmes pour
- 24 -
comprendre la manière dont les pertes liées aux catastrophes se produisent afin de les
éviter à l’avenir, sauver des vies et éviter les pertes économiques. Enfin, le projet
contribuera à réduire l’impact des inondations, de la sécheresse, des cyclones et de
l’élévation du niveau de la mer dans la région de la SADC.
Dans le cadre de la mise en œuvre du SARCIS-DR, le Centre des services climatiques sera
appelé à recruter un Hydrologue à court terme dans le cadre de la mise en œuvre de la
composante « Production d’informations sur les événements météorologiques et climatiques
extrêmes ». Les présents Termes de référence (TdR) présentent le poste de l’Hydrologue.
3. Justification
Un certain nombre d’initiatives régionales visant à réduire au minimum les impacts des
catastrophes naturelles, y compris la réduction des impacts des inondations et de la sécheresse,
ont été prises récemment. Le projet « Intégration de l’HYCOS de la SADC dans les stratégies
régionales de gestion des risques d’inondation en vue d’appuyer la réduction des risques de
catastrophe (RRC) » est l’une de ces initiatives. Il comprend la revitalisation du réseau de
stations de l’HYCOS de la SADC – en particulier dans le bassin du Zambèze ; l’évaluation
régionale de l’état de préparation et l’établissement de la feuille de route du renforcement de
la résilience ; et l’élaboration d’un atlas régional des inondations et d’autres outils spécifiques
de gestion des inondations. Ce projet a conçu des bases de données, des modèles et des outils
qui seront transférés et installés au siège du CSC de la SADC à Gaborone. En outre, une station
de base régionale pour la collecte et le stockage en temps réel des données brutes sur le débit
des fleuves et les données hydrométéorologiques connexes des stations HYCOS redynamisées
de la SADC sera créée au sein du CSC. Cette station de base fera partie d’un système régional
de gestion des données hydrométéorologiques, qui sera également géré et entretenu par le CSC.
Le logiciel HYDSTRA est le principal système de gestion des données hydrologiques au sein
du CSC et des États membres pour la gestion des données et des informations qui seront
collectées dans les stations HYCOS redynamisées de la SADC. Il convient de souligner qu’une
station de base sera installée dans chaque État membre participant afin que les États aient un
accès immédiat et direct à leur propre système et aux autres données dont ils pourraient avoir
besoin.
Les capacités institutionnelles et les compétences du CSC sont essentielles pour la durabilité
et l’utilité des produits et services qui seront gérés. Cependant, à l’heure actuelle, il n’existe
aucun hydrologue ni chercheur qualifié capable de gérer la station de base, les bases de
données, les modèles et les outils connexes susmentionnés. Aussi, le CSC de la SADC
envisage-t-il de recruter un hydrologue expérimenté afin d’exécuter différentes tâches
régionales dans le domaine de l’hydrologie, qui ont trait essentiellement – mais pas uniquement
– à la mise en œuvre du FRM de l’HYCOS de la SADC, dans un premier temps.
4. Principaux but et objectif de la mission
Les principaux but et objectif de la mission consistent à renforcer les capacités institutionnelles
du CSC en matière de résolution des problèmes hydrologiques pertinents auxquels le Centre
sera confronté.
5. Objectifs spécifiques
Gérer les Stations de base de l’HYCOS du CSC de la SADC ;
mettre au point et gérer la base de données hydrologiques régionales ;
- 25 -
élaborer, gérer et mettre à jour périodiquement le portail Web sur l’hydrologie ;
prodiguer aux États membres des conseils sur l’utilisation des outils
hydrologiques et du FRM et d’autres sujets pertinents ;
procéder à une analyse hydrologique pertinente ; et
élaborer des matériels de formation et de plaidoyer.
6. Portée des travaux
Les tâches de l’Hydrologue consistent notamment à :
assurer la coordination avec les États membres de la SADC pour la résolution
des problèmes hydrologiques liés aux cours d’eau transfrontaliers ;
la gestion de la Station de base de l’HYCOS du CSC de la SADC, y compris la
vérification du contrôle de la qualité et la diffusion de l’information ;
la gestion de la base de données hydrologiques régionales – il s’agit tant des
données brutes obtenues directement auprès des stations de jaugeage par le
truchement de la station de base que de celles tirées des archives historiques de
qualité contrôlée des États membres ;
aider à gérer et mettre à jour périodiquement le portail Web/base de données de
l’outil d’information HTML mis au point dans le cadre du projet FRM de
l’HYCOS de la SADC ;
prodiguer aux États membres des conseils sur la remise en état et la
redynamisation des stations de jaugeage existantes et nouvelles de l’HYCOS de
la SADC ;
aider les États membres à étudier et élaborer des courbes de tarage ;
prodiguer aux États membres des conseils sur l’utilisation des outils
hydrologiques et FRM mis au point dans le cadre du projet FRM de l’HYCOS
de la SADC, notamment l’Atlas régional des inondations et les modèles élaborés
ou proposés pour deux zones à risque d’inondation élevé à Chokwe au
Mozambique et à Katima Mulilo/Kasane en Namibie et au Botswana ;
prodiguer des conseils et, le cas échéant, utiliser les modèles hydrologiques pour
la prévision de la sécheresse et des inondations, ainsi que l’alerte et l’analyse y
relatives ;
procéder à une analyse statistique des données hydrologiques et à une analyse
des débits extrêmes ;
procéder à l’analyse des données hydrologiques à long terme afin d’essayer
d’identifier les changements de comportement de l’hydrologie, notamment en
raison des changements de l’affectation des terres ou de la variabilité climatique,
- 26 -
et évaluer les impacts de ces changements sur les systèmes hydrologiques à
l’avenir ;
aider les États membres à assurer la formation en matière d’hydrologie, le cas
échéant, soit directement soit en identifiant les spécialistes spécifiques pour la
formation nécessaire ; et
exécuter toutes autres tâches pertinentes pour le poste.
7. Produits livrables
Stations de base de l’HYCOS du CSC ;
base de données hydrologiques régionale du CSC ;
portail Web sur l’hydrologie opérationnel ; et
matériels didactiques pertinents.
8. Qualifications
Le candidat retenu doit :
être titulaire d’un diplôme en génie civil, sciences environnementales ou d’un
diplôme postuniversitaire similaire en hydrologie ;
justifier d’au moins dix années d’expérience postuniversitaire pertinente ;
disposer, en outre, de bonnes aptitudes de communication (tant orale qu’écrite),
avoir une connaissance pratique de l’informatique, de la modélisation
hydrologique et de compétences analytiques.
L’expérience du candidat doit couvrir les domaines suivants :
le traitement, le contrôle de la qualité et la gestion des données hydrologiques ;
l’utilisation des systèmes de gestion des données hydrologiques ;
la connaissance pratique de l’hydrométrie, y compris l’expérience du suivi de terrain et
la conception, la définition des spécifications, l’exploitation et l’entretien des stations
de jaugeage ;
l’analyse des données hydrologiques, y compris l’analyse de la mesure statistique du
niveau-débit ;
la modélisation hydrologique et hydraulique ; et
une expérience d’HYDSTRA serait un atout, mais n’est pas essentielle.
Autres informations
- 27 -
Le titulaire du poste sera basé à Gaborone, mais le candidat retenu sera appelé à voyager
souvent dans toute la région de la SADC. En outre, il peut être appelé à représenter le CSC aux
réunions avec les bailleurs de fonds et d’autres organisations internationales ailleurs dans le
monde. L’on s’attend à ce que le titulaire du poste puisse travailler tant dans un environnement
de bureau seul ou au sein d’une équipe. Il doit être en mesure de faire des présentations
techniques aux hydrologues des États membres de la SADC et de travailler sur le terrain, s’il
est nécessaire d’effectuer des visites/évaluations de terrain.
Annexe 6A
Evaluation des risques liés aux acquisitions du projet
Rubrique Evaluation des notes
Facteurs de
risque # Facteurs de risque
Bas (L) / Modéré (M) / Substantiel (S) /
Elevé (H)
Evaluation des risques liés aux acquisitions du projet
Au niveau du pays
1 Carde juridique et
règlementaire des
acquisitions
Modéré
2 Pratiques Systémiques
Interdites
Substantiel
Au niveau du secteur
3 Capacité du Secteur Modéré
4 Capacité de l’industrie locale Bas
Au niveau du projet
5 Risques liés à la conception
du projet
Bas
6 Risque de livraison Bas
Risque lié à la capacité de l’Agence d’Exécution
7 Capacité Bas
8 Gouvernance & Practiques
Interdites
Bas
- 28 -
Annexe 6 B:
Modes de passation de marchés (EURO) pour les activités financées à partir du Don
CDSF
**BPM- Méthodes et Procédures d’Acquisition de la Banque; BPS- Procédures de la SADC
Catégories BPM
(PMA de la
Banque)
*BPS
(SADC)
Total
1.0 Biens :
1.1 Ordinateur Haute Performance et Logiciels 500.002 500.002
1.2 Reg NWP & ClMod logiciels & Assimilation
de données
70.200 70.200
1.3 Système de Commutation Automatique des
Messages (AMSS)
100.002 100.002
1.4 Stations Météo Automatiques 119.000 119.000
1.5 Equipements de bureau 13.000 13.000
Total Biens 802.204 802.204
2.0 Services :
2.1 Consultants Individuels : Assistants Techniques 1.456.700 1.456.700
2.2 Audit Financier 75.000 75.000
Total Honoraires Consultants 1.531.700 1.531.700
3 Renforcement des Capacités :
3.1 Visites Scientifiques 108.000 108.000
3.2 Détachement d’Experts Nationaux 93.600 93.600
3.3 Formations sur EWS. ICT DRR/Ateliers 284.000 284.000
Total Renforcement des Capacités 485.600 485.600
4 Dépenses d’exploitation :
4.1 Consommables 14.995.7 14.995.7
4.2 Abonnement aux Flux de données 10.000 10.000
4.3 Véhicules de projet (Charge d’exploitation) 15.000 15.000
4.4 Administration/logistique 51.600 51.600
4.5 Voyages Régionaux/Internationaux 87.000 87.000
4.6 Diffusion des informations climatiques 185.500 185.500
Total Charges d’exploitation 364.096 364.096
5.0 Imprévus : 15.000 15.000
6.0 Contributions en nature de la SADC 238.000 238.000
TOTAL 2.348.904 1.087.696 3.436.600
- 29 -
Annexe 6C
Procédures d’examen des passations de marchés
Catégories: Méthode
Sélèction
Examen
Avant /
Après
Observations
Biens :
Ordinateurs Haute Performance et
Logiciel
AOO
Avant Tout
Logiciel Reg NWP & ClMod &
assimilation de données
Système Commutation
Automatique de Messages
(AMSS)
Stations Météo Automatiques
AOIR Avant N/A
Equipement de bureau AOIR Après N/A
Services de Consultants :
Services de Consultants
Individuels
CI Avant Les deux premiers et le reste sont
soumis à un examen postérieur
Audit Financier SMC Avant N/A
Formations :
Plan annuel de formations –
Formations externes
N/A Avant Approbation requise par la Banque sur
une base annuelle
- 30 -
Annexe 6D
Plan d’acquisitions
1.0 BIENS
Description du Lot Numéro
du Lot Description du Lot
Montant
estimé
en Euros
Méthodes
d’acquisition
Pré- et Post-
Qualification
Préférence
Dom. ou
Régional
Examen
avant ou
après
Date de
Publication
de SPN
Date
début
Contrat
Logiciel Reg NWP &
ClMod & assimilation de
données 1
Logiciel Reg
NWP & ClMod &
assimilation de
données
70.200 AOR N/A N/A Avant 1-Apr-16
30-Jun-
16 1
Ordinateurs Haute
Performance et Logiciel 6
Ordinateurs Haute
Performance et
Logiciel
500.002 AOO N/A N/A Avant 1-May-16
30-Jul-
16 2
Système de
Commutation
Automatique de Message
(AMSS) 1
Système de
Commutation
Automatique de
Message (AMSS)
100.002 AOIR N/A N/A Avant 1-May-16
30-Jul-
16 3
Stations Météo
Automatiques 1
Stations Météo
Automatiques 119.000 AOIR N/A N/A Avant 1-May-16
30-Jul-
16 4
Equipements de bureau 1
Equipements de
bureau
13.000 AOIR N/A N/A Après 1-May-16
30-Jul-
16 5
Coût Total
802.204
- 31 -
2.0 CONSULTANTS
Description Méthode de
Sélection
Forfait ou Basé
sur le temps
Montant
estimé en
Euros
Examen
Avant/Après
Date de
Publication
des EOI
Date du
début contrat Observations
Conseiller Technique Principal –
Chef d’équipe CI Basé sur le temps 280.800 Avant 1-Mar-16 30-May-16
1
Assistant Expert en Prévision CI Basé sur le temps 126.000 Avant 1-Apr-16 30-Jun-16
2
Expert en Modélisation
Climatique CI Basé sur le temps 126.000 Après 1-Apr-16 30-Jun-16
3
Experts Internationaux en
Système Meteo-alarm (Contrat
court terme) CI Forfait 120.000 Après 1-Jun-16 30-Aug-16
Répartition du
temps sur deux ans
4
5
Comptable CI Basé sur le temps 126.000 Après 1-Mar-16 30-May-16
Expert en Finances CI Basé sur le temps 198.000 Après 1-Mar-16 30-May-16
6
Expert en Acquisition CI Basé sur le temps 159.500 Après 1-Mar-16 30-May-16
7
Expert en M&E &
Communication CI Basé sur le temps 194.400 Après 1-Mar-16 30-May-16
8
- 32 -
Expert en Assistance Database
and IT CI Basé sur le temps 126.000 Après
9
Audit SMC Forfait 75.000 Avant 1-Jun-16 30-Aug-16
10
Coût Total
1.531.700
- 33 -
Annexe 7
Organigramme du CSC de la SADC
Coordonnateur
Gestion des TIC et
des données & de
la technologie
géospatiale
Diagnostic et
prévisions
climatiques
Surveillance du
climat et
application
Planification,
suivi et
évaluation
Acquisition Finances et
comptabilité
Gestion des
données
Technologie
géospatiale &
télédétection
Services
informatiques et
technologie de
l’information
Communication
Diagnostic et
prévisions
saisonnières du
climat
Modélisation et
scénarios
climatiques
Alerte précoce
aux phénomènes climatiques
Évaluation des
changements
climatiques et
de leur impact
Santé
Sécurité
alimentaire et
agriculture
Ressources en
eau
Gestion des
catastrophes
- 34 -
Annexe 8
Rapport d’évaluation de la GF
Planification et budgétisation : La SADC dispose d’un système et de procédures budgétaires
complets, conformément à l’Article 28 du Chapitre 10 de ses dispositions financières datant de
1992. Elle est régie par la Partie IV des Règlements financiers de 2012 qui définissent
clairement les procédures pour la préparation, l’examen et l’approbation du budget, l’allocation
des fonds, ainsi que les procédures de contrôle budgétaire et de réallocation des ressources. Par
conséquent, l’opération suivra les principes de budgétisation existants. Ceci sera complété par
un plan de travail et un budget annuels adoptés par la Banque et la SADC, qui seront contenus
dans les tableaux de coûts détaillés du projet qui figurent dans le rapport d’évaluation du projet.
Systèmes comptables : La SADC assure un contrôle efficace du traitement des transactions,
depuis l’ouverture, l’autorisation, l’approbation, la préparation du bordereau de paiement, le
décaissement, l’enregistrement des transactions et le traitement aux fins d’établissement de
rapports, tel que requis au titre de la Règle 69. Par conséquent, la comptabilité des ressources
du projet se fera conformément aux systèmes comptables de la SADC en tenant compte des
exigences de la Banque en matière d’établissement de rapports financiers. L’enregistrement et
le traitement financiers au titre du projet se feront à l’aide du logiciel de comptabilité SUN
existant, en utilisant des codes de dépenses séparés pour les transactions du projet, afin de
faciliter l’établissement des rapports financiers.
Contrôle interne et GAC : Les Parties II et III des Règlements financiers de la SADC (2005)
recommandent des processus de travail et définissent clairement les responsabilités et fonctions
des différentes parties prenantes, des institutions et des responsables afin d’assurer un
environnement de contrôle efficace au sein du Secrétariat. En outre, le Règlement 14 crée un
département de l’audit interne fonctionnel dans le cadre de la fonction « Gestion » de la SADC
en vue d’orienter le flux du processus de transactions à l’effet d’assurer le respect de la
réglementation financière. Les mécanismes de contrôle interne existants de la SADC
s’appliqueront au présent projet. De même, le projet sera soumis aux examens fiduciaires de la
Banque dans le cadre des missions de supervision périodiques, qui feront les recommandations
appropriées pour l’amélioration de l’environnement de contrôle, le cas échéant.
Flux de ressources et dispositions relatives aux décaissements : Aux fins du présent projet
toutes les ressources de la Banque seront décaissées conformément aux règles et procédures
stipulées dans le Manuel de décaissement de la Banque (accessible sur le site Web de la
Banque), le cas échéant. Compte tenu de la nature des activités qui seront entreprises au titre
du projet, la SADC utilisera les méthodes du Paiement direct et du Compte spécial. Toutes les
formes de biens, honoraires de consultants et dépenses remboursables connexes feront l’objet
de paiement direct par la Banque, tandis que les dépenses de l’atelier et de fonctionnement pour
la gestion des autres projets, les dépenses relatives aux ateliers locaux et régionaux seront
payées à l’aide de la méthode du compte spécial, conformément aux systèmes d’acquisition et
seuils convenus. Afin de faciliter le flux des ressources au titre du projet, le Secrétariat de la
SADC ouvrira un (1) Compte spécial en devises et un (1) compte en monnaie locale (Pula)
dans une banque commerciale acceptable pour la Banque qui seront gérés par la SADC,
conformément aux règles existantes. La Banque établira une Lettre de décaissement dont le
contenu sera discuté et convenu pendant les négociations. La SADC sera tenue de soumettre à
la Banque, des informations détaillées sur tous les comptes bancaires, ainsi que des spécimens
des signatures des signataires autorisés pour les demandes de retrait et de paiement direct. Le
mécanisme de flux de fonds est décrit au diagramme ci-dessous (annexe 8 b, Figure 3).
- 35 -
Contribution de contrepartie : La contribution de contrepartie du Secrétariat de la SADC,
estimée à environ 6,5 % du coût total du projet, sera en nature sous forme de bureaux,
d’équipements collectifs, de personnel d’appui, etc. Par conséquent, aucun compte bancaire
séparé ne sera ouvert pour le financement de contrepartie. Toutefois, le Secrétariat sera tenu
d’enregistrer dûment et de manière exhaustive et correcte toutes les contributions de
contrepartie en nature afin de faciliter l’établissement des rapports et l’évaluation de la
performance des parties prenantes.
Rapports financiers : À l’heure actuelle, la SADC établit des rapports de gestion mensuels et
trimestriels pour les activités du Secrétariat, y compris les rapports pour les projets en cours
financés par les bailleurs de fonds, tel que requis au titre de la Règle 71. Les rapports
comprennent : i) l’état du revenu et des dépenses ; ii) le rapport sur l’exécution du budget ; et
iii) le bilan. Ces rapports ont été jugés complets. À cet égard, le Secrétariat sera tenu de gérer
et de justifier l’utilisation des ressources du projet à l’aide du système existant, conformément
aux exigences en matière d’établissement de rapports financiers de la Banque. En outre,
conformément à ces exigences, la SADC établira et soumettra un Rapport trimestriel d’activité
intérimaire (RTA-I) à la Banque, au plus tard, 45 jours à compter de la fin de chaque trimestre
calendaire dans un format présentant les reçus par source et les dépenses selon les principales
classifications de dépenses, ainsi que les rapports d’activité physique établissant des liens entre
l’information financière et l’état d’avancement réel, et mettant en exergue les questions qui
méritent une attention particulière, dans un délai de 45 jours, à compter de la fin du trimestre
considéré. Ces rapports seront présentés de manière plus détaillée et adoptés d’un commun
accord avec le Secrétariat dans le cadre du lancement du projet.
Audit externe : Les Règles 71 et 73 de la Partie X des Règlements financiers de la SADC (2012)
orientent la préparation des audits statutaires de la SADC. À l’heure actuelle, les audits tant de
l’entité que du projet sont effectués par des auditeurs externes privés, chaque année. Hormis
quelques retards liés à la présentation des états financiers vérifiés de la Banque pour quelques
projets antérieurs et en cours, la plupart des rapports ont été reçus et examinés par la Banque
et ont fait l’objet d’une opinion sans réserve. Il est cependant important de souligner que les
états financiers vérifiés les plus récents (EB 2013) du Projet d’appui institutionnel aux
institutions africaines du climat (ISACIP) qui est en train d’être exécuté par le Centre des
services climatiques (CSC) de la SADC, ont fait l’objet d’une opinion avec réserve, en raison
de l’absence de certaines pièces justificatives pour certaines dépenses du projet, tel que
souligné par les vérificateurs externes. L’évaluation a également mis en évidence un retard de
deux (2) années pour l’audit, jusqu’à l’exercice budgétaire 2015. Le projet assure le suivi avec
les auditeurs externes afin de finaliser tous les audits en souffrance. Il est important de souligner
que le caractère multinational de l’ISACIP et ses mécanismes d’audit convenus ont contribué
également aux retards d’audit actuels et les leçons tirées orienteront la conception des
dispositions relatives à l’audit du présent projet. Pour ce faire et conformément aux Conditions
générales de la Banque, la SADC sera tenue de préparer et soumettre des états financiers
annuels vérifiés séparés et une lettre de recommandation à la Banque dans un délai maximum
de six (6) mois, à compter de la fin de chaque exercice budgétaire. L’audit du projet sera
effectué par des auditeurs privés indépendants qui seront recrutés selon les règles et procédures
d’acquisition. L’audit sera effectué selon les Termes de référence (TdR) d’audit approuvés de
la Banque ; des ressources financières suffisantes ont été allouées au projet aux fins de l’audit.
Pour éviter les retards liés à la présentation des audits, le Secrétariat de la SADC devra entamer
le processus de recrutement de l’auditeur dans un délai de six mois, à compter de l’approbation
du projet, afin de veiller à la disponibilité en temps opportun des auditeurs. Dans le cadre du
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processus de suivi de l’audit de la Banque, l’équipe fiduciaire de la Banque assurera le suivi
pour veiller à la conformité dès l’approbation du projet.
Plan d’action de la GF : Afin d’aider à remédier aux lacunes constatées et d’améliorer les
systèmes de GF, le Secrétariat a adopté des mesures à l’effet de mettre en œuvre les
recommandations de la Banque (voir annexe 9).
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Annexe 9
Plan d’action de la GF
# Mesures nécessaires Mesures prises par la SADC Calendrier
1 Accélérer le renouvellement du contrat
de l’Assistant chargé des finances ou
recruter sur une base concurrentielle un
remplaçant pour pourvoir le poste.
La SADC a renouvelé le contrat de
l’Assistant chargé des finances et
recrutera un Chargé des finances après
approbation.
Février 2016
2 Accélérer l’adoption de mesures en vue
d’apurer tous les arriérés d’audit
jusqu’à l’EB 2015 pour les projets en
cours ; et remédier aux faiblesses
identifiées par les auditeurs.
La SADC a envoyé les bordereaux
manquants aux auditeurs pour les EB
2012 et 2013 par le truchement de
l’Organe d’exécution de l’ISACIP
(ACMAD).
Tous les audits non effectués jusqu’à
l’EB 2015 sont en train d’être exécutés
par l’ACMAD auquel la SADC a envoyé
toutes les pièces justificatives
pertinentes des dépenses.
En cours
3 Définir les Termes de référence de
l’audit et les partager avec la Banque
pour approbation afin de faciliter le
processus de sélection des auditeurs.
Attendre l’approbation de la proposition
qui fera partie du plan d’acquisition.
Six mois après
l’approbation
Conditions et engagements financiers
Aucune condition d’entrée en vigueur pour la GF. Cependant, le Secrétariat de la SADC
veillera à la disponibilité en temps opportun d’un responsable financier dédié ayant
l’expérience nécessaire pour gérer les activités de GF du projet et tenir des livres comptables
appropriés pendant l’exécution du projet. Ceci sera l’une des autres conditions.
Outre ce qui précède, la SADC devra remplir, sous une forme et un fond satisfaisants pour la
Banque, la condition suivante avant le premier décaissement :
1) soumettre la preuve de l’ouverture d’un compte spécial libellé en devises pour
recevoir les ressources du don et de son compte d’exploitation en monnaie locale
connexe.
Supervision de la GF : La fréquence de la supervision de la GF est déterminée par la notation
des risques liés à la GF. Le projet sera exécuté dans un environnement de risque « Modéré »
et, par conséquent, fera l’objet de supervision deux fois par an. Les autres activités de
supervision prendront la forme d’examens sur documents des RTA-I, des rapports d’audit
annuels et des lettres de recommandation pour les mesures de suivi. Le résultat de ces revues
déterminera la fréquence de la supervision ultérieure de la GF.
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Annexe 10
Diagramme de flux du Fonds
Les Ressources du
Fonds ClimDev
Afrique
Compte spécial en devises
étrangères dans une Banque
Commerciale locale
acceptable pour la Banque
Compte du projet en
monnaie locale (Pula) dans
une Banque Commerciale
locale acceptable pour la
Banque
Charges d'exploitation éligibles du projet, y compris
les dépenses relatives aux séminaires/conférences
Consultants et frais
remboursables connexes