bemerkungen über sonnenflecken, von herrn prof. rudolf wolf, director der sternwarte in zürich

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AS TRO N OM I S C HE: NACH R I CHTE N. Schreiben des Herrn P. A. Secchi, Dir. der Sternwarte des Collegio Romano, an den Herausgeber. J ’ a i I’honneiir de vous atlresser Ie dessin t~u spectre (Ie orOrion. coiiinie j e IC? vois avec un spectroscope fnrnid par Ies IentiIIes cIe 1\11. Merz, avec uii prisnie cte M. Hojf,~~~~l. Ce prisnie est seulenierit provisoire et ii vision tlirecte, iI a it6 plac6 an lieu des deux prisnies de M. il.lerz, qui se sorit cassds en route. Les dhtails cie ce spectre nioritrerit qiie l’appareil eat excellent, niaIgrC la petitesse tlu prisnie, qui est seulenieiit un cles spectroscopes tle poche. La lentille cylindriqiie et le colliniateur sont d’une rare pr6cisior1, c’est le riiPnie tle la pelite lunette qiii grossit environ 15 fois. Avec un prianie plus graiid on auiait plus de lhniii.re et de details. Ce spectre est assez d’accorcl avec celui de M. Hiyghrs, A I’exception de la Lantle 6 qui est plus yrha cle 3 selon mes mesures, que de d, et c’est le cuiitraire clans celui cle M. I3iygir.t~. files niesures en differents soirs s’accordent exactenient, de sorte qu’on serait port8 31 ruliposer uiie variii- tion dans I’etoile, puisque il ne serait probalile uiie fiiute de cette sorte dans le beau travail de I’astrononie anglais. Avec cet appareil j’ai coiistatd aussi que le spectre cle Sirius est tout r;igk de baiitles trks fines qui au preniier apercu j’ai soupqonne un phkrionikiie tI’iiiterfereiice. On coiiiyte 28 de ces bandes eritre la Iargc baiitle noire du Itleu et I’autre du rouge. EIles soiit plus Aroites CIiiriS Ie rouge que daris le bleu, niais elks tlecroisserit iriseiisililenient ; quelques unes ont des raies plus fortes et tibs fiiies. L’iispct cle ce spectre est caiiiiel6 est parait faire n~i effct stereuscopiqne. Je ne saurais niieux Ie coiiiliiirer qu’au spectre tIu soul‘re dans la planctie yublie par hi. Plucker claris Ies Phil. Trails. 3865. 11 est curieux que claris un espace A peii pr&s +ale entie lea menies couleurs on conipte h peu pr8s le n i h e rionitire tle cannelures. Un iristriintent plus piiissant et la jiixfa-position tles cleux spectres serait trBs intdressante. Higel prkerite aussi des cannelures trks fines, mais plus tlifficiles !I voir. L’espace de 9 .cannelures de Sirius corresporitl h 13 de Rigel. Ce spectre a pliis d’analogie avec ceIui tlu iiitrogi.ne de M. Plucker. Ces faits sont trBs iiithressiirits. J’eslikre ile pouvoir mieux voir aprks. La tlifllrerice tle Iargeur (taris les cannelures me parait prouwer que ce sont tler; bancles r6elles et non pas cles ph6iioniknes cle cliffractian. Pniir trancher torile clifficultd il faudrait voir la distance de ces bantles cl;iiis Ies couleurs plus refrangibles. Mais qntiique je sois r6ussi B vair leur skparation plus grande dans Ie lileri Sirius j e n’ai p;is pu les suivre dans la rigion plirs charact6ristique tlu violet, attenchi qiie la lumikre est trop failile. J’ai conimenc6 h faire usagc des belioscopes polarisateiirs f;iites p;ir Ic1. Mtrz et Ic R. P. Cnvnlleri. Le soleil se voit trPs liieri et sans couleurs de sorte. Les facules sont mieux trarichhes qu’avec les verres color6s. Lea iioyaux prdsentent de voilea hien plus l6gers et plus souverits qu’avec les autres sVstknies. Ces roiles parfois cant de couleur rose, conime Ies prntiilihraiices cles 6clipcses. L‘autre jour, le 23 Janvier, j’ai vu une groupe de feuilles, qui se trouvait enfre deux noyaux, se resoutlre en voiles rouges. A loh la figure 6tait comme x I, B I canirne X 2, les lanpes s’Ctant transforniies en jets de voiles rouges. A 1 heure et clemi apr8s-micli les Iangues Ptaierit reparucs et le voile roiige avait fait place L 1111 tr&s IPger voile cendrd 3. Lcs oculaires sont, je crois, Ies rnellieurs pour certairie classe d’ohservatinns, mais pour d’iiutres Ie prisnie de Herschel est niellieur. A. Secchi. Ronie, 1866 Fdvrier 14. SB. Die zu diesem Schreiben gchiirigen Zeichni~ngen werden nachgelicfert. P. Bemerkungen uber Sonnenflecken, von Herrn Prof, R. Wolf, Director der Sternwarte in Zurich. D e n griissteil Tlieil vo!~ JS: 19 nteiner ,, llittlieilnngeii iilier die SonnenfleckenLL riininit eine griissere uric1 sehr werllivolle 66r Bd. Arheit ein, welche Hrrr Ftitc gestiit7.t aiif srinen neuen Nortllic1itcat;llog ,, iiber das periodisehe Anftieten cles Polar- 17

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A S T R O N O M I S C HE: N A C H R I C H T E N.

Schreiben des Herrn P. A. Secchi, Dir. der Sternwarte des Collegio Romano, an den Herausgeber.

J ’ a i I’honneiir de vous atlresser Ie dessin t ~ u spectre (Ie orOrion. coiiinie j e IC? vois avec un spectroscope fnrnid par Ies IentiIIes cIe 1\11. Merz , avec uii prisnie cte M. H o j f , ~ ~ ~ ~ l . Ce prisnie est seulenierit provisoire et ii vis ion tlirecte, i I a i t6 plac6 an lieu d e s deux prisnies de M. il.lerz, qui se sorit cassds en route.

Les dhtails cie ce spectre nioritrerit qiie l’appareil eat excellent, niaIgrC la petitesse tlu prisnie, qui e s t seulenieiit un cles spectroscopes tle poche.

La lentille cylindriqiie et le colliniateur sont d’une rare pr6cisior1, c’est le riiPnie tle la pelite lunette qiii grossit environ 15 fois. Avec un prianie plus graiid on auiait plus de lhniii.re e t d e details.

Ce spectre es t assez d’accorcl avec celui de M. Hiyghrs, A I’exception de la Lantle 6 qui es t plus yrha cle 3 selon m e s mesures, que d e d, e t c’est le cuiitraire clans celui cle M. I3iygir.t~. files niesures en differents soirs s’accordent exactenient, de sorte qu’on serait port8 31 ruliposer uiie variii- tion dans I’etoile, puisque il ne serait probalile uiie fiiute de cette sorte dans le beau travail de I’astrononie anglais.

Avec cet appareil j’ai coiistatd aussi que le spectre cle Sirius est tout r;igk de baiitles t r k s fines qui au preniier apercu j’ai soupqonne un phkrionikiie tI’iiiterfereiice. On coiiiyte 28 de ces bandes eritre la Iargc baiitle noire du Itleu et I’autre du rouge. EIles soiit plus Aroites CIiiriS Ie rouge que daris le bleu, niais e l k s tlecroisserit iriseiisililenient ; quelques unes ont d e s raies plus fortes et t i b s fiiies. L’i ispct cle ce spectre es t caiiiiel6 es t parait faire n ~ i effct stereuscopiqne. Je ne saurais niieux Ie coiiiliiirer qu’au spectre tIu soul‘re dans la planctie yublie par hi. Plucker claris Ies Phil. Trails.

3865. 11 e s t curieux que claris u n espace A peii pr&s +ale en t ie lea menies couleurs on conipte h peu pr8s le n i h e

rionitire tle cannelures. Un iristriintent plus piiissant et la jiixfa-position tles cleux spectres serait trBs intdressante.

Higel prker i te aussi des cannelures trks fines, mais plus tlifficiles !I voir. L’espace de 9 .cannelures de Sirius corresporitl h 1 3 de Rigel. Ce spectre a pliis d’analogie avec ceIui t l u iiitrogi.ne de M . Plucker. Ces faits sont trBs iiithressiirits. J’eslikre ile pouvoir mieux voir aprks. La tlifllrerice tle Iargeur (taris les cannelures me parait prouwer que ce son t tler; bancles r6elles e t non pas cles ph6iioniknes cle cliffractian.

Pniir trancher torile clifficultd i l faudrait voir la distance de ces bantles c l ; i i i s Ies couleurs plus refrangibles. Mais qntiique je sois r6ussi B vair leur skparation plus grande dans Ie lileri Sirius j e n’ai p;is pu les suivre dans la rigion plirs charact6ristique tlu violet, attenchi qiie la lumikre est trop failile.

J’ai conimenc6 h faire usagc des belioscopes polarisateiirs f;iites p;ir Ic1. Mtrz et Ic R. P. Cnvnlleri. Le soleil s e voit trPs liieri et sans couleurs de sorte. Les facules sont mieux trarichhes qu’avec les verres color6s. Lea iioyaux prdsentent de voilea hien plus l6gers et plus souverits qu’avec les autres sVstknies. Ces roiles parfois cant de couleur rose, conime Ies prntiilihraiices cles 6clipcses. L‘autre jour, l e 23 Janvier, j’ai vu u n e groupe de feuilles, q u i se trouvait enfre deux noyaux, s e resoutlre en voiles rouges. A loh la figure 6tait comme x I , B I canirne X 2 , les l a n p e s s’Ctant transforniies en je ts de voiles rouges. A 1 heure et clemi apr8s-micli les Iangues Ptaierit reparucs e t le voile roiige avait fait place L 1111 tr&s IPger voile cendrd 3. Lcs oculaires sont , je crois, Ies rnellieurs pour certairie classe d’ohservatinns, mais pour d’iiutres Ie prisnie de Herschel est niellieur.

A. Secchi. R o n i e , 1866 Fdvrier 14.

SB. Die zu diesem Schreiben gchiirigen Zeichni~ngen werden nachgelicfert. P.

Bemerkungen uber Sonnenflecken, von Herrn Prof, R. Wolf, Director der Sternwarte in Zurich.

D e n griissteil Tlieil vo!~ JS: 19 nteiner ,, llittlieilnngeii iilier die SonnenfleckenLL riininit eine griissere uric1 sehr werllivolle

66r B d .

Arheit e in , welche Hrrr Ftitc gestiit7.t ai i f srinen neuen Nortllic1itcat;llog ,, iiber das periodisehe Anftieten cles Polar-

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259 Nr.

lichtes" geniacht h a t , unrl welche sowohl die friiher atifge- stellten kleinen i ind grosseri Perioden yon 118 und 554 Jahren, als den bestiincligen Parallelisnius i n cler HGufigkeit voii Nord- licht unrl Sonrieriflecken auf d a s Scliiinste Iwstitigt. llir folgt niei n e Un tersiic h u n d er niagne t isc hen Decl i na t io i t svaria t i o n en von Petersliurg, Iiatharirienburg, Barrioul uric1 Nertsrhiesk, mit deni Nachweise, class sich aucli diese notdircheii Heihen nach Fornielii der Form

v = n + b . r

wo r die niittlere Sonneiiflecken-Hel;Ifivz3hl cines Jahres lie- zeichnet, aus deni Sonnenflecken - Staride herechoen lassen, - analog, rvie dies i n den letzten Jaliren fiir eine zienilicli grosse Zahl aiiderer niagnetischer Beobaclituriacstatiorien von niir nachgewiesen worden ist.

I n X 20 gelie ich riach niehrfach ausgesprocheneni Wunsche, uiid zugleich zu eirier Art Ahscliluss nieiner his- herigen hlittheilungen, eine kurze Uehersicht tiher (lie 1)isher i n denselhen niedergelegten Beobachtungen und Resultate, w o r m sich die Aufstellung eiiiiger nerien Gesichtspurikte uiid Resultate lehnt. Nanieiitlich ergiellt (lie Ziisaniiiienstelliin~

1577. 260

der sBiiinitlichen bis tlahin aufgcstellten Variationslormeln einige nirht uriiritercssante Vergleichungen. So E . B. folgt aus den \Verthcn, wolrlic (lie Griisse n f i r Toronto, Green- wich, Petersburg r i n d Barrioul n i i n i n i i i i t , linter der Annahnie, s ie sei fur jrclen Ort tler iiiii,dlit,heii HiiIlikugeI den1 Quadrate seines Aljstnndes vnn eiriri i i p v i s s e n Puncte, eirier Art Pol, iiingekehrt propoitiniial, (lass clii~ier Pol uriter der westlichen Pariser LBnpe 4'1 15m u n d tler iiiidlic.licn Breite 73"9' (also in der Nahe dey niagnetisrheri Poles) IieRerr ~ i n c l uni 0,985 Erd- radieri voni Ertlcentrnni erilferiit sein niusste. Wer hiitte wohl frfiher darari clenken ki innen aus tleri SonneiiBeckeo clen niagnetisclien Pol bestiiiimeri zu wollen.

In X 21, niit der sicti die ,,Mittheiliingen fiber Sonnen- flecken " zu ,, Astrononiisc-hen Mitthcilrinpen " erweitern, in welrhen auch antlere aiif cler Ziirirher Sternwnrle erhaltene Resultate Platz linden sollen, gcbe irh ziir Einleitiiiig eine kurze Daratellung der Entstehiing uncl Einrichtung tler neuen Sternwarte des schweizerischen Polytechnikunis. Dann folgt eine Uehersicht cles Fleckenstandes cler Sonne im Jahre 1865, nach welcher aus nieineni diirrh (lie Herren ScRrunle, Wcber II n d J m o cr e rgii n zte n B eoli ae ti t II n gen

iiii Jaiinar auf 30 Beoliachtungstage, 0 fleckeufreie Tage und d ie Relativzahl 4 5 30

3797 : Fehruar : 27 0 - - 3897 : Marz : 2 8 1 * I

31 , O

3638 : Rlai : 31 0 - - 3692 9 Jun i : 30 1 - *

2635 : Juli : 31 1 a .

: August : 31 0 - * 3899 2295 1830 2332 1038

3034

< *

- - - - : April : 30 1 - <

- - - - - .

- - : Seliteiiiher : 30 6 I .

: October : 31 10 * .

: November : 26 4 I -

: beceiiiher : 28 9 - I

- - - - - I

- - : ganzen Jahre : 353 33 J - I

folgten. Es ergielit sich hieraus, d a s s cler Fleckenstand im Jahre 1865 deiirjenigen des Jahres 1853 (r = 39,l) und dem.jenigen des Jahres 1841 (r = 37,4) entspricht, und

* d a s s wir soniit, rrenn die laufencle Sonnenfleckenperiode Ihn- lich wie die awei vorhergehenden abliiuft, i n zwei h i s drei Jahren (meine 1861 aurgestellte Formel ergiebt 1868,27) e i n Minimum erreichen werden. Die fiir Christiania von niir auf- gestellte Variationsformel ergiebt f i r r = 30,4 die Variation

6'18 anstatt 5'72

welche die Beahachtiing nach giitiger Mitthcilung von H e m Observator Mohn ergah, - es ist also auch ftir 1865 die Uebereinstininiung wieder s e h r befriecligend. - Zuiii Schlume der X 2 I stelle ich eine Variatioiisforniel

v = 5'18 + 0'054.r fiir Ron, auf , uiid setze, wie in den zwei vorhergehendeo Nuniniern, nieine Sonnentleckenliteratur-Uebersichten fort.

1 Z u r i c h , 1866 Febr. 26. Rudolf Wolf .