Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 1
Evolution de la durabilité de l’exploitation de la Bergerie Nationale entre
2003 et 2005
Depuis 2003, un diagnostic IDEA est réalisé chaque année sur l’exploitation de la Bergerie
Nationale de Rambouillet. Le premier état des lieux en 2003 a permis de dégager des pistes
d’évolution pour aller vers plus de durabilité. En l’espace de seulement deux ans, les premiers
changements engagés se traduisent par une nette évolution de la durabilité telle qu’elle est
mesurée par la méthode IDEA. Néanmoins, le diagnostic IDEA 2005 montre qu’il existe
encore de réelles marges de progrès.
Première partie : diagnostic initial de durabilité de l’exploitation sur la
campagne 2002-2003
I. Présentation de l’exploitation
La situation de l’exploitation dans son territoire peut se caractériser par les trois
principaux points suivants :
- exploitation d’élevage dans une zone d’agriculture céréalière,
- SAU incluse en zone péri-urbaine mais non menacée par la pression urbaine de
la ville de Rambouillet du fait de son appartenance au domaine présidentiel,
- environnement de l’exploitation marqué par un usage du sol à dominante
forestière.
Consultez la carte présentant l’exploitation dans son environnement proche
(Annexe 1).
L’exploitation en quelques chiffres.
Cultures Surface
(ha)
Surf.
vente (ha)
Pt>5ans 52
Pt<5ans 100 12
PP 24 5
maïs 36 10
triticale 10 9
gel 7
SAU 229
Surf assolable 153
SFP 193
Productions : atelier bovins lait (55 VL), atelier bovins viande (30 VA), atelier ovins
viande (600 brebis), atelier volailles (4000 pondeuses et 3000 places potentielles
pour les poulets de chair), atelier de lapins (150 mères lapines), cultures de vente
(maïs, triticale…), ferme pédagogique (plusieurs dizaines de milliers de visiteurs
payants par an), atelier de transformation et vente directe.
Repartition des cultures en % SAU
23%
44%
10%
16%
4%
3% Pt>5ans
Pt<5ans
PP
maïs
triticale
gel
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 2
Pour plus d’information :
- consultez la fiche synthétique de présentation de l’exploitation 2002-2003
(Annexe 2),
- consultez l’assolement 2002-2003 de l’exploitation (Annexe 3).
II.Evaluation de la durabilité de l’exploitation : diagnostic IDEA
Le diagnostic IDEA s’inscrit en complément d’une démarche d’analyse globale de
l’exploitation agricole de la Bergerie Nationale sans laquelle on ne pourrait
envisager une interprétation des résultats proposant des pistes d’évolution
pertinentes pour l’exploitation.
Figure 1: durabilité de l'exploitation (campagne 2002-2003)
Durabilité de l'exploitation (note
la plus faible)
0
20
40
60
80
100
Agroécologique
Socioterritoriale
Economique
Le facteur limitant de la durabilité de l’exploitation est l’échelle économique avec
une note faible de 21/100. A l’opposé, l’échelle agro-écologique présente une note
très élevée de 88/100. Les évolutions seront donc à envisager en priorité en réponse
à la situation économique même si, nous le verrons plus loin, des améliorations dans
ce secteur impliquent une remise en cause souvent globale du système qui influence
les autres composantes de la durabilité.
A. Echelle économique
Toutes les composantes de l’échelle économique présentent des résultats très faibles.
Seule la grande diversité des production et le recours à la vente directe permettent
d’obtenir un bon résultat en terme de taux spécialisation (C-2). (cf. fig 2)
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 3
Figure 2 : composantes et indicateurs de l'échelle
économique
0
100Diversité
Organisation de l'espace
Pratiques agricoles
Qualité des produits et des
territoires
Emploi et services
Ethique et développement
humain
Viabilité
Indépendance
Transmissibilité
Efficience
Score obtenu
Maximum
Globalement, les deux principaux facteurs expliquant les mauvais résultats et pour
lesquels des marges de progrès à moyen terme voire à court terme peuvent être
envisagées sont :
- l’ EBE (-200 000 €),
- et l’efficience du système productif (relativement faible) (Valeur ajoutée –hors marge commerciale- / Produits –hors vente de marchandises = 37%).
Ces deux critères sont directement liés à l’efficacité technico-économique du
système de production. Une réflexion sur leur amélioration implique une remise en
cause, au moins partielle, de la conduite de certains ateliers voire du système global
(pérennité de certains ateliers ?). Ainsi, les évolutions économiques ne se feront pas
sans faire intervenir les autres composantes de la durabilité. Aussi, avant de
proposer des pistes d’évolution allant vers une amélioration de l’échelle
économique, il convient d’analyser les résultats obtenus sur les autres échelles.
B. Echelle socio-territoriale
D’un point de vue général, les résultats obtenus sur l’échelle socio-territoriale
peuvent apparaître comme satisfaisants (61/100). Toutefois, les disparités entre
composantes sont fortes (cf. fig 3). On remarque que des marges de progrès sont
envisageables particulièrement dans la composante « Ethique et développement
humain » qui enregistre un résultat faible et également dans la composante « Qualité
des produits et du terroir ». En revanche, l’emploi important généré par l’activité de
l’exploitation ainsi que son ouverture sur l’extérieur et la valorisation des produits
par filières courtes constituent des points forts.
Composantes de
l’échelle
économique
Indicateurs de durabilité économique
0
5
10
15
20
25
Viabilit
é éco
nomiqu
e
Taux d
e spé
cialis
ation
Auton
omie
finan
cière
Sensib
ilité
aux a
ides d
irecte
s
Trans
miss
ibilité
Efficien
ce d
u pro
cess
us p
rodu
ctif
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 4
Figure 3: composantes de l'échelle socio-territoriale
0
100Diversité
Organisation de l'espace
Pratiques agricoles
Qualité des produits et des
territoires
Emploi et services
Ethique et développement
humain
Viabilité
Indépendance
Transmissibilité
Efficience
Score obtenu
Maximum
Les résultats de la composante « Ethique et développement humain » (fig.4) sont
révélateurs de trois principaux points pour lesquels des marges de progrès sont
envisageables.
Figure 4:Indicateurs de la composante Ethique et développement humain
Ethique et développement humain
0
2
4
6
8
10
Contribution à
l’équilibre
alimentaire
mondial
Formation Intensité de
travail
Qualité de vie Isolement Accueil,
hygiène et
sécurité
1- Le recours massif à l’achat d’aliments concentrés (657 t) qui concerne
principalement les ateliers d’aviculture/cuniculture (100% de l’alimentation achetée)
et les ateliers bovins. Ce phénomène est corrélé à une sous-valorisation fourragère
des ressources produites ou potentiellement mobilisables sur l’exploitation (foin,
herbe, triticale et autres concentrés).
2- Du point de vue de l’organisation du travail, des surcharges sont fréquemment
ressenties par les salariés de l’exploitation (plus de 7 semaines de surcharge par an
par salarié). Il y a de ce point de vue une réflexion à conduire pour envisager des
pistes d’amélioration, en lien avec une réorientation éventuelle du système dans son
ensemble.
3- L’indicateur Hygiène et sécurité met en avant une lacune dans le domaine de la
gestion des produits phytosanitaires. En effet, en 2003, il n’existait pas de véritable
local phytosanitaire.
Par ailleurs, les résultats de la composante « Qualité des produits et du terroir » (fig.
5) sont limités par :
- un faible engagement dans l’aménagement paysager du siège d’exploitation,
Composantes
de l’échelle
socio-
territoriale
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 5
- la gestion des déchets non organiques avec l’abandon du tri sélectif sur
l’exploitation et le recours à des pratiques telles que le brûlage de déchets non
organiques.
Figure 5: indicateurs de la composante Qualité des produits et du terroir
Qualité des produits et du terroir
0
2
4
6
8
10
12
Qualité des
aliments
produits
Valorisation
du patrimoine
bâti et du
paysage
Traitement
des déchets
non
organiques
Accessibilité
de l’espace
Implication
sociale
C. Echelle agro-écologique
L’échelle agro-écologique constitue le point fort de la durabilité de l’exploitation.
Ces bons résultats (cf. fig 6) sont notamment la conséquence d’une diversité animale
et végétale abondante, d’une large valorisation des matières organiques, de parcelles
de tailles relativement réduites, et d’importantes surfaces de zones de régulations
écologiques dont la mise en place et l’entretien sont favorisés par une situation
géographique et administrative particulière au sein du domaine des chasses
présidentielles de Rambouillet impliquant la cogestion de mares et de lisières avec
l’ONF.
Figure 6: composantes de l'échelle agro-écologique (composantes)
0
100Diversité
Organisation de l'espace
Pratiques agricoles
Qualité des produits et des
territoires
Emploi et services
Ethique et développement
humain
Viabilité
Indépendance
Transmissibilité
Efficience
Score obtenu
Maximum
Néanmoins, deux indicateurs de la composante pratiques agricoles révèlent des
points faibles importants de l’exploitation.
Composantes
de l’échelle
agro-
écologique
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 6
1- Le bilan apparent pour l’azote est excédentaire de plus de 170 kg N / ha. Cela
s’explique par un recours massif à l’achat d’aliments et aussi par une sous-
évaluation des restitutions d’azote d’origine organique dans le raisonnement de la
fertilisation.
2- Le bilan énergétique de la méthode IDEA montre que la consommation ramenée à
l’hectare est très importante (environ 700 Eq l fuel/ha). Le recours à un diagnostic
plus complet permettrait d’identifier des voies d’économie possibles. Une
perspective serait également d’envisager l’utilisation d’énergies renouvelables.
III.Pistes d’évolution envisageables
A. Marges de progrès identifiées dans l’état des lieux de la campagne 2002-2003
Echelle économique Echelle socio-territoriale Echelle agro-écologique
Valeur ajoutée Importation massive d’aliment Fertilisation (+ 175 kg N/ ha)
EBE Intensité du travail : nombreux pics
de travail
Consommation Energétique (707
eq l fuel/ha)
Gestion des déchets non organiques
Pas de local pour les produits
phytosanitaires
Valorisation du patrimoine
Les évolutions dans chaque dimension de la durabilité sont à envisager en lien avec
les autres dimensions.
B. Pistes d’évolution identifiées en 2003
1- Vers une plus grande autonomie fourragère
Eléments du diagnostic concernés : fertilisation - importation aliments - EBE et valeur ajoutée
En 2003, 650 t d’aliments concentrés sont achetées et 50 t de maïs ensilage sont
vendues. La recherche d’une plus grande autonomie fourragère sur l’exploitation
pourrait permettre, par une meilleure valorisation de la ressource produite (herbe,
foin, ensilages) et par la mise en place de productions visant à mieux répondre aux
besoins fourragers (concentrés fermiers), de réduire le taux d’importation d’aliments
et par là même réduire les charges résultant de l’importation massive d’aliments
formulés. Ce gain d’autonomie, notamment par une meilleure valorisation de
l’herbe produite, aurait également pour conséquence de réduire les excédents azotés.
2- Vers une meilleure valorisation de la matière organique (MO) produite
Eléments du diagnostic concernés : fertilisation – valeur ajoutée et EBE
La fertilisation organique n’est pas raisonnée au même titre que la fertilisation
minérale dans la mesure où les restitutions par minéralisation de la MO ne sont pas
prises en compte dans le plan de fumure après l’année d’épandage. Il en résulte une
sous-évaluation des éléments effectivement disponibles pour les cultures qui peut
expliquer en partie les excédents d’azote enregistrés de façon globale à l’échelle de
l’exploitation. Une meilleure prise en compte du pouvoir fertilisant de la MO
épandue pourrait donc conduire à réaliser des économies en fertilisation minérale
(120 kg N / ha/ an) ce qui aurait pour double conséquence de réduire les excédents
d’azote tout en diminuant les charges liées à l’achat d’engrais.
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 7
3- Vers une meilleure valorisation des productions par transformation/vente directe
Eléments du diagnostic concernés : valeur ajoutée- EBE
En 2003, la main d’œuvre mise à disposition de l’atelier de transformation est sous
utilisée à hauteur de 10 %. Cela signifie que l’activité de transformation pourrait
être accrue sans générer de charges de personnel supplémentaires. L’augmentation
de cette activité permettrait ainsi de mieux valoriser une partie des productions par
vente directe ce qui constituerait une voie pour améliorer les résultats économiques
de l’exploitation (EBE et VA).
4- Engager une réflexion sur la maîtrise des consommations énergétiques
Eléments du diagnostic concernés : consommation énergétique – EBE – valeur ajoutée
Le calcul de la dépendance énergétique (A-19) permet de mettre en évidence
l’importance de la consommation énergétique sur l’exploitation. Néanmoins, la
précision du diagnostic n’est pas suffisante pour identifier précisément les postes
fortement consommateurs d’énergie. Pour dégager des pistes d’évolution qui
conduiraient éventuellement à une réduction de la consommation énergétique de
l’exploitation il paraît nécessaire, dans un premier temps, de recourir à un diagnostic
plus précis (PLANETE – Solagro-). Des réductions de consommation auraient
également pour conséquence de réduire les coûts et ainsi d’améliorer les résultats
économiques (EBE et VA).
Une voie d’amélioration de la situation de l’exploitation serait également d’engager
une réflexion sur la faisabilité d’un recours à une/des énergie(s) renouvelable(s).
5- Engager une réflexion sur l’organisation du travail
Eléments du diagnostic concernés : intensité du travail – Qualité de vie - EBE et valeur ajoutée
De même que pour la consommation énergétique, la précision de l’indicateur
traitant de l’intensité du travail (B-13) ne permet pas d’envisager des voies
d’amélioration de la situation. Cependant, ce premier constat engage à approfondir
la réflexion sur l’organisation du travail au sein de l’exploitation. La réalisation du
bilan travail (INRA) est une solution qui pourrait permettre d’envisager des voies
d’amélioration de la situation. L’enjeux est de taille car, au-delà de la seule
réduction des pics de travail pour les salariés, une amélioration des conditions de
travail offrirait une meilleure qualité de vie et conduirait à meilleure valorisation du
temps disponible durant les périodes creuses ce qui pourrait concourir à
l’amélioration des résultats économiques de l’exploitation.
6- Vers une meilleure gestion des déchets non organiques
Eléments du diagnostic concernés : gestion des déchets non organiques
La mise en place du tri sélectif et l’arrêt des brûlages et autres pratiques peu
recommandables passent par une prise de conscience et une volonté d’action au
niveau de l’exploitation. De tels changements sont sans grandes conséquences sur
l’ensemble du système de production mais ils demandent un engagement des
gestionnaires du site ainsi que de l’ensemble des personnels de l’exploitation.
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 8
7- Vers une meilleure valorisation du patrimoine
Eléments du diagnostic concernés : Valorisation du patrimoine
La qualité du patrimoine architecturale du site (monuments référencés ou classés
aux monuments historiques) devrait encourager les actions visant la mise en valeur
du patrimoine. Encore une fois, cela n’implique pas de profonds changements sur
l’exploitation mais demande une prise de conscience et une volonté d’action des
personnels en ce sens.
Seconde partie : suivi de la durabilité de l’exploitation entre 2003 et 2005
I. Changements intervenus sur l’exploitation entre 2003 et 2005
Consultez les fiches synthétiques de présentation de l’exploitation en 2004 et 2005
(Annexe 4).
Consultez les assolements 2003-2004 et 2004-2005 (Annexe 5).
Sept principaux changements sont intervenus sur l’exploitation entre 2003 et
2005.
1-Augmentation des cultures fourragères produites
+ 20 ha de triticale et + 5 ha de colza
Répartition des cultures en % SAU
(2004-2005)
28%
25%10%
13%
4%
2%
15%0%
3%
Répartition des cultures en % SAU
(2004-2005)
23%
44%
10%
16%
0%
0%0%
4% 3%
Pt>5ans Pt<5ans PP maïs colza colza four triticale blé gel
2-Gain d’autonomie alimentaire
Recours plus importants aux fourrages produits sur l’exploitation (augmentation des
concentrés fermiers notamment). Ces changements concernent principalement
l’atelier ovins et dans une moindre mesure les ateliers bovins. La quantité d’aliments
concentrés achetés a ainsi été réduite de plus 200 t en deux ans.
3- Augmentation de la productivité de l’atelier bovin lait
Une meilleure technicité a permis une réduction de la fréquence des incidents qui
conduisaient à un avoir un taux de cellules élevé. Les quantités livrées ont ainsi
significativement progressées : de 377 000 l en 2003 à 425 000 l en 2005.
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 9
4- Augmentation de l’activité de transformation
Meilleure valorisation de la main d’œuvre affectée à cet atelier.
5- Amélioration de la sécurité des installations
Création d’un véritable local destiné aux produits phytosanitaires répondant aux
normes en vigueurs.
6- Augmentation des jours de formation offerts aux salariés
En 2003, les salariés comptaient une moyenne de moins de 1j/UTH/an. En 2005
cette moyenne est passée à plus de 3j/UTH/an.
7- Amélioration des résultats économiques
Entre 2003 et 2005 la valeur ajoutée a progressée de plus de 50 000 € et l’EBE à
augmenté de plus de 300 000 € (réduction des charges de personnel, augmentation
de la VA et augmentation des subventions d’exploitation).
II.Mesure des évolutions avec la méthode IDEA
La méthode IDEA permet de suivre les changements intervenus sur l’exploitation
(fig 5). Elle met en évidence une nette amélioration de la durabilité en 3 ans.
A. Evolution globale de la durabilité
La figure ci-dessous (fig.7) illustre une progression de plus de 10 points dans
l’échelle socio-territoriale et une progression de près de 100% de l’échelle
économique. L’échelle agro-écologique est restée stable (+ 1 pt).
Figure 7: évolution de la durabilité de l'exploitation entre 2003 et 2005
Evolution de la durabilité de l'exploitation
0
20
40
60
80
100
Agroécologique Socioterritoriale Economique
Echelles
Score
2002-2003 2003-2004 2004-2005
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 10
B. Evolution par composante
Le graphique suivant (fig 8) permet de suivre plus en détail les secteurs qui ont
progressé et ceux pour lesquels des marges de progrès persistent.
Figure 8: évolution des résultats IDEA par composante entre 2003 et 2005
Diversité
Organisation de l'espace
Pratiques agricoles
Qualité des produits et des territoires
Emploi et services
Ethique et développement humain
Viabilité
Indépendance
Transmissibilité
Efficience
Maximum Score 2004-2005 Score 2003-2004 Score 2002-2003
III.Perspectives d’évolutions
A. Appréciation de la situation générale
La situation générale s’améliore mais reste limitée par la dimension économique. De
plus, des progrès sont encore possibles du point de vue des pratiques agricoles. La
réduction des excédents d'azote sur l'exploitation (130 kg N /ha en 2005) est à
poursuivre (170 kg N/ha en 2003). Par ailleurs, la question énergétique doit être
approfondie pour expliquer la surconsommation (676 eq l de fioul /ha) et envisager des
pistes d'amélioration. Enfin, du point de vue de l'échelle socio-territoriale, l'indicateur
B11 (contribution à l'équilibre alimentaire mondial) reste pénalisant même si des
progrès ont été enregistrés dans ce domaine depuis 2003 (-300 t d'aliments importés). La
quantité d'aliments achetés reste importante et impacte fortement cet indicateur. Par
ailleurs, l'indicateur intensité de travail indique depuis plusieurs années qu'une réflexion
est nécessaire dans ce domaine (7 semaines surchargées/ UTH/an).
B. Des actions qui restent à entreprendre
Les perspectives d'évolution s'inscrivent dans une continuité avec les actions mises en
place depuis quelques années. Une orientation du système vers davantage d'autonomie
permettrait encore d'améliorer tant les critères économiques que les critères agro-
écologiques et socio-territoriaux.
On peut envisager 5 voies principales d’amélioration :
1 - un recours plus important aux aliments produits sur la ferme (meilleure valorisation
de l'herbe et des concentrés produits) pour aller vers plus d'autonomie fourragère et
réduire ainsi les coûts générés par les achats d'aliments;
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 11
2 - une meilleure prise en compte du pouvoir fertilisant de la matière organique
disponible sur l'exploitation pour réduire la part des intrants dans la fertilisation ;
3 - une meilleure valorisation des produits par davantage de transformation et de vente
directe;
4 - la réalisation d'un bilan énergétique PLANETE pour envisager des voies de
réduction des consommations;
5 - une meilleure évaluation des conditions de travail par la méthode du Bilan travail de
l'Inra.
Cependant, au-delà de ces propositions à court terme voire à moyen terme, des questions
susceptibles d’engager des changements plus profonds à long terme méritent d’être
soulevées. On peut par exemple envisager un changement profond de l’alimentation des
ruminants qui irait vers une ration très fortement centrée sur l’herbe et qui impliquerait
un changement complet dans l’utilisation du parcellaire et l’adoption de nouvelles
pratiques de pâturage.
La complexité du système résultant entre autre de la multitude d’ateliers pose question
et invite à s’interroger sur la pérennité de l’ensemble des ateliers à long terme…
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 12
Annexe 1
Situation géographique du domaine présidentiel de Rambouillet
Photo aérienne de la Ferme de la Bergerie Nationale
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006 Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 13
CulturesSurface
(ha)
nb de
parcelles
Surf.
vente (ha)Pt>5ans 52 7
Pt<5ans 100 12 12
PP 24 4 5
maïs 36 4 10
triticale 10 2 9
gel 7 4
SAU 229
Surf assolable 153
SFP 193
S. O. Quali,
vente directe
9 000 l en vente
directe
partie en vente
directe (2 bœufs, 6
génisses et 4
Aurochs)
partie en vente
directe
Volailles en AB,
majorité en vente
directe
vente directe
-209 199 €
99 826 €
187 396 €
2 441 000 €
pour l'EBE les salaires des 6 chefs d'atelier ont
été réintégrés
Capital (hors foncier)
Résultats économiques
Subventions d'exploitation (hors
CAD, MAE)
Culture de vente 50 t maïs ensilage, 96 t de maïs grain, foin
Ferme pédagogique non renseigné
Productions annuelles
377 00 l de lait + 9 000 en VD; 25 veaux de 8
jours, 8 réformes, 8 génisses
Usages du Sol
Productions
Résultats techniques
remarquablesAteliers et effectifs
Bovin Lait: 55 VL prim'Holstein
(90 UGB)
486 agneaux IDF + INRA et 107 Mérinos + 76
réformes
1 000 000 œufs, 4765 poulets de chair, 1000
pintades, 100 dindes et 100 oies et 3700 poules
Ovins viande: 400 brebis et
agnelles (IDF et INRA 401 +
155 mérinos)+ 40 black Face
Bovins allaitants: 30 VA
Limousines et 12 Aurochs (60
UGB)
Aviculture et cuniculture: 4000
pondeuses, 2000 places poulets
de chair et 150 mères lapines
7 bœufs, 9 aurochs, 18 taurillons, 12 réformes,
6 génisses
EBE (moyen sur 2 ans)
Besoin de Financement
Transformation
Equipements et aménagements
transformation d'une partie des produits de
l'exploitation (viandes, oeufs, lait…)
Campagne agricole: 2002-2003
Année comptable 2003
Localisation (région naturelle): Parc du château de Rambouillet dans un domaine forestier en zone péri-urbaine. Ferme
d'élevage située au cœur d'une zone céréalière avec difficultés pour le travail en commun (matériels et main d'oeuvre).
Repartition des cultures en % SAU
23%
44%
10%
16%
4%
3%
Pt>5ans
Pt<5ans
PP
maïs
triticale
gel
Unités de travail: Total de 18 UTH
Unités de travail "non salariées" : toute la main d'œuvre est salariée. Mais pour adapter l'exploitation (publique) aux critères
retenus dans IDEA on assimile la ferme à un GAEC de 6 UTH que sont les 6 responsables d'atelier (bov,ov...)
Services rendus au territoire (cahier des charge territorialisé, contractualisations avec certains acteurs du territoire): convention
de gestion de certaines parcelles avec l'ONF
Autres spécificités: exploitation de lycée agricole --> contraintes spécifiques liées aux missions de support pédagogique et de
développement local. Système exclusivement salarial
Historique de la mise en place du système actuel et perspectives d'évolution: deux phénomènes caractérisent l'évolution du
système: 1.-simplification du système par réduction du nombre d'ateliers depuis les années 80. 2.-évolution des assolements:
années 80, 50% herbe et 50% céréales à paille (faible potentiel pour les céréales)--> années 90, 90% d'herbe avec une faible part
de maïs ensilage --> Actuellement, 60-70% d'herbe et plus de diversité de productions pour accroître l'autonomie alimentaire
(céréales à paille, maïs...)
Bâtiments : capacité de stockage des fourrages grossiers trop faible. Certains
bâtiments sont vétustes et leur référencement aux monuments historiques rend
difficile leur entretien.
Matériels : Difficultés pour disposer de matériel en commun même si des
solutions ont été trouvées pour certains chantiers (ensilage)
1Rotations:
1- PT-triticale-maïs-PT-PT….;
2- maïs-céréales-maïs
Travaux d'aménagement (irrig, drain…) : fossés de drainage à entretenir
Annexe 2
Pro
gra
mm
e N
atio
nal
Agri
cult
ure
Dura
ble
et D
ével
oppem
ent D
ura
ble
2003-2
006
Sit
e in
tern
et I
DE
A h
ttp://w
ww
.idea
.port
ea.f
r
Kév
in B
ois
set, F
ranço
is M
athey, B
rigitte
Le
Houér
ou
14
Annexe 3
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006
Site internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 15
CulturesSurface
(ha)
nb de
parcelles
Surf.
vente (ha)Pt>5ans 58 6
Pt<5ans 71 9 20
PP 23 3 5
maïs 33 6 13
blé 6 1 6
triticale 30 4 0
gel 5 4
SAU 226
Surf assolable 145
SFP 182
S. O. Quali,
vente directe
10 000 l vendu en
direct et 3 veaux
gras
partie en vente
directe (10
génisses et 3
aurochs)
partie en vente
directe
Volailles en AB,
majorité en vente
directe
vente directe et
volailles AB
50 342 €
109 069 €
194 456 €
2 441 000 €
Pour l'EBE les salaires des 6 chefs d'atelier ont
été réintégrés
Capital (hors foncier)
Résultats économiques
Subventions d'exploitation (hors
CAD, MAE)
Besoin de Financement
Culture de vente43 t de blé, 170 t de foin, 150 t ensilage de
maïs
Ferme pédagogique
Ovins viande: 364 brebis et
agnelles (IDF et INRA 401 +
155 mérinos)
Aviculture et cuniculture: 4000
pondeuses, 2000 places poulets
de chair et 150 mères lapines
Bovins allaitants: 30 VA
Limousines
5 taurillons, 8 broutards, 3 taureaux, 4 Aurochs,
10 génisses
Productions annuelles
415 00 l de lait + 10000 l en vente directe et 24
veaux de 8 jours, 11 réformes et 3 veaux gras
Usages du Sol
Productions
Résultats techniques
remarquablesAteliers et effectifs
Bovin Lait: 55 VL prim'Holstein
(90 UGB)
EBE (moyen sur 2 ans)
Non renseigné
753 agneaux (dont 105 mérinos) et 85 réformes
930 000 œufs, 5438 poulets de chair, 1038
pintades, 1750 poules, 4557 lapins
Transformation
Equipements et aménagements
transformation d'une partie des produits de
l'exploitation (viandes, oeufs, lait…)
Exploitation agricole de la Bergerie Nationale
Campagne agricole: 2003-2004
Année comptable 2004
Localisation (région naturelle): Parc du château de Rambouillet dans un domaine forestier en zone péri-urbaine. Ferme
d'élevage située au cœur d'une zone céréalière avec difficultés pour le travail en commun (matériels et main d'oeuvre).
Répartition des cultures en % SAU
26%
31%10%
15%
3%
13%2%
Pt>5ans
Pt<5ans
PP
maïs
blé
triticale
gel
Unités de travail: Total de 18 UTH
Unités de travail "non salariées" : toute la main d'oeuvre est salariée. Mais pour adapter l'exploitation (publique) aux critères
retenus dans IDEA, on assimile la ferme à un GAEC de 6 UTH que sont les 6 responsables d'atelier (bov,ov,ani...)
Services rendus au territoire : (cahier des charge territorialisé, contractualisations avec certains acteurs du territoire):
convention de gestion de certaines parcelles avec l'ONF
Autres spécificités : exploitation de l'enseignement agricole publique avec contraintes spécifiques liées aux missions de support
pédagogique et de développement local. Système exclusivement salarial.
Historique de la mise en place du système actuel et perspectives d'évolution : deux phénomènes caractérisent l'évolution du
système: 1.-simplification du système par réduction du nombre d'ateliers depuis les années 80. 2.-évolution des assolements:
années 80, 50% herbe et 50% céréales à paille (faible potentiel pour les céréales)--> années 90, 90% d'herbe avec une faible part
de maïs ensilage --> Actuellement, 60-70% d'herbe et plus de diversité de productions pour accroître l'autonomie alimentaire
(céréales à paille, maïs...)
Bâtiments : capacité de stockage des fourrages grossiers trop faible. Certains
bâtiments sont vétustes et leur référencement aux monuments historiques rend
difficile leur entretien.
Matériel : difficultés pour disposer de matériel en commun même si des solutions
ont été trouvées pour certains chantiers (ensilage)
Rotations :
1 : PT-triticale-maïs-PT-PT….;
2 : maïs-céréales-maïs...
Travaux d'aménagement (irrig, drain…) : fossés de drainage à entretenir
Annexe 4
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006
Site internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 16
CulturesSurface
(ha)
nb de
parcelles
Surf.
vente (ha)Pt>5ans 59 5
Pt<5ans 51 4 12
PP 22 10 5
maïs 29 4
colza 9 1 9
colza four 5 1
triticale 33 6 15
gel 7 4
SAU 215
Surf assolable 134
SFP 174
S. O. Quali,
vente directe
5 000 l vendu en
direct + 11 veaux
gras
partie en vente
directe
partie en vente
directe
Volailles en AB,
majorité en vente
directe
vente directe
131 951 €
33 000 €
132 674 €
2 441 000 €
Pour l'EBE les salaires des 6 chefs
d'atelier ont été réintégrés
Capital (hors foncier)
Résultats économiques
Subventions d'exploitation (hors
CAD, MAE)
Besoin de Financement
Culture de vente 32 t de colza, 100 t de foin, 100 t de triticale
Ferme pédagogique
Ovins viande: 400 brebis et
agnelles (IDF et INRA 401 +
155 mérinos)+ 40 black Face
Aviculture et cuniculture: 4000
pondeuses, 2000 places poulets
de chair et 150 mères lapines
Bovins allaitants:28 VA
Limousines (50 UGB)
7 bœufs, 2 génisses, 6 réformes, 5
reproducteur
Productions annuelles
425 00 l de lait + 10000 l pour veaux gras
Usages du Sol
Productions
Résultats techniques
remarquablesAteliers et effectifs
Bovin Lait: 55 VL prim'Holstein
(90 UGB)
EBE (moyen sur 2 ans)
30 000 enfants et 25 000 adultes payants
633 agneaux et 150 réformes
930 000 œufs, 5438 poulets de chair, 1038
pintades, 1750 poules, 4557 lapins
Transformation
Equipements et aménagements
transformation d'une partie des produits de
l'exploitation (viandes, oeufs, lait…)
Exploitation agricole de la Bergerie Nationale
Campagne agricole: 2004-2005
Année comptable 2005
Localisation (région naturelle): Parc du château de Rambouillet dans un domaine forestier en zone péri-urbaine. Ferme
d'élevage située au cœur d'une zone céréalière avec difficultés pour le travail en commun (matériels et main d'oeuvre).
Répartition des cultures en % SAU
28%
25%10%
13%
4%
2%
15%3%
Pt>5ans
Pt<5ans
PP
maïs
colza
colza four
triticale
gel
Unités de travail: Total de 18 UTH
Unités de travail "non salariées" : toute la main d'œuvre est salariée. Mais pour adapter l'exploitation (publique) aux critères
retenus dans IDEA, on assimile la ferme à un GAEC de 6 UTH que sont les 6 responsables d'atelier (bov,ov,ani...)
Services rendus au territoire : (cahier des charge territorialisé, contractualisations avec certains acteurs du territoire):
convention de gestion de certaines parcelles avec l'ONF
Autres spécificités : exploitation de l'enseignement agricole publique avec contraintes spécifiques liées aux missions de support
pédagogique et de développement local. Système exclusivement salarial.
Historique de la mise en place du système actuel et perspectives d'évolution : deux phénomènes caractérisent l'évolution du
système: 1.-simplification du système par réduction du nombre d'ateliers depuis les années 80. 2.-évolution des assolements:
années 80, 50% herbe et 50% céréales à paille (faible potentiel pour les céréales)--> années 90, 90% d'herbe avec une faible part
de maïs ensilage --> Actuellement, 60-70% d'herbe et plus de diversité de productions pour accroître l'autonomie alimentaire
(céréales à paille, maïs...)
Bâtiments : capacité de stockage des fourrages grossiers trop faible. Certains
bâtiments sont vétustes et leur référencement aux monuments historiques rend
difficile leur entretien.
Matériel : difficultés pour disposer de matériel en commun même si des solutions
ont été trouvées pour certains chantiers (ensilage)
Rotations :
1 : PT-triticale-maïs-PT-PT….;
2 : maïs-céréales-maïs...
Travaux d'aménagement (irrig, drain…) : fossés de drainage à entretenir
Pro
gra
mm
e N
atio
nal
Agri
cult
ure
Dura
ble
et D
ével
oppem
ent D
ura
ble
2003-2
006
Sit
e in
tern
et I
DE
A h
ttp://w
ww
.idea
.port
ea.f
r
Kév
in B
ois
set, F
ranço
is M
athey, B
rigitte
Le
Houér
ou
17
Annexe 5
Pro
gra
mm
e N
atio
nal
Agri
cult
ure
Dura
ble
et D
ével
oppem
ent D
ura
ble
2003-2
006
Sit
e in
tern
et I
DE
A h
ttp://w
ww
.idea
.port
ea.f
r
Kév
in B
ois
set, F
ranço
is M
athey, B
rigitte
Le
Houér
ou
18
Programme National Agriculture Durable et Développement Durable 2003-2006
Site Internet IDEA http://www.idea.portea.fr
Kévin Boisset, François Mathey, Brigitte Le Houérou 19
Annexe complémentaire : conditions d’élaboration du diagnostic
Fiabilité des informations recueillies (contexte et personnes impliquées)
Le recueil de l’information nécessaire à la réalisation du diagnostic 2003 a été partiellement
effectué par l’équipe d’animation du PNADDD (2003-2006) et le Directeur de l’exploitation
agricole de la Bergerie Nationale en 2004.
Le recueil de l’information nécessaire à la réalisation des diagnostics 2004 et 2005 ainsi qu’à
la finalisation du diagnostic 2003 a été effectué par l’équipe d’animation du PNADDD (2003-
2006) et le nouveau directeur de l’exploitation agricole de la Bergerie Nationale en 2005. Le
recueil de certaines informations n’aurait pas été possible sans la contribution du responsable
grandes cultures de l’exploitation de la Bergerie Nationale.
Temps nécessaire
- Recueil des informations
2 semaines pour collecter l’information permettant la réalisation des trois diagnostics.
- Calcul, mise en forme des résultats, interprétation
1 semaine pour le traitement de l’information (calculs complémentaires pour certains
indicateurs, recherche d’informations –SMI, phyto… - et première mise en forme des
résultats).
Degré de validation du diagnostic
2 à 3 journées de travail ont été consacrées à la synthèse et l’interprétation des résultats avec
le directeur d’exploitation 2005 de la Bergerie Nationale (Bruno Saillet).
Présentation des résultats
3 journées de travail ont été nécessaires pour réaliser une présentation des résultats au conseil
d’exploitation (mars 2006).