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GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
Messe en utLes Musiciens du Louvre
Marc Minkowski
Samedi 15 décembre 2018 – 20h30
Ce concert est enregistré par France Musique.
PROGRAMME
Georg Friedrich Haendel
Ode à sainte Cécile
ENTRACTE
Wolfgang Amadeus Mozart
Messe en ut mineur
Les Musiciens du LouvreMarc Minkowski, directionAna Maria Labin, sopranoAmbroisine Bré, sopranoOwen Willetts, altoStanislas de Barbeyrac, ténorNorman D. Patzke, basse
RipienoConstance Malta-Bey, sopranoLéa Frouté, sopranoSophie Garbisu, sopranoMarie-Andrée Bouchard-Lesieur, altoFrançois Pardailhé, ténorLisandro Nesis, ténor Antoine Foulon, basseSydney Fierro, basse
FIN DU CONCERT VERS 22H50.
LIVRET PAGE 28.
LES œUvRES
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Georg Friedrich Haendel (1685-1759)Ode à sainte Cécile – orchestration de Wolfgang Amadeus Mozart K. 592
Overtura
Recitativo
I. Recitativo accompagnato e Coro
II. Aria
III. Aria e Coro
IV. Marcia
V. Aria
VI. Aria
VII. Aria
VIII. Aria
IX. Recitativo accompagnato e Coro
Composition : 1739.
Création : le 22 novembre 1739 au théâtre de Lincoln’s Inn Fields, Londres,
par Elisabeth Duparc (soprano) et John Beard (ténor).
Réorchestration par Mozart : entre 1788 et 1790.
Durée : environ 50 minutes.
L’Ode à sainte Cécile, sur un poème de John Dryden, propose à un public de connaisseurs une peinture subtile et inventive de l’art des sons. Cette œuvre fut créée le 22 novembre 1739 au théâtre de Lincoln’s Inn Fields, lors d’un concert organisé le jour de la fête de la sainte patronne des musiciens et comprenant également l’Alexander’s Feast. Si le chœur est présent dans cette œuvre et lui confère des moments grandioses, il laisse cependant le plus souvent la place à deux solistes1 (un soprano et un ténor, Elisabeth Duparc et John Beard lors de la création) accompa-gnés par un orchestre riche de sonorités contrastées. Car plus que les figures de musiciens légendaires, Jubal, Orphée ou sainte Cécile, c’est
1 Ce soir, l’œuvre est interprétée par trois solistes : une soprano, un ténor et une basse.
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la musique elle-même qui est à l’honneur, sous la forme de l’harmonie divine ordonnant le chaos et réglant le cours des astres, ou sous l’aspect de timbres instrumentaux évoquant et éveillant les passions humaines.
La musique est à l’origine du monde, nous rappelle l’étonnant récitatif initial de ténor, peignant de façon suggestive l’instabilité du chaos soudain ordonné par la voix divine. Elle le structure et le reflète à la fois, assure le chœur qui suit, jouant sur les gammes ascendantes et descendantes qui fondent le système musical. La musique sera encore présente à la fin des temps, affirme le chœur conclusif, évoquant l’harmonie des sphères et les trompettes du Jugement dernier.
La musique est aussi le miroir des passions humaines, et chaque ins-trument est associé à des émotions, précise Dryden, fidèlement suivi par Haendel dans une série d’airs solistes. Se succèdent alors Jubal, le musicien biblique dont la lyre est imitée par le moderne violoncelle, la trompette martiale appelant au combat et soutenue par les timbales – conduisant à un chœur de bataille évocateur –, le luth mélancolique et la flûte langoureuse parlant d’amour sans espoir, le violon possédé d’une passion frénétique, l’orgue élevant les âmes vers l’amour divin (il faut imaginer ici Haendel improvisant des ornementations sur son ins-trument favori), Orphée faisant danser les animaux au son d’un hornpipe très britannique, enfin sainte Cécile entourée d’un auditoire d’anges en extase. Autant de tableaux sonores évoquant le pouvoir de la musique sur les corps, les esprits et les âmes.
Raphaëlle Legrand
Partenaire de la Philharmonie de Paris
Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Messe en ut mineur K. 427/417a (inachevée)
I. Kyrie
II. Gloria (Gloria in excelsis Deo – Laudamus te – Gratias – Domine – Qui tollis –
Quoniam – Jesu Christe – Cum Sancto Spiritu)
III. Credo (Credo in unum Deum – Et incarnatus est)
IV. Sanctus
V. Benedictus
Composition : Vienne, vers août 1782-octobre 1783.
Création partielle : le 26 octobre 1783, en l’église Saint-Pierre, Salzbourg,
sous la direction du compositeur.
Effectif : 2 sopranos, ténor, basse – chœur mixte – orchestre symphonique (flûte,
2 hautbois, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes, 4 trombones – timbales – cordes
– orgue).
Durée : environ 55 minutes.
Lorsque Mozart compose ce chef-d’œuvre resté inachevé, il a déjà à son actif quelque seize messes pour solistes, chœur et orchestre, dont la plupart sont des missa brevis, des œuvres concises d’une écriture simple sans grand déploiement de contrepoint, composées pour Salzbourg dans le cadre de son service auprès du prince-archevêque Colloredo. La Messe en ut mineur a de plus vastes proportions : c’est une missa solemnis qui n’a pas été composée pour une circonstance précise ou pour honorer une commande. Mozart est alors installé à Vienne, ayant gagné sa liberté d’artiste vis-à-vis de son « patron » abhorré. Une lettre à son père, datée du 4 janvier 1783, nous apprend que l’œuvre repose à moitié achevée sur sa table de travail, et que sa composition résultait d’un vœu personnel : que sa fiancée Constance, alors souffrante, guérisse afin qu’ils puissent se marier (le mariage de Wolfgang et Constance a eu lieu le 4 août 1782). La partie de premier soprano solo était destinée à Constance, qui bien que n’ayant peut-être pas les moyens vocaux de sa sœur Aloysia (cantatrice professionnelle) devait néanmoins être douée d’un talent certain ! D’ailleurs, le solo du « Christe eleison » reprend la mélodie du Solfeggio, K. 393, no 2, recueil inachevé de vocalises que Mozart avait écrit à l’intention de son épouse, et c’est bien Constance
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qui a tenu la partie de soprano solo lors de la première exécution de la messe, à Salzbourg, en octobre 1783.
En 1782 et 1783, Mozart participait assidument aux séances musicales hebdomadaires chez le baron van Swieten, préfet de la bibliothèque impériale, qui possédait des manuscrits de Bach et de Haendel, com-positeurs alors bien oubliés. Ce fut pour lui un choc de découvrir les fugues de ces maîtres anciens : il s’en fit une collection, entreprit des transcriptions pour quatuor et s’essaya à la composition de ce genre difficile, curieusement très prisé par Constance. C’est peut-être aussi pour complaire à celle-ci que Mozart s’est tourné vers le style contrapuntique sévère dans la composition d’une messe secrètement dédiée à la jeune femme. Mais surtout, cette découverte de Bach est pour lui l’occasion de comprendre que l’écriture contrapuntique – combinaison rigoureuse de lignes mélodiques autonomes superposées – peut avoir une densité expressive et une puissance dramatique bien supérieures à celles des fugues qu’il avait appris à écrire selon l’enseignement du Padre Martini de Bologne, ou des brefs fugatos académiques qu’il introduisait par convention dans ses messes salzbourgeoises, à l’imitation des maîtres de chapelle locaux, Eberlin ou Michael Haydn.
Le choix d’une forme développée, où les prières les plus longues (Gloria, Credo) sont divisées en versets formant autant de morceaux distincts, permet de grands contrastes expressifs, en approfondissant le sens dramatique du texte latin. L’orchestre symphonique est très riche en ins-truments à vent (mais dépourvu de clarinettes, car on n’en disposait pas à Salzbourg) ; les trombones y produisent une gravité presque funèbre. Le langage harmonique est souvent chargé d’âpres dissonances fort audacieuses. Mozart fait voisiner différents styles dont le point commun est la grandeur, qui s’exprime dès le Kyrie, imploration chorale portée par des rythmes pointés solennels (que l’on retrouvera dans le Gratias et le Qui tollis), dans la sombre tonalité d’ut mineur.
L’influence du contrepoint baroque se remarque particulièrement dans le verset final du Gloria : la fugue Cum Sancto Spiritu recèle maints tours de force d’écriture, avec son sujet hiératique en valeurs longues et les jubilantes vocalises de son contresujet.
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À côté des pages contrapuntiques, on trouve des chœurs d’une écriture homophone donnant une impression de puissance (Credo, Sanctus), aux accents parfois haendéliens. Le Qui tollis est même écrit en double-chœur, sur une basse chromatique descendante qui rappelle le Crucifixus de la Messe en si de Bach.
Les pages avec solistes évoquent, quant à elles, le style des airs d’opera seria tardif, genre que Mozart a largement pratiqué depuis sa jeunesse, où la riche ornementation vocale fait écho à la luxuriance de la décoration intérieure des églises baroques (l’église Saint-Pierre de Salzbourg, – où a été donnée la première audition de cette messe – en est un bon exemple). Parmi ces pages, l’Et incarnatus est se distingue particulièrement : lon-guement développé, extrêmement exigeant pour la soprano et paré de parties solistes concertantes (flûte, hautbois et basson), cet air est l’un des sommets de toute la création mozartienne. Il évoque l’Incarnation (la maternité de la Vierge Marie) par un rythme berceur, dans une ambiance pastorale qui suggère la tendresse et l’émerveillement de Noël.
Pour une raison inconnue, la messe est restée inachevée : le Credo s’interrompt après le verset Et incarnatus est, et il n’y a pas d’Agnus Dei après le Sanctus. Certains biographes de Mozart ont souligné que toutes les œuvres écrites pour Constance sont restées inachevées, et en ont échafaudé des théories hasardeuses qu’il faut considérer avec réserve. Même si elle est incomplète pour un usage liturgique, la Messe en ut mineur, qui trouve dans la reprise de l’Hosanna une conclusion en ut majeur tout à fait convaincante, est un chef-d’œuvre qui ne sera surpassé, dans le domaine sacré, que par l’ultime Requiem.
Isabelle Rouard
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Messe. – Commémoration de la Cène et de la Passion, la messe renou-velle le sacrifice du Christ par l’intermédiaire de l’Eucharistie. Alternant des lectures, des prières et des chants, sa forme se constitue en une seule unité liturgique vers la fin du ve siècle et durant le vie. Les chants se divisent en deux catégories : l’ordinaire (appelé aussi commun) et le propre. L’ordinaire comprend cinq pièces au texte fixe, désignées par leur incipit : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei. En revanche, les pièces du propre ont un texte qui varie en fonction de la circonstance liturgique (ainsi, on ne chante pas le même texte, ni la même musique le jour de Pâques et le jour de Noël) : introït (chanté avant le Kyrie), graduel (chanté après les lectures qui succèdent au Gloria), alléluia (enchaîné au graduel, il est omis en temps de pénitence où l’on chante un trait), offertoire (chanté après le Credo) et communion (chantée après l’Agnus Dei) – termes qui rappellent leur fonction dans la célébration.Au départ, les chants de la messe appartenaient au répertoire du plain-chant : ils étaient monodiques et leurs mélodies anonymes, la tradition orale jouant un rôle essentiel dans leur élaboration. Lorsque les textes de l’ordinaire sont mis en polyphonie à partir de la seconde moitié du xive siècle, on peut réellement parler de composition. La « messe musi-cale » est née, constituée de la succession Kyrie-Gloria-Credo-Sanctus-Agnus Dei. Pour le propre, les célébrants puisent généralement dans le répertoire du plain-chant, qu’ils remplacent éventuellement par une pièce instrumentale ou un motet à partir de la Renaissance.
Hélène Cao
LE SAvIEZ-vOUS ?
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LES cOMPOSItEURS
Georg Friedrich HaendelNé à Halle, en Saxe, le 23 février 1685, Georg Friedrich Haendel est le fils d’un barbier-chirurgien, un homme sévère de 63 ans son aîné. Celui-ci, défavo-rable à la vocation musicale de son fils, veut en faire un juriste, tandis que la mère et la tante essayent de favoriser ses dons. Le père consent toutefois à ce que son fils soit confié à Friedrich Zachow, musicien éclairé qui va lui enseigner l’écriture dans tous les styles européens de l’époque, ainsi que le jeu de nombreux instruments : plus tard Haendel développera une plume cos-mopolite et se montrera plus sensible aux timbres que la plupart des compo-siteurs de son temps. À l’âge de 17 ans, Haendel devient organiste à Halle, un poste qu’il abandonne peu après pour conquérir Hambourg, où se situe le plus grand théâtre allemand d’opéra ; protégé par Matheson, il y impose un premier ouvrage, Almira. Un Médicis l’invite en Italie, et il passe à Florence, Rome, Naples et Venise de merveil-leuses années en 1706-1710. Les Italiens accueillent avec enthousiasme il caro Sassone, « le cher Saxon ». Haendel rencontre Corelli, Marcello, les deux Scarlatti. Puis, il accepte l’offre du prince de Hanovre de devenir son maître de chapelle. Ce retour en Allemagne n’est que provisoire. Un premier congé passé
à Londres lui permet d’être vivement applaudi avec Rinaldo (1711) : pionnier, il y importe l’opéra italien. Lorsqu’il obtient des Hanovre un second congé, Haendel s’installe bel et bien à Londres, officieusement au service de la reine Anne. Au décès brutal de la reine en 1714, le trône d’Angleterre revient à son cousin… le prince de Hanovre, devenu George Ier. Haendel ne quitte plus l’Angleterre et sera naturalisé en 1726. Ce bûcheur, au tempérament san-guin, généreux, coléreux à ses heures, va mettre à son actif une quarantaine d’opéras ; les années 1720-1733 sont consacrées à sa lutte pour imposer ses opere serie, de style italien, auprès du public anglais. Son activité s’ins-crit dans le cadre d’« académies », sociétés de spectacle par actions. La première (1720-1728) est placée sous la protection du roi et de la noblesse, mais se voit en butte à des cabales et de violentes rivalités ; elle permet tou-tefois la création régulière d’ouvrages, dont Giulio Cesare et Tamerlano ; elle prend fin avec le scandaleux pugilat, sur scène, de deux célèbres sopranos, sous les yeux du prince de Galles. Haendel décide d’assurer, avec la seule aide d’un imprésario, sa deuxième académie (1729-1733) : en cela il est l’un des pre-miers compositeurs de l’histoire à vou-loir mener une carrière indépendante.
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Son entreprise finit ruinée. Victime d’une attaque en 1737, dont il se remet de façon presque miraculeuse après une cure à Aix-la-Chapelle, Haendel va abandonner, à contrecœur, l’opéra italien pour l’oratorio en anglais. En trois semaines d’exaltation, il écrit Le Messie (1741), qui remporte un immense succès lors de sa création à Dublin. De retour à Londres, Haendel retrouve la faveur du public grâce à ce nouveau genre (il signe une vingtaine d’oratorios, dont Jephtha et Judas Maccabée) et attire les foules par ses concertos pour orgue qui servent d’entractes. Il soutient un orphelinat avec des exécutions régu-lières du Messie au bénéfice de l’établis-sement. En 1749, tout Londres assiste, en plein air, à la représentation de Musique pour les feux d’artifice royaux. À partir de 1751, la vue de Haendel commence à baisser, et ce grand visuel, qui aimait la nature et les tableaux, se retrouve totalement aveugle. Il n’en continue pas moins ses activités musi-cales en se faisant seconder. Haendel s’éteint le 14 avril 1759. Il est inhumé, comme les rois, à Westminster.
Wolfgang Amadeus MozartLui-même compositeur, violoniste et pédagogue, Leopold Mozart, le père du petit Wolfgang, prend très vite la mesure des dons phénoménaux de son fils, qui, avant même de savoir lire ou écrire, joue du clavier avec une parfaite maîtrise et compose de petits
airs. Le père décide alors de compléter sa formation par des leçons de violon, d’orgue et de composition, et bientôt, toute la famille (les parents et la grande sœur, surnommée Nannerl, elle aussi musicienne) prend la route afin de pro-duire les deux enfants dans toutes les capitales musicales européennes. De 1762 à 1764, Mozart découvre notam-ment Munich, Vienne, Mannheim, Bruxelles, Paris, Versailles, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève ou encore Lausanne. Il y croise des têtes couronnées, mais aussi des com-positeurs de renom comme Johann Christian Bach, au contact desquels il continue de se former. À la suite de ses premiers essais dans le domaine de l’opéra (Apollo et Hyacinthus, Bastien und Bastienne et La Finta Semplice), alors qu’il n’est pas encore adolescent, il voyage de 1769 à 1773 en Italie avec son père. Ces séjours – qui lui per-mettent de découvrir un style musical auquel ses œuvres feront volontiers référence – voient la création à Milan de trois nouveaux opéras : Mitridate, re di Ponto (1770), Ascanio in Alba (1771) et Lucio Silla (1772). Au retour d’Italie, Mozart obtient un poste de musicien à la cour de Hieronymus von Colloredo, prince-archevêque de Salzbourg, qui supporte mal ses absences répétées. Les années suivantes sont ponctuées d’œuvres innombrables (notamment les concertos pour violon, mais aussi des concertos pour piano, dont le
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Concerto no 9 « Jeunehomme », et des symphonies), mais ce sont également les années de l’insatisfaction, Mozart cherchant sans succès une place ailleurs que dans cette cour où il étouffe. Il s’échappe ainsi à Vienne – où il fait la connaissance de Haydn, auquel l’unira une indéfectible amitié et un profond respect – puis démissionne en 1776 de son poste pour retourner à Munich, à Mannheim et jusqu’à Paris, où sa mère, qui l’avait accompagné, meurt en juillet 1778. Le voyage s’avère infructueux, et l’immense popularité qui avait accom-pagné l’enfant, quinze ans auparavant, s’est singulièrement affadie. Mozart en revient triste et amer ; il retrouve son poste de maître de concert à la cour du prince-archevêque et devient l’orga-niste de la cathédrale. Après la créa-tion triomphale d’Idoménée en janvier 1781, à l’Opéra de Munich, une brouille entre le musicien et son employeur aboutit à son renvoi. Mozart s’établit alors à Vienne, où il donne leçons et concerts, et où le destin semble lui sourire tant dans sa vie personnelle que professionnelle. En effet, il épouse en 1782 Constance Weber, la sœur de son ancien amour Aloysia, et compose pour
Joseph II L’Enlèvement au sérail, créé avec le plus grand succès. Tour à tour, les genres du concerto pour piano (onze œuvres en deux ans) ou du quatuor à cordes (Quatuors « À Haydn ») attirent son attention, tandis qu’il est admis dans la franc-maçonnerie. L’année 1786 est celle de la rencontre avec le « poète impérial » Lorenzo Da Ponte ; de la collaboration avec l’Italien naîtront trois grands opéras : Les Noces de Figaro (1786), Don Giovanni (1787) et Così fan tutte (1790). Alors que Vienne néglige de plus en plus le compositeur, Prague, à laquelle Mozart rend hommage avec la Symphonie no 38, le fête volontiers. Mais ces succès ne suffisent pas à le mettre à l’abri du besoin. La mort de Joseph II, en 1790, fragilise encore sa position, et son opéra La Clémence de Titus, composé pour le couronnement de Leopold II, déplaît – au contraire de La Flûte enchantée, créée quelques semaines plus tard. Mozart est de plus en plus désargenté, et, le 5 décembre 1791, la mort le surprend en plein travail sur le Requiem, commande (à l’époque) anonyme qui sera achevée – certaine-ment à la demande de sa veuve – par l’un de ses élèves, Franz Xaver Süßmayr.
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Ana Maria LabinLa chanteuse suisse Ana Maria Labin fait ses débuts dans le rôle de Fiordiligi dans Così fan tutte sous la direction de Marc Minkowski au Festival de Drottningholm, suivi d’une tournée avec Les Musiciens du Louvre au Festival Enescu à Bucarest, à l’Opéra Royal de Versailles et au Mozartfest à Würzburg. Récemment elle a chanté La Comtesse dans Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Cologne. Parmi ses projets, signalons Esilena (Rodrigo) avec Les Accents sous la direction de Thibault Noally, Leocasta (Giustino) avec Ottavio Dantone et l’Accademia Bizantina au Festival de Beaune, le rôle-titre dans Armida (Haydn) au Haydn Festival Eisenstadt sous la direction d’Enrico Onofri, Schlussgesang aus Capriccio avec la Staatskapelle Halle, Vier letzte Lieder avec l’Opera North, Pamina dans Die Zauberflöte au Festival d’Opéra St Margarethen et Ginevra dans Ariodante au Théâtre des Champs-Élysées à Paris et à l’Opéra National de Bordeaux. On pourra aussi l’entendre dans la Trilogie Mozart / Da Ponte d’Ivan Alexandre dans les rôles de Donna Anna (Don Giovanni), La Comtesse (Le Nozze di Figaro) et Fiordiligi (Così fan tutte). Comme soprano mozartienne reconnue, Ana Maria Labin se pro-duit dans les rôles de Donna Anna et
Constanze (Die Entführung aus dem Serail) au Glyndebourne on Tour, La Comtesse au Théâtre des États de Prague et à l’Opera North, Arminda (La Finta Giardiniera) au Festival d’Aix-en-Provence, Celia (Lucio Silla) dans une mise en scène de Günter Krämer au Mannheimer Mozartsommer sous la direction de Dennis Russel Davies et Adam Fischer, et comme Première Dame (Die Zauberflöte) à la Bayerische Staatsoper de Munich, à l’Opéra d’Ams-terdam, à l’Opéra de Montpellier et au Théâtre du Châtelet à Paris. Les autres engagements d’Ana Maria Labin incluent Clarice (Il Mondo della luna) avec Julia Jones, La Baronessa Irene (La Vera Costanza) sous la direc-tion d’Andreas Spering aux Brühler Schlosskonzerten, Héro (Béatrice et Bénédict), Giulietta (I Capuleti ed i Montecchi) avec le Chelsea Opera Group, Najade (Ariadne auf Naxos) au Glyndebourne Festival sous la direction de Vladimir Jurowski et Valencienne (Die lustige Witwe) à la Scala de Milan et à l’Opéra de Paris. Dans le répertoire baroque, Ana Maria Labin chante le rôle d’Armida dans la mise en scène de Robert Carsen, dans Rinaldo à Glyndebourne OT sous la direction de Laurence Cummings, Manto (Niobe, regina di Tebe) avec Thomas Hengelbrock au Festival de
LES INtERPRÈtES
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Schwetzingen et Galatea (Acis and Galatea) sous la direction de Raymond Leppard avec l’English Chamber Orchestra. En concert, Ana Maria Labin fut en tournée avec Adam Fischer dans Die Jahreszeiten au Haydn Festival Eisenstadt, Il Ritorno di Tobia et Die Schöpfung au Wiener Konzerthaus, des Messes de Beethoven avec Philippe Herreweghe, le motet In furore ius-tissimae iræ de Vivaldi et des airs de Haendel avec l’English Concert sous la direction d’Harry Bicket, La Maddalena al sepolcro et le Stabat Mater de Pergolesi au Festival La Chaise-Dieu avec Giulio Prandi et le Ghislieri Consort, et la Brockespassion sous la direction de Laurence Cummings au Händelfestspiele Göttingen. Elle a chanté Beethoven (Ah perfido !) au Boston Baroque, Haydn (Scena di Berenice) à la Tonhalle St. Gallen, Strauss (Vier letzte Lieder) et Mozart (Vesperae solennes de confessore) sous la direction de Claus Peter Flor avec l’Orchestra Santa Cecilia, ainsi que des airs de Mozart avec le Mahler Chamber Orchestra sous la direction d’Antonello Manacorda à l’Opéra de Bahreïn. Parmi ses enregistrements : le concert du Nouvel An avec Christian Thielemann et le Staatskapelle de Dresde (Deutsche Grammophon) au Semperoper Dresden et la cantate Ino de Telemann, enregis-trée avec l’ensemble de La Stagione et Michael Schneider par (deutsche harmonia mundi).
Ambroisine BréLa mezzo-soprano Ambroisine Bré se découvre très tôt une passion pour le chant. Entre les disques de la Callas et les vocalises d’une grand-mère pas-sionnée de chant lyrique, elle s’ini-tie à l’art du beau chant dès son plus jeune âge. Après avoir passé toute sa scolarité au sein d’une structure maî-trisienne, elle intègre le Département supérieur pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris et y découvre le plaisir de la scène. En 2013, elle entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe d’Yves Sotin et se perfectionne, lors de mas-ter-classes, auprès de grands maîtres tels que Michel et Emmanuel Plasson, Sophie Koch, José Van Dam, Teresa Berganza, Christophe Rousset, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Dietrich Henschel, Fritz Schwinghammer, Susan Manoff, Christoph Prégardien. Ambroisine Bré participe déjà à de nombreux pro-jets professionnels au cours desquels elle est amenée à travailler avec Ève Ruggieri, Pierre-Michel Durand, Karol Beffa, Johan Farjot, Oswald Sallaberger ou encore Nadine Duffaut. En 2015, elle était Chérubin dans Le Nozze di Figaro avec Alexis Kossenko et Les Ambassadeurs, dans une mise en scène de Galin Stoev, pour 24 représentations dans toute la France. Puis, elle chante dans le quatuor soliste du Requiem de Donizetti, direction Leonardo García Alarcón au Festival de Saint-Denis. Elle
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se produit aussi au Petit Palais à Paris dans un programme intitulé Nacht und Traüme, accompagnée par Paul Beynet, dans le cadre de la saison Jeunes Talents. En 2016, elle chante aux côtés de Sabine Devieilhe, Robert Getchell et Alain Buet dans un programme autour de Brahms dans le cadre des Musicales de l’Orne. En 2014, Ambroisine Bré se distingue lors du Concours International de Marmande en obtenant le Prix Jeune Espoir, le Deuxième Prix mélodie et le Deuxième Prix opéra. Puis, elle obtient le Prix d’excellence du Concours de l’UPMCF 2016. Elle est également lau-réate de la Fondation Royaumont. Récemment, elle remporte quatre prix au concours Paris Opéra Compétition 2017 lors de la soirée « Les Mozart de l’Opéra » au Théâtre des Champs Élysées : Premier Prix du jury, Prix Deutsche Grammophon, Prix Opera Musica, ainsi que le Prix du public. En juillet 2017, Ambroisine Bré incarne les rôles de la Nymphe des Tuileries, Proserpine et Céphise dans Alceste de Lully au Festival de Beaune auprès de Christophe Rousset et Les Talens Lyriques, et participe à l’enregistre-ment de l’œuvre qui sortira prochaine-ment. Puis, on l’entend au Festival de Colmar lors d’un concert en hommage à Michel Plasson. Plus récemment, elle fut soliste dans La Nuit de Walpurgis de Mendelssohn avec l’Orchestre de Paris, dirigé par Thomas Hengelbrock à la Philharmonie de Paris. Octobre 2017,
avec sa pianiste Qiaochu Li, elles rem-portent le Grand Prix Duo du Concours international Nadia et Lili Boulanger et sont également distinguées pour leur interprétation du « sonnet » de Benoît Mernier, œuvre imposée pour la 9e édition du concours. Avril 2018, dans le cadre de la saison de l’Opéra Grand Avignon, elle fait la reprise de Vanda, opéra de chambre de Lionel Ginoux, donné récemment à l’Opéra de Reims dans une mise en scène de Nadine Duffaut. Puis, elle incarne Sextus dans La Clémence de Titus sous la direction de Marc Minkowski au Théâtre des États de Prague. Dernièrement, elle chante aux côtés de Mariana Flores dans un programme autour de l’œuvre de Cavalli sous la direction de Leonardo García Alarcón. Cet été, on l’entend au Festival de Radio France de Montpellier dans un programme de mélodies fran-çaises, à Orange pour le concert de l’ADAMI, ainsi qu’au Festival de Menton dans Actéon de Charpentier et Didon et Énée de Purcell avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset. Ambroisine Bré est également « Révélation classique de l’ADAMI 2017 ».
Owen WillettsLes engagements actuels et futurs d’Owen Willetts comprennent Oberon (A Midsummer Night’s Dream) au Virginia Opera et au Staatsoper Hannover, Ottone (L’Incoronazione di Poppea) au Pinchgut Opera et au
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Theater Aachen, Narciso (Agrippina) à l’Oldenburgisches Staatstheater, au Händel-Festspiele Göttingen et au Brisbane Baroque festival, Tolomea (Giulio Cesare) au Theater Bonn, Tullio (Arminio) au Badisches Staatstheater Karlsruhe et au Theater an der Wien, une tournée autour de Mozart et Bach avec Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski, Eustazio (Rinaldo) et le rôle principal de Giustino avec Lautten Compagney Berlin. Il a également chanté dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno à l’Opernhaus Halle, Messiah avec l’Ulster Orchestra et le Stabat Mater de Pergolesi avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment. Owen Willetts a été choriste à la Lichfield Cathedral et a étudié à la Royal Academy of Music, avec Noelle Barker, Iain Leadingham et David Lowe. Récemment, il a chanté le rôle principal d’Orlando au Theater Heilbronn, Helicon (Caligula) au Staatsoper de Hanovre, Andronico (Tamerlano) au Buxton Festival, Farinelli (Farinelli and the King) au Duke of York Theater, Famigliari (The Coronation of Poppea) à l’Opera North, Summer (The Fairy Queen), a été soliste dans la Passion selon saint Jean au Nationale Reisopera, a chanté le rôle principal dans Giulio Cesare au Finnish National Opera, Orfeo (Orfeo ed Euridice) et Arsace dans Partenope avec le Boston Baroque sous la direction de Martin Pearlman. Ses autres projets
comprennent le Jerwood Project: Awakening Shadow au Glyndebourne, Messiah avec le Portland Baroque Orchestra, Ottone (L’Incoronazione di Poppea) au Royal Academy Opera, au Reykjavik Summer Opera et à l’Iford Arts Festival, Anfinomus/Humano Fragilitata (Il Ritorno d’Ulisse in patria) avec la Birmingham Opera Company de Graham Vick, Orlando de Haendel au Halle Opera House et au Halle Handel Festival, les arias d’alto dans la Passion selon saint Jean dans une production du Dutch National Reisopera, et The Fairy Queen par Emmanuelle Haïm. En concert, Owen Willetts a chanté avec Les Musiciens du Louvre, Telemann Chamber Orchestra, Vancouver Early Music Festival et Lautten Compagney. Il a travaillé avec de grands artistes comme Laurence Cummings, Christian Curnyn, Emmanuelle Haïm, Marc Minkowski, Martin Pearlman, Howard Arman et Raphaël Pichon.
Stanislas de BarbeyracStanislas de Barbeyrac est l’un des ténors les plus prometteurs, qui s’est révélé lors des dernières saisons et qui a déjà été acclamé dans de grands théâtres comme le Royal Opera House de Covent Garden, l’Opéra National de Paris, le Staatsoper de Berlin, le Bayerische Staatsoper de Munich, le Dutch National Opera d’Amsterdam et le Grand Théâtre de Genève. Au cours de la saison 2018-19, le ténor fera ses
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débuts au Metropolitan Opera en tant que Don Ottavio dans Don Giovanni, un rôle qu’il interprétera par la suite à Munich, Paris et Orange. Il fera éga-lement ses débuts au Semperoper de Dresde en tant qu’Alfredo dans La Traviata, chantera pour la première fois Piquillo dans La Périchole à Bordeaux et retournera au Dutch National Opera comme Tamino dans Die Zauberflöte. En concert, il chantera la Passion selon saint Matthieu de Bach avec l’Orchestre National de Lyon et L’Heure espagnole avec le London Symphony Orchestra. Lors de la saison 2017-18, Stanislas de Barbeyrac a fait ses débuts sur de grandes scènes, notamment l’Opern-haus de Zurich en tant que Tamino, le Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles dans le rôle du Chevalier dans Dialogues des Carmélites. Il a également fait ses débuts dans les rôles de Gonzalve dans L’Heure espagnole à l’Opéra National de Paris, et Pelléas dans Pelléas et Mélisande avec l’Opéra National de Bordeaux. Il a chanté Tamino au Festival d’Aix-en-Provence et Le Chevalier au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, au Théâtre de Caen et au Teatro Comunale de Bologne. Au cours de la saison 2016-17, Stanislas de Barbeyrac a fait ses débuts en Amérique du Nord en tant que Don Ottavio dans Don Giovanni au San Francisco Opera. Il a également chanté Renaud dans Armide et le rôle de Tamino au Wiener Staatsoper, Benedict dans Beatrice et
Benedict et Pylade dans Iphigénie en Tauride à l’Opéra National de Paris. Ces engagements pendant la sai-son 2015-16 incluent Le Chevalier au Dutch National Opera et au Bayerische Staatsoper, Tamino, et Léandre dans Le Médecin malgré lui au Grand Théâtre de Genève, Macduff dans Macbeth avec l’Opéra de Marseille, et Don Ottavio au Drottningsholms Slottsteater en Suède. Les principales prestations de la saison 2014-15 de Stanislas de Barbeyrac comprennent Narraboth dans Salome au Teatro Municipal de São Paulo, Pâris dans La Belle Hélène avec l’Opéra d’Avignon, Admetus dans Alceste à l’Opéra National de Paris, Davidde penitente pour ses débuts au Salzburg Festival, et Arbace dans la nouvelle pro-duction d’Idomeneo pour ses débuts au Royal Opera House de Covent Garden. Au cours de la saison 2013-14, il a chanté Eyandre dans Alceste à l’Opéra National de Paris, Lord Arturo Bucklaw dans Lucia di Lammermoor avec l’Opéra de Marseille, et Tamino pour ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence. Stanislas de Barbeyrac a terminé ses études de musique au conservatoire de Bordeaux, où il a travaillé pour la première fois avec Lionel Sarazzin. Les autres rôles de son répertoire comptent Cassio dans Otello, Alfredo dans La Traviata et Walther von der Vogelweide dans Tannhäuser. Il s’est aussi pro-duit avec des orchestres lors de nom-breux programmes, comme Elijah de
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Mendelssohn, The Creation de Haydn, Requiem de Mozart, Messa di Gloria de Puccini, L’Enfance du Christ et Te Deum de Berlioz. Il a remporté de nombreux concours lyriques en France et a gagné un prix à l’International Competition of Queen Elizabeth en 2011. En 2014, il a été nommé « Révélation lyrique » par Les Victoires de la Musique classique.
Norman D. PatzkeC’est au cours de l’été 2013 que la car-rière de Norman Patzke prend son essor alors qu’il fait ses débuts au Festival de Bregenz, où il aborde Solanio dans la création mondiale de The Merchant of Venise d’André Tchaïkowsky. La même année, il chante Leporello, notamment au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et au Singel d’Anvers, dans une ver-sion semi-concertante produite par la compagnie Ministry of Operatic Affairs, dirigée par Bart Van Reyn. Par la suite il fait ses débuts dans plusieurs théâtres français : à l’Opéra Comique de Paris dans Manfred de Schumann sous la direction d’Emmanuel Krivine, à l’Opéra National du Rhin Strasbourg dans La Création de Joseph Haydn, dans la chorégraphie d’Uwe Schulz pour les Ballets du Rhin, dirigée par Vincent Monteil. Sur l’invitation de Raymond Duffaut (président du CFPL, Centre français de promotion lyrique), Norman Patzke se produit sous la direction de Claude Schnitzler à Marseille, Bordeaux, Reims, Toulouse, Rennes, Saint-Étienne,
Massy… dans le rôle de Claudio dans Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet. À l’occasion de Pâques 2018, il interpréta les airs de la basse dans la Passion selon saint Matthieu avec Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski à la Philharmonie d’Essen – ce concert fut le point d’orgue d’une tournée des plus réussies en Espagne comprenant des concerts à Barcelone (Palau de la Musica), Saragosse, Oviedo, Murcie, Cuenca. Ensuite, il participa de nouveau à la Passion selon saint Matthieu à la Chapelle Royale de Versailles, avec la Münchner Hofkapelle et la maîtrise dite Tölzer Knabenchor sous la direc-tion de Michael Hofstetter. Durant la saison 2018-19, invité par Opéra Lafayette à participer à Léonore (ver-sion 1805) de Beethoven pour le rôle de Pizarro, Norman Patzke fera ses débuts aux États-Unis – à Washington et à New York, sous la direction de Ryan Brown et dans une mise en scène d’Oriol Tomas. Son répertoire à l’opéra comprend en outre Onegin, Marcello, Faust (personnage de l’opéra éponyme de Louis Spohr), Pizarro, Papageno, Kaspar (Der Freischütz), et Danieli (Das Liebesverbot, Wagner) qu’il aborda à l’Opéra National du Rhin sous la direc-tion de Constantin Trinks. Au Festival de Glyndebourne, il a interprété les rôles d’Escamillo (Carmen) et Claudio (Béatrice et Bénédict), et le rôle-titre dans Don Giovanni ; lors de la tournée Glyndebourne, Norman Patzke a aussi
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chanté ce dernier rôle. Il a incarné Figaro (Les Noces de Figaro), dans une mise en scène de Julie Gayet et sous la direction de Yannis Pouspourikas. Il s’est produit avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio de Hilversum dans Et in terra pax (Frank Martin), avec l’Ensemble Apotheosis dans Le Messie et avec le Noord-Nederlands Orkest (dirigé par Michael Hofstetter) dans les airs de la basse de la Passion selon saint Matthieu. Ouvrage dans lequel Norman Patzke a chanté le Christ au Cirque d’hiver à Paris (dirigé par Xavier Ricour). On le retrouve au Singel d’Anvers dans le Magnificat de Bach avec l’Ensemble Extravaganza. À l’Alte Oper Frankfurt, à la Halle aux Grains de Toulouse, à la Chapelle de la Trinité à Lyon, au Festival de Cracovie, au festival Ré Majeure et aux Köthener Bachfesttage sur l’invitation des Musiciens du Louvre et Marc Minkowski, il chante dans la Messe en ut mineur de Mozart et dans des Cantates de Bach. Il fut l’invité du Staatsorchester de Hambourg, de l’Orchestre de l’Opéra Comique de Berlin, du Chœur de la Radio fla-mande et du Brussels Philharmonic dans le Requiem de Mozart, et de l’Orchestre Symphonique de Berlin (Neuvième Symphonie de Beethoven) à la Philharmonie de Berlin. En 2017, Norman Patzke a chanté la partie du baryton-basse dans la Missa solemnis de Beethoven au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Constance Malta-BeyDès l’âge de 10 ans et durant toute son adolescence, Constance Malta-Bey se familiarise avec la scène au sein de l’École des Ballets du Nord. Après sept années d’études de méde-cine, elle se tourne finalement vers le chant et intègre le Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de Dina Grossberger puis se perfectionne à Paris auprès d’Alexandra Papadjiakou, Robert Expert et Mariam Sarkissian. Très vite, les qualités artistiques de Constance Malta-Bey l’amènent à faire ses débuts sur scène au Sébastopol de Lille dans des personnages d’Offen-bach : Fiorella (Les Brigands), Eurydice (Orphée aux Enfers) puis Gabrielle (La Vie parisienne). En 2016, elle est la Naïade (Armide, Gluck) sous la direction de Marc Minkowski avec Les Musiciens du Louvre à la Philharmonie de Paris. En juin 2017, elle chante aux Chorégies d’Orange pour Musiques en fête, sous la direction de Luciano Acocella. Le répertoire de Constance Malta-Bey comprend également la musique sacrée, sous la direction de chefs tels que Philippe Herreweghe (tournées internationales avec le Collegium Vocale Gent dans la Passion selon saint Matthieu à New York, Baden-Baden, Barcelone, Gand, Bruges, Zurich, Weimar, Vienne, Amsterdam) ou Helmut Rilling (Bach Akademie à Stuttgart en 2012 dans la cantate Herz und Munt und Tat und Leben). Elle chante le
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Requiem de Mozart avec le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux dirigé par Salvatore Caputo en 2016. Avec l’en-semble Divertimento et Quintessence dirigés par Jean-François Droulez à Lille, elle interprète entre autres Exsultate, Jubilate, la Passion selon saint Jean, la Missa dei Filii, le Dixit Dominus, le Requiem de Rutter, le Magnificat de Bach. Constance Malta-Bey se consacre aussi à la mélodie française et au lied, notamment avec la pianiste Anne Secq-Delecroix avec qui elle construit un récital autour de lieder alle-mands (Schubert, Mozart, Schumann, Strauss) et français (Duparc, Debussy, Chabrier, etc.). En 2016, elle chante les Liebeslieder de Brahms (op. 52 et op. 65) au festival L’esprit du piano à l’Auditorium de l’Opéra National de Bordeaux avec Guillaume Vincent et Ismaël Bargain. Elle se produit en récital sur la scène de l’Opéra National de Bordeaux en octobre 2017 accom-pagnée par Jean-Marc Fontana au piano avec un répertoire de mélodie et airs d’opéra français et en avril 2018 avec le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux avec du répertoire italien dirigé par Salvatore Caputo.
Léa FroutéLa soprano Léa Frouté est née à Montpellier. Elle commence l’appren-tissage du chant lyrique à l’âge de 19 ans dans la classe de Daniel Salas, au conservatoire de Nîmes. Pendant quatre
ans, elle se perfectionne dans la classe de Maryse Castets, au conservatoire de Bordeaux Aquitaine. Puis, elle intègre, au sein du conservatoire, la classe de musique baroque, dirigée par Kevin Manent. Elle a la chance de rencontrer, pendant son cursus, le contre-ténor français Damien Guillon, et de participer à plusieurs de ses master-classes. Léa Frouté poursuit son perfectionnement vocal avec Maryse Castets et participe à des master-classes avec de grands noms de la scène lyrique, comme Irene Kudela, Yvonne Kenny et David Bizic. Bien que son répertoire soit varié, elle affectionne tout particulièrement les périodes baroque et classique : elle est soprano soliste dans Le Messie de Haendel (octobre 2017) et dans la Petite Messe solennelle de Rossini (octobre 2018), dirigés Marc Minkowski. Elle chante le Stabat Mater de Dvořák en novembre 2018, à l’Auditorium de Bordeaux. En mai 2018, elle chante le rôle d’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck avec la compagnie Ariana-Médoc. Elle se produit en récital sur la scène de l’Opéra National de Bordeaux, à plusieurs reprises, et démontre ses qualités artistiques et scéniques. Sa voix lui permet de vocaliser avec beaucoup d’aisance. Elle aime aborder certains airs de Vivaldi, Haendel, Mozart ou Rossini qui demandent beaucoup de dextérité. On retrouvera Léa Frouté dans le rôle de Gerhilde (La Walkyrie) à l’Opéra National de Bordeaux, en mai 2019.
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Sophie GarbisuSophie Garbisu commence ses études musicales par le piano puis se consacre plus avant au chant et à la direction de chœur au conservatoire de Bordeaux. Elle obtient le diplôme d’études musi-cales de piano en 2011, de formation musicale en 2014 puis de chant en juin 2017 dans la classe de Maryse Castets. Actuellement professeur de formation musicale au conservatoire de Bordeaux, elle étudie en cycle professionnel la direction de chœur et suit un stage de direction de chœur en juillet 2018 au King’s College de Cambridge auprès de Stephen Cleobury et au New College d’Oxford auprès de Robert Quinney. Elle explore le répertoire Renaissance, la mélodie française et le répertoire contemporain. Elle se produit comme soliste dans Le Messie de Haendel dirigé par Marc Minkowski à l’Audito-rium de Bordeaux en octobre 2017.
Marie-Andrée Bouchard-LesieurLa mezzo-soprano Marie-Andrée Bouchard-Lesieur travaille depuis 2014 avec la soprano Maryse Castets au conservatoire de Bordeaux, après une formation à Sciences Po Bordeaux. Elle participe également à plusieurs master-classes avec Claudia Visca, Carlos Aransay, Irène Kudela sur le répertoire russe et Christian Immler sur le répertoire baroque. En 2017, elle chante l’alto solo dans Le Messie de Haendel à l’Auditorium de l’Opéra
National de Bordeaux sous la direction de Marc Minkowski. Les engagements de Marie-Andrée Bouchard-Lesieur sont nombreux durant l’année 2018. En février, elle gagne le Premier Prix au Concours du Cap Ferret Music Festival. En avril, elle remporte le Troisième Prix Opéra au Concours de chant de Béziers. Elle gagne également le Premier Prix au Concours internatio-nal des voix lyriques de Lavaur 2018. En juin, elle chante le rôle d’Orphée (Orphée et Eurydice, Gluck). En août, elle participe à l’Académie baroque du Festival du Périgord Noir où elle chante le rôle Del Disinganno dans Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel, sous la direction d’Inaki Encina Oyon. Dans son répertoire, on compte égale-ment le rôle de L’Enfant dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel. En octobre, elle chante l’alto solo dans la Petite Messe solennelle de Rossini à l’Opéra National de Bordeaux, sous la baguette de Marc Minkowski. Elle interprétera le rôle de Grimgerde, dans La Walkyrie à l’Opéra National de Bordeaux en mai 2019.
François PardailhéFrançois Pardailhé débute ses études musicales au conservatoire d’An-goulême dans la classe de cor. Il pour-suit ses études de cor au conservatoire à rayonnement régional de Toulouse et intègre la maîtrise du conservatoire de Toulouse au pupitre des ténors. À la fin de ses études instrumentales,
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il entre dans classe de chant de Jacques Schwarz et Inessa Lecourt dans laquelle il obtient son prix de conservatoire en chant lyrique. Il se pro-duit en tant que soliste dans de nom-breuses formations toulousaines telles que les Sacqueboutiers de Toulouse, l’Orchestre de Chambre Baroque de Toulouse sous la baguette de Michel Brun, chanteur et soliste au chœur Archipels-Les Éléments, l’orchestre Mozart sous la direction de Claude Roubichou, Les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski… Admis à l’Académie internationale de musique française Michel Plasson à la session lyrique de l’été 2016, François Pardailhé commence à travailler avec Didier Laclau-Barrère au début septembre 2016 et se produit au Festival interna-tional de Colmar 2017. Au printemps 2017, il accède à la finale du Concours international de Marseille. Début 2018, il est demi-finaliste national à Massy lors du concours Voix Nouvelles 2018, organisé par le CFPL. En mai 2018, il fait ses débuts à Salzbourg lors du Festival de Pentecôte 2018 dans La Périchole d’Offenbach avec Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski. En janvier 2019, il se produira dans Lucrèce Borgia de Donizetti au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Antoine FoulonAntoine Foulon étudie le chant lyrique au CRR de Paris dans la classe
d’Yves Sotin, où il obtient son prix de chant. Il se perfectionne lors de master-classes avec Viorica Cortez, Sylvie Valayre, Lionel Sarazzin, et Doris Soffel. Il se produit à plusieurs reprises en récital (lieder et mélodies) avec la compagnie lyrique l’Arcal. Il participe à divers spectacles et interprète le rôle de Papageno (Die Zauberflöte) au CRR de Paris, Leporello (Don Giovanni) avec la Compagnie Opera è Mobile et Masetto (Don Giovanni) avec les Escales Lyriques dans une mise en scène de Paul-Émile Fourny. En 2016, il intègre le Studio de l’Opéra du Rhin et prend part aux spectacles Blanche-Neige et Il Signor Bruschino puis obtient la bourse du Cercle Richard Wagner. Il chante à plusieurs reprises avec la Maitrise de l’Opéra du Rhin, notam-ment le rôle d’Énée (Didon et Énée) et la partie de baryton dans Christmas Truce de Jonathan Rathbone. Il fait ses débuts à l’Opéra de Stuttgart dans Madama Butterfly dans le rôle du Prince Yamadori puis interprète le rôle de Bobby dans Mahagonny Songspiel et un Frère (Les 7 Péchés capitaux) de Kurt Weill à l’Opéra du Rhin. Il chante très récemment le rôle de Zuniga (Carmen) au Zénith de Strasbourg, en concert à l’Auditorium de Bordeaux le Stabat Mater de Rossini puis sous la direction de Marc Minkowski la Petite Messe solennelle de Rossini. Il prend part également à la création du spectacle franco-chinois Fille de la terre mis en
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scène par Laurent Laffargue au Mixc Theater de Shenzhen. Prochainement, il se produira dans un concert d’airs d’opéras de Bizet à Pau, accompagné du Chœur de l’Opéra de Bordeaux. Par la suite, il chantera entre autres à l’Opéra de Bordeaux et à l’Opéra Comique dans la production Manon avant d’interpréter le rôle de Fiorello (Il Barbiere di Siviglia) et celui de Sciarrone (Tosca) à l’Opéra de Rouen.
Marc MinkowskiMarc Minkowski aborde très jeune la direction d’orchestre et fonde à l’âge de 19 ans Les Musiciens du Louvre, ensemble qui prend une part active au renouveau baroque, et avec lequel il défriche le répertoire français et Haendel, avant d’abor-der Mozart, Rossini, Offenbach et Wagner. Il est régulièrement à l’af-fiche à Paris : Platée, Idomeneo, La Flûte enchantée, Ariodante, Giulio Cesare, Iphigénie en Tauride, Mireille, Alceste (Opéra National de Paris) ; La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gerolstein, Carmen, Les Fées (Théâtre du Châtelet) ; La Dame blanche, Pelléas et Mélisande, Cendrillon de Massenet, La Chauve-Souris, et Mârouf de Rabaub (Opéra Comique). Il est aussi invité à Salzbourg (L’Enlèvement au sérail, Mitridate, Così fan tutte, Lucio Silla), Bruxelles (La Cenerentola, Don Quichotte, Les Huguenots, Le Trouvère), Zurich (Il Trionfo del Tempo
e del Disinganno, Giulio Cesare, Agrippina, Les Boréades, Fidelio, La Favorite), Venise (Le Domino noir), Moscou (Pelléas et Mélisande), Berlin (Robert le Diable, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno), Amsterdam (Roméo et Juliette de Gounod, Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride, Faust de Gounod), Vienne (Hamlet et Le Vaisseau fantôme au Theater an der Wien, Armide et Alcina au Staatsoper), Aix-en-Provence (Le Couronnement de Poppée, Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au sérail, Idomeneo, Don Giovanni et Le Turc en Italie). Depuis la saison 2014-15, Marc Minkowski est à Covent Garden pour Idomeneo, La Traviata et Don Giovanni ainsi qu’à la Scala pour Lucio Silla, L’Enfant et les sortilèges et L’Heure espagnole. À partir de 2015, il dirige la Trilogie Mozart / Da Ponte au Festival de Drottningholm puis à l’Opéra Royal de Versailles. Il est l’invité d’orchestres sympho-niques : Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra, BBC Symphony Orchestra, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre Philharmonique de Berlin, Wiener Symphoniker, Wiener Philharmoniker, Mozarteum Orchester, Cleveland Orchestra, Swedish Radio Orchestra, Finnish Radio Orchestra, Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre du Théâtre Mariinsky) avec lesquels son répertoire évolue vers les xixe et xxe siècles. Ses principaux projets de la saison 2018-19
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incluent Pelléas et Mélisande au Japon, Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra National de Bordeaux, Manon à Bordeaux et à l’Opéra Comique. Directeur artistique de la Mozartwoche de Salzbourg entre 2013 et 2017, Marc Minkowski a fondé en 2011 le festival Ré Majeure sur l’île de Ré, et il devient conseiller artistique de l’Orchestre de Kanazawa (Japon) en septembre 2018. Il a pris ses fonctions de directeur de l’Opéra National de Bordeaux en septembre 2016.
Les Musiciens du LouvreFondés en 1982 par Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre font revivre les répertoires baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. Depuis trente ans, l’Orchestre s’est fait remarquer pour sa relecture des œuvres de Haendel, Purcell et Rameau, mais aussi de Haydn et de Mozart ou, plus récemment, de Bach et de Schubert. Il est également reconnu pour son interprétation de la musique française du xixe siècle : Berlioz (Les Nuits d’été, Harold en Italie), Bizet (L’Arlésienne), Massenet (Cendrillon), etc. Parmi ses récents succès lyriques, signalons Orfeo ed Euridice (Salzbourg, MC2: Grenoble), Les Contes d’Hoffmann (Salle Pleyel de Paris), La Périchole (Salzbourg), Le Nozze di Figaro (Theater an der Wien, Opéra Royal de Versailles), Don Giovanni (Opéra Royal de Versailles), Così fan tutte (Opéra Royal de Versailles), Alceste (Opéra de Paris),
Armide (Staatsoper de Vienne), Alcina (Staatsoper de Vienne), un gala Mozart pour les 30 ans de l’Orchestre ou Der fliegende Höllander (Opéra Royal de Versailles, MC2: Grenoble, Konzerthaus de Vienne). La saison 2018-19 célèbre l’opéra français du xixe siècle avec les opérettes d’Offenbach (Les Contes d’Hoffmann, La Périchole et un Florilège Offenbach) et Manon de Massenet (Opéra Comique). Sous la direction de Marc Minkowski, l’Orchestre partira en tournée européenne avec deux pro-grammes : Symphonie imaginaire et la Messe en ut de Mozart. Il jouera aussi sous la baguette de Thibault Noally (Festival Bach de Lausanne, Porpora versus Handel, Airs pour Farinelli) et celle de Sébastien Rouland (Orfeo ed Euridice). Après les intégrales des Symphonies londoniennes de Haydn parues chez Naïve en 2010, celles des Symphonies de Schubert en 2012, et le coffret Vaisseau fantôme de Dietsch et Wagner en 2013, l’enregistrement Bach Johannes-Passion est paru en 2017. En 2018 sera enregistrée la Messe en ut (Mozart).
En résidence en Isère depuis 1996, subventionnés par le département de l’Isère, la région Auvergne-Rhône-Alpes et le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), soutenus par plu-sieurs entreprises (Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes, Air Liquide…),
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Les Musiciens du Louvre développent de nombreux projets pour partager la musique avec tous les publics sur le territoire rhônalpin.
Violons IThibault NoallyClaire SottoviaMaria Papuzinska-UssBérénice LavigneGeneviève Staley-BoisMaximilienne CaravassilisLaurent LagresleKoji Yoda
Violons IINicolas MazzoleniPablo Gutiérrez RuizAlexandra Delcroix VulcanPaula WaismanMario KonakaHeide Sibley
AltosDavid GliddenJoël OechslinLika LaloumPierre Vallet
VioloncellesFrédéric BaldassareElisa JoglarVérène Westphal
ContrebassesChristian StaudeGautier Blondel
FlûtesAnnie LaflammeNicolas Bouils
HautboisAndrea MionAnne Chamussy
ClarinettesIsaac RodriguezFrançois Miquel
BassonsJani SunnarborgMarije Van Der Ende
CorsAnneke ScottTakenori Nemoto
TrompettesEmmanuel MurePhilippe Genestier
TrombonesYvelise GirardNicolas GrassartGuy Genestier
TimbalesDavid Dewaste
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Orgue et pianoforteBenoît Hartoin
GlassharmonicaThomas Bloch
LuthMichele Pasotti
CECILIA BARTOLI • IAN BOSTRIDGE
PLÁCIDO DOMINGO • RENÉE FLEMING
MATTHIAS GOERNE • BARBARA HANNIGAN
BARBARA HENDRICKS • PHILIPPE JAROUSSKY
PETRA LANG • MARIE-NICOLE LEMIEUX…
SAISON 2018-19SAISON 2018-19P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
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